Mes amendements sur le projet de loi de réforme des retraites

J’avais demandé au Groupe UMP un temps de parole lors de la discussion générale sur le projet de loi de réforme des retraites afin d’y expliquer mon point de vue : si cette réforme est nécessaire -c’est le moins que l’on puisse dire- je regrette tout de même que le Gouvernement n’ait pas adopté un système comme celui qui se pratique en Suède fondé sur les comptes notionnels. J’y reviendrai lorsque je pourrai m’exprimer lors de l’examen des articles, à partir de cet après-midi.

J’ai donc déposé de très nombreux amendements.

L’article 1er crée un comité de pilotage des régimes de retraite. Cette création m’étonne : en effet, la France dispose déjà d’un Conseil d’orientation des Retraites (COR), instance assez active qui mérite d’être soutenue. De surcroît, le nombre d’instances, observatoires et autres comités théodules est déjà assez nombreux. C’est pourquoi j’ai déposé un amendement visant à intégrer ce comité de pilotage au sein du COR.

A l’article 3, je propose d’obliger les caisses de retraite à faire des prévisions de pension de retraite pour les personnes étant en cours de procédure de divorce : cela permettra aux femmes -qui sont souvent les plus touchées par ce problème- d’avoir plus de lisibilité sur leur avenir.

A l’article 4, j’ai déposé un amendement visant à prendre en compte le bénévolat effectué pour le compte de groupements reconnus d’utilité publique dans le calcul de la retraite. En effet, il me semble normal que le dévouement des bénévoles trouve une juste récompense pour la retraite. Mon amendement -qui reprend la proposition de loi que j’avais déposée avec Franck Gilard (un trimestre d’allocation retraite par tranche de sept années d’engagement associatif)- va dans le sens du discours de Nantes de Nicolas Sarkozy en mars 2007.

Alors qu’une réforme systémique était nécessaire, on ne procède ici qu’à une réforme paramétrique. C’est un de mes regrets que je développerai, à l’article 5, en effectuant un dégagement sur les comptes notionnels, mis en place en Suède.

Un amendement auquel je tiens beaucoup se situe à l’article 6 : il propose de maintenir l’âge de 65 ans pour bénéficier de la retraite à taux plein pour les femmes ayant élevé trois enfants ou plus. Pour les mères de famille, je propose également (article 29 quinquies) que le congé parental soit pris en compte en totalité dans le calcul de l’ancienneté du salarié (aujourd’hui, il n’est que de moitié).

La pénibilité est un sujet qui me tient également à coeur. Je défendrai mes positions à l’article 25. J’ai d’ailleurs déposé un amendement réclamant un rapport de la part du Gouvernement sur le lien entre l’espérance de vie et la pénibilité en fonction de la catégorie socio-professionnelle.

Par ailleurs, parmi les très nombreux amendements que j’ai pu cosigner, je tiens à ce que celui de mon ami Jacques Remiller, déposé à l’article 8, soit adopté : il concerne la scandaleuse mise à contribution de l’Agirc-Arrco pour compenser, pendant un demi-siècle, les pertes de recettes de l’Ircantec.

Bien évidemment, vous pourrez lire sur ce site l’ensemble de mes interventions sur ce projet de loi de réforme des retraites.

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10 commentaires

  1. Bien, mais vos propositions vont dans le sens du déficit (Dans le cadre de la réforme proposée par le gouvernement) Avez-vous des propositions qui permettraient de réduire ce même déficit qui est l’objectif premier de cette réforme ?

  2. Pourquoi le financement des retraites est-il financé à 92% (!!!) par les salariés et seulement à 8% par les revenus du capital???
    Sachant qu’il n’y a plus que 2 salariés pour 1 retraité, il est temps de taper juste au lieu de ponctionner les déjà trop ponctionnés.

    Dans les années 50 il y avait 50% de retraités pauvres, désormais ils ne sont plus que 4% : c’est toujours trop car trop de vieux, surtout vieilles -femmes éternelles bernées car double journée de travail non reconnue- survivent indignement après avoir travaillé dur pourtant avec à peine plus que le RMI.

    MAIS de nos jours ce sont les jeunes qui sont pauvres et sacrifiés par rapport aux autres générations. Les jeunes actifs doivent payer toujours plus en termes de cotisations et pourtant le coût de la vie flambe depuis l’euro : quand les banques refusent des prêts qui pénalisent les revenus au-delà de 30% c’est bien mais les loyers prohibitifs qui pénalisent les salariés pauvres au delà de 50% de leurs revenus?? d’autant qu’ils doivent payer impôts quand même en plus s’ils sont seuls!
    C’est moral ça une société qui maltraite les générations futures et ne taxe pas assez certains retraités ultra gâtés qui ont comme “mérite” principal d’être nés dans la bonne conjoncture économique, n’ont fait qu’un enfant, ont passé leur temps à amasser, voyager et vont même vivre 6 mois de l’année au Maroc pour ne pas payer d’impôts en France mais n’ont pas honte de venir se faire soigner ici??!!

