Christian Vanneste sur la PPL socialiste autorisant l’euthanasie

L’Assemblée nationale examine ce matin trois propositions de loi du Groupe socialiste. Il s’agit d’une proposition de loi relative au “droit de finir sa vie dans la dignité” (sic), de la proposition de loi relative aux fichiers de police et de la proposition de loi visant à réguler la concentration dans le secteur des médias. J’interviens bien évidemment, dans l’hémicycle, sur la première PPL. Voici mon discours :

Le débat que nous abordons repose sur une apparence et recèle une profonde réalité. En apparence, il y a un consensus. Ce consensus, c’est le souci de respecter l’humanité de celui qui va mourir, c’est celui de la Dignité.

La réalité du débat, c’est celle de la signification que l’on donne à ce mot de « dignité ». Au-delà des meilleures intentions, il y a deux conceptions opposées qui s’affrontent.

L’opposition se manifeste d’abord dans la démarche. Je me souviens de celle qui a caractérisé la Mission conduite par Jean Léonetti et qui a débouché » sur la loi du 22 avril 2005. Elle était guidée par une exceptionnelle volonté d’équilibre. Le temps passé, le nombre et la diversité des auditions, la qualité des informations, l’oubli des attaches partisanes dans les échanges laissent dans mon souvenir l’exemple de l’excellence d’un travail parlementaire. Nous avions pris en compte les deux confrontations qui nourrissent ce débat : celle des philosophies ou des croyances bien sûr, mais aussi celle des évolutions scientifiques ou techniques face aux valeurs éthiques d’une société. Cet équilibre a été pleinement réalisé par la loi de 2005, notamment en trouvant un juste milieu entre les deux écueils de l’acharnement thérapeutique et de l’aide active à la mort. Le rapport de la mission d’évaluation de décembre 2008 ne le remet pas en cause, il déplore seulement les imperfections de sa mise en oeuvre.

Ce qui caractérise au contraire la démarche de la revendication en faveur de l’euthanasie, c’est la transgression. Franchir un « nouveau pas », telle est la proposition qui nous est faite aujourd’hui. Cette expression appelle deux remarques.

D’abord, il faut davantage faire preuve d’esprit critique. Il ne suffit pas d’avancer. Il faut aussi savoir dans quelle direction. Ensuite, franchir « un nouveau pas », c’est parfois un pas de trop.

Apparemment, la revendication de l’euthanasie va dans le sens de l’histoire. Elle se présente comme la conquête d’un nouveau droit et peut donner à certains la satisfaction d’avoir fait tomber un tabou. Cette conception rectiligne de l’histoire est bien naïve. Il est évident que l’évolution de nos sociétés par rapport à la représentation de la mort est forte. Il n’est pas sûr qu’elle soit bonne. Trois aspects la caractérisent : d’abord elle est niée, la mort se replie dans le temps et dans l’espace. Elle se dépouille de ses symboles. Ensuite, elle est sans doute la marque la plus forte de la « foule solitaire » que devient notre société. La mort est de moins en moins sociale, elle apparaît enfermer chaque vie dans un destin individuel. Enfin, ce qui identifie nos sociétés, c’est le nivellement de tout relief spirituel. Certains pays sont effectivement les plats pays de la spiritualité. Ce n’est pas par hasard s’ils ont été parmi les premiers à légaliser l’euthanasie.

On peut au contraire penser à la manière de Durkheim (1858-1917), de Caillois (1913-1978), ou encore de Mircea Eliade (1907-1986), indépendamment de toute croyance religieuse, que l’existence d’une frontière entre le sacré et le profane a joué un rôle essentiel dans la genèse de l’humanité. Celle-ci a commencé entres autres par le respect des morts. Le pas de trop consiste à oublier cette dimension du passage de la vie à la mort.

Mais la différence entre les deux conceptions qui s’opposent aujourd’hui repose aussi sur le rapport entre un homme et la société à laquelle il appartient. Un homme n’est jamais un individu, et encore moins un individu de trop. C’est une personne, que les autres personnes, celles des communautés auxquelles il appartient, ont construites au cours de son enfance, au cours de sa vie. Décider de sa propre mort, c’est rompre ce lien. Le suicide, comme le montre encore Durkheim, est toujours l’expression d’un déséquilibre entre l’homme et la société, soit que la société exige trop de lui, par exemple qu’il se sacrifie, soit qu’il la refuse et veuille s’en délivrer. Choisir sa mort, c’est peut être s’estimer « de trop » pour les autres, c’est peut être s’estimer « insuffisant » face aux autres. Hannah Arendt souligne que le totalitarisme commence quand on considère qu’un homme est en trop. C’est pourquoi, la réponse la plus humaine consiste à accompagner celui qui va mourir le plus loin possible en lui évitant de souffrir. C’était le sens même de la loi que nous avons votée en 2005. Il faut s’y tenir. Aller au-delà, notamment en donnant droit à la souffrance psychique, subjective et sans limites définies, c’est ouvrir une voie dangereuse, celle de l’individualisme, celle du matérialisme, une voie qui met en péril l’éthique médicale, qui tourne le dos au progrès des thérapeutiques propres à dominer la douleur, et enfin aux soins palliatifs qui sont l’une des plus belles expressions de la solidarité humaine.

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14 commentaires

  1. Merci pour votre intervention ce Jeudi 19 Novembre matin à l’assemblée, en défense de la dignité humaine et des plus vulnérables.

  2. merci Monsieur le Député ; soyez assuré de tout notre soutien pour ce travail que vous faites et qui va dans le bon sens, en plus d’être du bon sens.

  3. Tout est dit en effet.
    La réponse la plus humaine consiste à accompagner celui qui va mourir le plus loin possible en lui évitant de souffrir.
    