    Oui c’est un dossier explosif car trop de spéculateurs et de profiteurs esquivent leur devoir ou font tomber les autres dans la misère (immobilier spéculatif).
    Il faut taxer ces derniers et arrêter de réclamer toujours plus à ceux qui travaillent dur : même un emploi moins fatiguant physiquement, vous voyez le poursuivre jusqu’à 70 ans?? un prof aller au boulot avec un déambulateur et un dentier, voire une sonde? c’est ça qui attend ma génération qui a commencé à travailler tard après 30 ans avec au préalable études, petites missions, précarité, RMI???

  3. Je crois que l’on peut résumer la position des Français ainsi :

    -OUI à UNE réforme des retraites. (Tout le monde est favorable à la réforme, pour peu qu’elle soit bonne)
    -NON à LA réforme actuellement présentée par le Gouvernement. (Qui malheureusement, et je trouve la chose fort dommageable, ne répond pas à l’objet qu’elle se donne : garantir la pérennité du système des retraites.)

    Pourquoi ne pas envisager un véritable débat sur la réforme gouvernementale, dans sa totalité, et pas que sur certains points ? Cherchez à pérenniser réellement le système des retraites par répartition ?

    Cela me semble clairement nécessaire. Pour plusieurs raisons :

    *La première est, à l’évidence, que ni le Gouvernement (à travers M. SARKOZY qui a désigné M. FILLON pour mettre en œuvre sa politique), ni la « majorité parlementaire » ne peuvent utiliser l’argument du mandat démocratique, pour opposer une fin de non recevoir aux critiques ou/et opposants à la réforme proposée.

    Autrement dit, s’il n’est pas illégitime que le Parlement se prononce sur les retraites, fasse des propositions, et que le Gouvernement ait la même démarche…En revanche, le refus catégorique de votre parti, du Premier Ministre, et jusqu’à la personne de M. SARKOZY – aux dires de votre collègue M. TARDY – de débattre sérieusement, et sans langue de bois, du contenu de cette réforme, est quant à lui profondément choquant.

    Pourquoi ? Parce que ladite réforme, défendue par M. FILLON notamment – sans doute pour éviter à M. WOERTH de se prendre trop de flèches (à quand des explications du Ministre sur ses récents aveux ?) – repose sur l’option 1 du COR, qui consiste à augmenter l’âge légal de la retraite pour le régime de base à 62 ans (au lieu de 60) et pour les retraites complémentaires à 67 ans. (Au lieu de 65)

    Or…Le candidat à la présidentielle de votre parti, en 2007, défendait l’âge légal à 60 ans :

    « Le droit à la retraite à 60 ans doit demeurer, de même que les 35 heures continueront d’être la durée hebdomadaire légale du travail. Que ce soit un  minimum, cela me va très bien » (M. SARKOZY dans une interview au « Monde » datée du 23 janvier 2007.

    « Le droit à la retraite à 60 ans doit demeurer, de même que les 35 heures continueront d’être la durée hebdomadaire légale du travail. Que ce soit un minimum, cela me va très bien. Ce que je n’accepte pas est que cela soit aussi un maximum. Quelle drôle d’idée que d’interdire aux Français de travailler plus pour gagner plus. (…) La retraite, ce n’est pas un problème d’épargne mais de travail. Si cela vous intéresse de travailler jusqu’à 70 ans et de partir ensuite en vacances plutôt qu’acheter un appartement pour vos petits-enfants, c’est votre droit. Mais en travaillant davantage, vous contribuez à résoudre le problème de l’équilibre des retraites. » (Projet de M. SARKOZY pour la France, pour le compte de votre parti, projet sur lequel vous avez vous même été élu)

    Interrogé en mai 2008, le même opposait une fin de non recevoir à Mme PARISOT, au sujet d’une augmentation de l’élévation de l’âge légal à 62 ou 63 ans, proposée par cette dernière :

    « Je dis que je ne le ferai pas, je n’en ai jamais parlé au pays et cela compte pour moi, je n’ai pas de mandat pour cela ». (M. SARKOZY en mai 2008 à RTL)

    «Elle a le droit de dire ça, j’ai dit que je ne le ferai pas. Je n’en ai pas parlé pendant ma campagne présidentielle. Ce n’est pas un engagement que j’ai pris devant les Français. Je n’ai donc pas de mandat pour cela.» (M. SARKOZY en mai 2008 à RTL)

    La moindre des choses, serait donc que M. SARKOZY – qui a par ailleurs promis de ne pas pas trahir, tromper, ceux qui l’ont élu ; qui a dit qu’il disait ce qu’il faisait et faisait ce qu’il disait – explique aux Français pourquoi, soudain, ce qu’il estimait être une bonne chose pour la France…Devient désormais un « nuisible ».

    Les parlementaires, comme le Président, ont un mandat. Qui n’est pas impératif mais représentatif. Ce n’est pas un droit à faire n’importe quoi. Lorsque les élus portent atteintes au mandat pour lequel ils ont été élus, il va de soi que le Souverain a plus que droit d’avoir quelques explications sur ce changement de cap, qu’il n’a jamais agréé, et pour cause, on lui avait promis le contraire.

    Pour cette simple raison, le Gouvernement – qui tire sa légitimité des élus – devrait accepter le débat sur les mesures concernant l’âge légal de la retraite. Si l’objectif est bien de pérenniser la retraite par répartition, comme nous l’affirme M. FILLON, dans son discours aux députés de ce mardi, alors il convient d’étudier avec les syndicats et le patronat (qui ne se réduit pas au MEDEF) , tous les points du projet de loi…Pas seulement ceux qui apparaissent négligeables au Premier Ministre/Président/députés de la « majorité ». (Sans l’être du reste) Le respect – des manifestants/non manifestants ; grévistes/non grévistes – commence par là. Pourquoi systématiquement chercher l’épreuve de force ?

    *La deuxième raison est que si l’objectif de la loi est clair – pérenniser les retraites » – on manque clairement de réponses du Gouvernement/Président/Parlementaires sur la manière de tenir cet objectif ambitieux. Si vouloir est important…Ce n’est pas suffisant.

    Actuellement, on entend beaucoup votre parti démolir le contre projet du PS…Mais pour ce qui est de l’argumentation, visant à défendre l’intérêt de la réforme gouvernementale, au regard de l’objectif qu’on lui fixe…Force est de constater que celle ci est d’une fragilité extrême.

    Pourquoi faut il augmenter l’âge de la retraite ? Entre le Premier Ministre et « le Ministre en charge » les avis divergent…

    Réponse de M. FILLON : « C’est juste une question démographique. Si nous avons choisi de proposer d’augmenter à 62 ans l’âge légal de départ à la retraite, c’est parce que depuis 1950, nous avons gagné quinze années de vie. Et c’est aussi parce que l’ensemble des pays européens, sans aucune exception, a choisi cette solution. Je dirais même plus : aujourd’hui, dans la quasi-totalité des pays européens, le débat qui est engagé et que vous appeliez de vos vœux, entre opposition et majorité, entre syndicats et patronat, c’est un débat pour savoir si on passe de 65 à 66, à 67 ou 68 ans. En proposant 62 ans, le Gouvernement a fait un choix raisonnable, et en même temps un choix qui est incontournable pour assurer le financement des retraites des Français. » (A. N le 07.09.10)

    Réponse de M. WOETH : “On ne savait pas qu’il y aurait une  crise”. (RTL le 06/06.10)

    Quand le Ministre « en charge » met en avant la conjoncture – la récession – et le Premier Ministre un élément structurel – la démographie – on commence sérieusement à se poser des questions. Car si c’est la crise qui explique les manquements de M. SARKOZY à ses promesses électorales, pourquoi est ce les salariés que devraient payer (deux fois qui plus est) pour les erreurs commises par les acteurs de la finance ? Et si c’est la démographie…En quoi le fait d’allonger l’âge légal de la retraite serait il une réponse honnête au problème ? Une politique nataliste – comme en 58 par ex ou en 1871 – ne serait elle pas une bien meilleure – et très efficace – réponse au « problème » ?

    La chose devient d’autant plus risible à la lecture des propos de M. FILLON. La moindre des choses, quand on défend un projet de loi…C’est d’être un minimum crédible. Et pour cela, il convient de connaître un peu ses dossiers. Ce n’est – à mon grand regret – pas la préoccupation première de M. FILLON.

    Celui ci nous explique que de 1950 à 2010, nous aurions gagné pas moins de quinze années de vie. Le COR ne partage pas son diagnostic. Selon lui, l’espérance de vie à 60 ans, s’est accrue de 19,2 trimestres (4,8 ans) pour les hommes et de 28,8 trimestres (7,2 ans) pour les femmes, de 1950 à 2000. Soit un allongement de l’espérance de vie, par an, de 0,39 dans le premier cas et 0,58 dans le deuxième. On est très loin des déclarations fantaisistes, de M. SARKOZY, aux partenaires sociaux, en janvier 2010, où ce dernier expliquait que l’espérance de vie augmentait « d’un trimestre par an » !

    Le COR précise par ailleurs que l’espérance de vie à 60 ans, augmente de 1 an et demi tous les dix ans ! Sur soixante ans (1950-2010), celle ci n’a donc progressé que de 9 ans. Et non 15 ans comme nous l’affirme pourtant M. FILLON…!

    M. FILLON nous dit également que les autres pays européens ont tous fait le choix d’augmenter l’âge de la retraite. Le seul petit souci, c’est qu’on ne peut pas comparer ce qui n’est pas comparable. Puisque toute la démonstration de M. FILLON repose sur l’impact démographique, il me semble bon de rappeler que la France se différencie de ses partenaires européens sur le sujet, car elle, ne souffre pas – comme l’ensemble des pays européens, à l’exception notable de l’Irlande…Qui n’a pas choisi d’augmenter l’âge légal de la retraite – d’un taux de fécondité inférieur au taux de mortalité !

    Quant à prétendre que l’on discuterait déjà d’augmenter l’âge de la retraite à 69 ans par ex…M. FILLON se fourvoie. Fort des exemples du passé, et de la pratique européenne qui consiste à engager le pays à faire des efforts qui devront être assumés par une « majorité » lointaine, la plupart des Gouvernements/Parlements suivent la « loi de non engagement ».

    Ainsi, contrairement aux affirmations de certains Ministres, en Allemagne, l’âge légal de la retraite n’atteindra 67 ans qu’à partir de 2029…Et cela encore, dans des conditions bien différentes de la France, puisque nous avons des annuités supérieures à celles de nos partenaires, à acquérir, pour éventuellement profiter de la retraite à 60 ans. Qui…Au passage, est une « invention » d’un certain BISMARK ! D’une certaine manière, M. MITTERRAND n’a fait que restaurer l’égalité entre les citoyens, en « nationalisant » le droit rhénan.

    En effet, avec le projet de loi, la durée de cotisation sera allongée en fonction de la progression de l’espérance de vie, pour atteindre 41 ans en 2012, puis 41 ans et demi en 2020. C’est l’une des plus fortes durées d’Europe. 35 ans en Espagne en Allemagne, 36 ans en Italie, 30 ans en Angleterre.

    Elle pénalise particulièrement les femmes, aux carrières plus incomplètes que celles de hommes – selon les dires de Mme BRUNEL – à cause de la maternité et au temps partiel contraint (moins « rémunérateur » en retraites). La réponse de M. WOERTH à cette inégalité en droits consiste à intégrer les indemnités de maternité dans le salaire de référence. Le « léger problème » c’est que lesdites indemnités sont largement inférieures au salaire, or les retraites sont calculées sur les 25 meilleures années de salaires. Et très sincèrement, je ne vois pas pourquoi 55% de la population française, devrait être pénalisé…Parce que la nature leur a donné la garde de la survie de l’espèce.

    Autre souci en ce qui concerne les salariés ayant commencé à travaillé à 14 ans, 15 ans, ou 16 ans. Ceux ci devront toujours attendre respectivement 58 ans, 59 ou 60 ans pour partir en retraite pleine, soit 44 années de travail…Des annuités donc supérieures à ce que le régime de répartition requière. Là encore, force est de constater l’inégalité en droits.

    A l’inexactitude des propos de M. FILLON, il faut rajouter les mensonges de M. WOETH.

    Ce dernier n’a, en effet, pas hésité mardi après midi, devant l’Assemblée Nationale, a affirmé : « nous supprimons tout déficit des retraites à compter de 2018 ». Il s’avère que les projections du Gouvernement le contredise. On constate, en effet, un besoin annuel persistent de 15,6 milliards d’euros, même en 2020, à financer !

    Autant dire que la « réforme » telle qu’elle se présente aujourd’hui ne répond pas aux objectifs qu’on lui prête. Dès lors, faut il s’étonner que les Français manifestent massivement contre celle ci…Tout en acceptant, en revanche, une réforme, pour peu qu’elle résolve, véritablement, les difficultés rencontrées ?

    Je note enfin un grand absent de ce « débat » sur les retraites : le chômage. N’est ce pourtant pas lui la « clé » du problème ? Car le problème n’est pas tant, à bien y regarder, que les actifs soient moins nombreux – temporairement – que les inactifs…Mais bien que les actifs non occupés – autrement dit les chômeurs – soient, eux, de plus en plus nombreux. Si notre pays ne souffrait pas d’un chômage de masse depuis les années 70, nous ne serions pas si inquiets par les retraites, par leur financement. Que propose M. WOERTH ou M. FILLON au plan national comme européen du reste – et il va falloir taper fort pour que M. BARROSO accorde un instant d’intérêt aux « travailleurs excédentaires » (c’est le nom utilisé pour les chômeurs !) – via la Stratégie de Lisbonne II ?

    Il ne suffit pas, en effet, de décréter qu’il faudra travailler jusqu’à 62 ans/67 ans, pour que cela soi. Le travailleur/salarié/fonctionnaire étant tributaire de son employeur et d’éventuels actionnaires…Comment comptez vous inciter les entreprises à garder leurs séniors au delà des 55 ans ? Avoir plus d’actifs inoccupés sur notre territoire ne saurait être suffisant pour pérenniser les retraites. Bien au contraire. Puisqu’on ne fera que transférer le problème de financement…A la Sécurité Sociale ! Et à Pôle Emploi !

    Vous comprendrez par ailleurs que l’affirmation que le projet de loi vise à éviter à nos séniors, de se retrouver parmi les pauvres…Ou du moins une perte (visible) de pouvoir d’achat…Est assez difficile à digérer. En effet, la Commission Européenne, dans son rapport sur la “protection sociale” explique que les réformes jusqu’alors menées dans différents pays…Ce sont soldées par une baisse des pensions !

    Je cite : « les réformes récemment menées dans de nombreux États membres se sont soldées par une diminution de la retraite moyenne, par comparaison avec le salaire moyen d’un travailleur moyen pour un âge donné de départ à la retraite (taux de remplacement). » (Page 5 du MEMO 07/66 daté du 19 février 2007)

    L’option 1 ne permet pas, en augmentant l’âge légal de la retraite, en étendant la durée de cotisation, de garantir aux citoyens une retraite à taux plein ! C’est la Commission qui l’affirme.

    Le projet de loi a peut être l’ambition (l’objet) généreuse que certains lui prêtent. Mais, à l’épreuve des faits, il s’avère en contradiction avec son objet. Un peu comme les lois dites « sécuritaires » qui sont toujours très étoffées, mais qui – il suffit de lire UBU loi – se réduisent au final à des intentions sans réelle volonté de mise en œuvre (faute de donner les moyens d’y répondre à la force publique) quand ce n’est pas les obstacles juridiques qui viennent leur porter atteintes, les parlementaires ayant – et c’est un grand dommage – une propension assez curieuse à voter des projets de loi dont on connaît la faiblesse juridique, et qui sont, pour cette raison, promis à l’inconstitutionnalité (déchéance de nationalité), au bâton européen (loi sur l’audiovisuel public) ou à la maltraitance de la réalité (proposition de M. SARKOZY visant à enlever leur permis aux délinquants du 14 juillet ou 31 décembre).

    Si le Gouvernement cherche réellement – comme il l’affirme – à « sauver le système des retraites par répartition » alors il convient de ne pas mentir devant les représentants du Peuple, de connaître ses dossiers, et d’avoir soin de ne pas s’opposer de manière frontale à autrui, surtout

    quand le Président/le Gouvernement/la majorité parlementaire sont dans ne situation où la légitimité de leurs actes ne peut être que soulevée.

    Il convient, aussi, de rechercher des solutions cohérentes, efficaces.

    Quelles sont ces « solutions » ? Celles que j’ai déjà évoquées, relatives à l’augmentation des cotisations retraite, tant pour les travailleurs que les entreprises. Mais pas seulement.

    *Valoriser le travail en le rendant compatible avec l’idée du bonheur

    Si le travail doit être présent dans les années de vie en plus que nous a procuré les progrès de la Société humaine, est ce que cela signifie qu’on est floué, puni, défavorisé, contraint au renoncement au bonheur ? Le drame c’est que toutes les forces politiques et sociales ont dévalorisé le travail. Il y a quelques années – environ trente ans – on avait l’espoir que les avancées techniques aidant, il deviendrait plus enrichissant et intéressant.

    Un espoir qui n’est plus de saison.

    Qu’est ce qui a dévalorisé la valeur travail à ce point ? Simplifions : elle n’a pas résisté à l’effet conjugué des forces de « droite » et de « gauche ». Dans les années 1960/70 on a prétendu développer un modèle d’entreprise qui aurait rendu le travail moins aliénant. La droite misait sur la participation des salariés, sur un enrichissement des tâches, sur une responsabilité et une autonomie données aux différents niveaux de décision. Ainsi l’usage intelligent du progrès permettrait la malédiction biblique qui pèse sur le travail.

    Malheureusement, ce capitalisme industriel a été remplacé par un capitalisme purement financier. Au passage, le travailleur a disparu du paysage. Désormais l’entreprise n’a plus qu’une finalité : non pas être rentable ce qui est indispensable et une ambition légitime, mais d’augmenter sa rentabilité. 10% tous les ans. Le travailleur n’est plus qu’un moyen, parmi d’autres, pour atteindre cet objectif. Comment dès lors le travail pourrait il garder le moindre sens dans une économie à ce point déshumanisée ? (Le travailleur ne « profite » même plus du paternalisme d’autrefois.)

    Simultanément, on a vu dans le monde entier, des patrons s’octroyer des salaires qui tiennent de l’abus de bien social, non pas tant d’ailleurs en raison des sommes engrangés – contrairement à ce que semble croire M. SARKOZY, les Français n’ont pas la haine de l’argent, seulement un sens très profond de la morale (ce qui est d’ailleurs normal venant d’un Peuple qui a pris pour devise, en tout temps, dans son Histoire, des valeurs (chrétiennes/philosophiques): le Liberté, Égalité, Fraternité de notre pays n’a fait que prendre la suite du triptyque choisis par les rois de France) et du mérite (d’où l’opposition à la « discrimination » soit disant « positive » et l’affaire SARKOZY JUNIOR) – qu’en raison des atteintes aux principes de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, qui sont loin d’être purement philosophiques pour les Français.

    Évidemment – et je ne doute pas que vous le constatiez au contact de vos administrés ou via les courriers que l’on peut vous adresser – tout ceci provoque l’écœurement bien légitime (que M. SARKOZY ne semble pas, lui, comprendre) du personnel (cadres compris) et fini par démotiver même ceux qui avaient, au départ, la plus forte des ambitions. Pourquoi donc aller travailler comme une bête à seule fin que des managers de passage fassent fortune en quelques années ? Le capitalisme financier – bien plus que les 35 h – a si bien dévalorisé le travail qu’il en a fait une anti valeur, un objet de rejet.

    Aujourd’hui, pour une majorité de Français, le bonheur ne s’acquière qu’avant ou qu’après la vie active. Même les seniors, qui plébiscitent un recul de l’âge de la retraite – pour les autres – ne veulent, majoritairement, pas eux-mêmes se remettre dans le bain du travail, assimilé pour beaucoup à un passage obligé…Pour vivre…Mais qui n’apporte aucune satisfaction personnelle. Et pour cause : que l’on soit enseignant, chercheur, directeur d’agence dans une banque, commercial, ou encore simple ouvrier…On est toujours une variable d’ajustement. Pour le Gouvernement – via la RGPP – ou bien pour l’entreprise, en raison de son nouvel objectif, d’autant plus délirant du reste, qu’il est intenable sur le moyen/long terme.

    Objectivement, le progrès nous a donné des moyens de rendre le travail moins pénible. On a bien adopté des machines pour accomplir les tâches pénibles qui, autrefois, exténuaient physiquement les Hommes. Mais on est passé de l’entreprise type année 1960, qui était gérée en prenant en compte l’intérêt du personnel (et pas seulement celui des actionnaires) à une entreprise financiarisée où l’on serre chaque ligne budgétaire – ce sont les fameux cost killers – en cherchant de manière obsessionnelle les moyens de faire toujours plus (d’argent) avec toujours moins de services à la clientèle, et toujours moins de personnes et de moyens.

    Ce qui revient, en réalité, à appliquer à l’entreprise les obsessions de jeunes filles désireuses – parce qu’elles voient matin, midi et soir des mannequins (refaites) aux formes en apparence parfaites – de maigrir.

    Pourquoi, au lieu d’augmenter bêtement l’âge légal de la retraite…Ne pas chercher à revaloriser le travail ? Ce qui pousserait, naturellement, les citoyens à travailler plus longtemps…Sans qu’on les contraigne dans un tel choix.

  4. Monsieur le depute

    “La pénibilité est un sujet qui me tient également à coeur. Je défendrai mes positions à l’article 25. J’ai d’ailleurs déposé un amendement réclamant un rapport de la part du Gouvernement sur le lien entre l’espérance de vie et la pénibilité en fonction de la catégorie socio-professionnelle.”

    JE pense comme beaucoup de collègues de travail, que le travail de nuit pendant de nombreuses années est pénible et cela devrait compter dans le calcul de la retraite

    cela serait un bon point pour la droite , il faut prendre en compte le travail et le courage et non la fainéantise

    cordialement

  5. J’approuve presque tout,surtout le dernier point.
    La réforme serait mieux passée auprès des salariés si les régimes spéciaux avaient ete concernés aussi,
    ainsi que les fonctionnaires, une inégalité qui est de plus en plus mal tolérée .
    On touche comme tjs à ceux qui peuvent le moins se défendre.
    B Thibault se targue de ne pas vouloir saluer E Woerth, alors que la SNCF dont il fait partie,
    ne sera touchée qu’en 2018 et que les cheminots font grève!
    Ce n’est pas un mensonge par omission qu’il fait aux salariés du privé…
    Qu’en outre on enlève aux syndicats la gestion de la sécu,ça serait bien pour tout le monde.
    De toute façon ils sont sans foi ni loi…

  6. Pourquoi tant de bruit pour ce qui n’est qu’une “réformette” qui se content de faire glisser quelques curseurs (âge de départ, durée de cotisations, taux de cotisations et montant des pensions)
    La vraie réforme, courageuse, c’est le même système pour tous (y compris les parlementaires) où chaque personne, tout au long de sa vie professionnelle, et quels que soient les changements de métier dans une vie de + en + longue, s’ouvre des droits dans un régime UNIQUE.
    Les salariés du Régime Général, les moins bien lotis, financent en plus pour des avantages qu’ils n’ont pas, mais qu’offrent d’autres régimes. Où est donc l’Egalité ?
    Quant à la question de la pénibilité, dans sa dimension financière, ne doit pas être incluse dans la réforme des retraites
    Je ne nie évidemment pas qu’il existe des cas de travail pénible, et que des salariés usés puissent anticiper leur sortie du monde du travail, par rapport à l’âge légal
    Néanmoins, si les conditions médicales justifient cette prise en considération, les conditions financières ne doivent pas amener l’ensemble des salariés et entreprises qui cotisent, sans pour autant fournir des conditions de travail pénible, à supporter un coût qui doit au contraire n’être imputé qu’aux seules entreprises en situation de travail pénible.
    Il y a donc lieu, à mon avis, de financer les années qui se situeraient entre la date de départ anticipé et la date de prise normale de sa retraite, et elles seules, par une cotisation spécifique des entreprises à l’origine du travail pénible, ceci afin de les inciter à réduire la pénibilité par des mesures appropriées.
    On se calquerait ainsi sur les modalités financières qui régissent l’organisation des Accidents du travail (AT-MP) où l’entreprise qui fait des efforts pour réduire les risques d’accidents voit sa cotisation diminuer.
    La réduction de la pénibilité est d’autant plus souhaitable que la prolongation inévitable de la vie professionnelle suppose que les seniors puissent travailler dans les meilleurs conditions. Apparemment, les allemands qui ont prolongé la durée de vie professionnelle ont des entreprises qui oeuvrent en ce sens par des outillages adaptés à la force déclinante de ses salariés les plus âgés (ces mêmes outils profitant également aux jeunes salariés donc diminuant leurs propres conditions de pénibilité)
    La gestion financière de ces cotisations spécifiques pourrait être confiée aux CRAM qui gérent déjà les AT-MP.

  7. Commentaire très pertinent, Ninon. Juste un décalage avec vous : ce n’est pas une “réformette”. En revanche, c’est une “réforme” aussi stupide que l’hadopi, au sens où elle ne tient pas ses objectifs.

    Et quand on voit les chiffres fantaisistes annoncés par le Gouvernement – 2% de croissance (sic!) chômage à 4,5% ! (sic!) – je pense que les agences de notation vont croire que le Gouvernement se paye leur tête !

  8. En me relisant, j’ai trouvé beaucoup de fautes de frappe et quelques imprécisions qui vient de ma rédaction en ligne.
    Je demand au modérateur de remplacer mon texte initial par celui qui suit, si c’est possible.

    Il y a un point de vue important dont on ne parle pas du tout. C’est qu’au XXI siècle, les carrières ne doivent plus être vues et gérées de la même façon que dans les années 1960.
    1° La retraite uniquement basée sur la répartition est totalement aberrante. C’est vraiment pousser à la guerre future entre générations.
    2° Deux choses pour décrire la réalité démographique. Oui la vie est prolongée mais :
    – La France est remplie de maisons de retraite souvent des mouroirs (coûtant de plus en plus cher d’ailleurs). On a porté le serment d’Hyppocrate (quelques siècles avant JC) à un extrême totalement aberrant . Les socialistes savent bien que c’est “l’emmerdant” de la société de soins. C’est surtout chez eux que l’on parle d’euthanasie, n’est-ce pas ? On dit que c’est pour la liberté de mourir dans la dignité. Mon oeil, c’est surtout une solution pour se dépêtrer d’un dilemme.
    Le budget de la santé n’est-il pas du même ordre de grandeur que celui de l’Etat ? Où va-t-on s’arrêter ?
    – D’accord pour une société de soins et, en même temps, mieux payer les actifs. Mais c’est un minimum que ces derniers soient responsables de leurs ascendants, de leurs descendants et de leur propre avenir. Les assurances sont là pour ça. Mais pas l’Etat.
    2. Au XXI ème siècle il faut totalement revoir nos principes de carrière.
    La retraite ce n’est pas le problème de l’Etat, c’est avant tout la responsabilité individuelle. Qu’on le dise à tout homme qui devient majeur, dès l’école. C’est un devoir individuel. Par contre, c’est un devoir de l’Etat d’enseigner la prudence, vertu dont on ne parle pas beaucoup en philosophie (je crois).
    Il faut revoir cette inflation des études qui fait commencer trop tard le travail. Quelle erreur d’avoir inventer le bac+2 ou bac +5. La plupart des grands chefs ont fait très peu d’études (voir le fameux « bac- 5 » ironique et idiot de certains pour un de nos ministres qui est des plus efficaces dans sa mission). Elle n’apporte rien quant au chômage, au contraire. Il y a des patrons qui se méfient des diplômés qui en savent trop pour aller au charbon, comme c’est la règle dans tout job. On manque aussi de travailleurs manuels, oui d’ouvriers. Tous les programmes de l’éducation nationale sont à côté de la plaque. Trop prétentieux. On fabrique des bons à tout mais bons à rien en fait pour toute leur vie.
    Je ne pense pas qu’aux gens au QI normal. Les grands QI, vedettes intelligentes et bardées de diplômes des grandes écoles (Attali je crois), finissent par faire de beaux discours à la télé. Ah! ils disent des choses intéressantes au niveau du divertissement intellectuel. Mais qu’auraient-ils donné au pays s’ils avaient créé une entreprise compétitive globalement avec des centaines de milliers de personnes. D’autres pantouflent dans le milieu trouble entre administrations et grandes entreprises d’Etat. Ils sont très intelligents mais pour eux seuls. Les anglo-saxons appellent ça « the intelligence trap ».
    3. Donc pour ces détenteurs de « QI au-delà de 130 » ou d’autres dons, il faut les encourager à commencer la vie active beaucoup plus jeunes. Commencer au-delà de 22 ou 23 ans c’est du gâchis et même dangereux pour eux-mêmes et la communauté.
    La solution est de développer la formation continue avec des passerelles, parfois même dans la même entreprise ou administration. C’est la règle aux USA. La plupart des élites ont commencé jeunes et ont refait des études supérieures vers les 30 ou 35 ans. Les élus aussi suivent une progression assez classique partant de responsabilités plus petites vers de plus grandes (la forme fédérale permet cette progression des gouvernements des Etats vers le gouvernement fédéral)..
    4. Seuls les jeunes ont l’imagination et savent oser l’innovation. (Regarder les grands savants et hommes d’Etat que l’on considère géniaux).
    C’est fini maintenant on ne peut plus rester dans le même job si on veut travailler encore au-delà de 50 ans. Les DRH doivent être mis à contribution au niveau de leur propre formation. Une certaine contrainte doit être mise au niveau du Bilan Social des entreprises et des administrations. Ce dernier devrait être obligatoire pour tout entreprise et accessible par tout un chacun. Voilà un document intelligent pour lequel devraient se battre des syndicats … enfin ceux qui sont de bonne foi.
    5. Le principe, qui veut que salaire soit une fonction monotone jamais décroissante, est devenu insoutenable dans notre monde globalisé aux évolutions “supersoniques”. C’est la raison du chômage des plus de 55 ans. Le salarié plus jeune a besoin de beaucoup d’argent au moment de son installation, de l’éducation des enfants, puis ça se calme. Il faut impérativement, petit à petit, instituer et faire accepter le concept du salaire décroissant à partir d’un certain âge.
    Je ne me fais pas trop de souci pour le privé.
    6. La CATASTROPHE c’est l’employeur ETAT.
    A lui de trouver les passerelles entre administrations, d’anticiper sur les formations pour adulte nécessaires (supprimer les fameux et nombreux statuts des fonctionnaires). Qu’il embauche quelques vrais DRH du privé (confere une sortie Sarko qui avait raison) ! C’est vrai qu’un enseignant au-delà d’un certain âge fait souvent pitié (l’enseignant lambda, pas le professeur du collège de France évidemment). L’enseignement nécessite une osmose très particulière, un respect, une admiration entre élèves et professeurs. C’est foutu dans notre monde technologique, médiatique, télévisuel et charismatique où les jeunes sont très difficiles à comprendre et à entraîner. (sauf les plus doués et justement les mieux conseillés familialement, donc souvent les plus riches).
    J’arrête ici. Le grand problème de la réforme c’est que ce n’est pas simplement celui des institutions mais beaucoup plus celui des mentalités, des us et coutumes. Il nous faut des élus qui comprennent cette contingence, qui trouvent le biais nécessaire à faire accepter les changements, de bons pédagogues mais qui … s’accrochent longuement, même au risque de leur carrière. Rien ne peut se faire en deçà des 5 ans de la mandature présidentielle actuelle.
    NB : C’est comme pour la lutte contre les accidents de la route. Bien sûr, les radars servent « peu directement » sur les statistiques d’accident mais ils servent « beaucoup indirectement » en changeant petit à petit les mentalités.
    Idem pour les contrôles d’alcoolémie, l’effet de l’exemple, etc …
    PR Callens

    n sûr.

  9. Quand un salarié a ses 41 années, il devrait pouvoir partir à taux plein, surtout un ouvrier! nous avons la durée de cotisation la plus longue d’Europe et pour celles et ceux qui exercent un métier pénible, c’est déjà dur de continuer à travailler après 55 ans MAIS si on a ses annuités à 58, qu’on est usé mais qu’il faut continuer à travailler pour tous les régimes spéciaux, voyez la haine! ALORS les obliger à poursuivre jusqu’à 62 ans, c’est criminel!
    J’ai un oncle dans cette situation et là il vient d’être opéré du coeur, je lui ai dit de rester en longue maladie ou de vois si c’est plus intéressant la pension d’invalidité car il est hors de question qu’il retourne au travail et qu’il en crève!

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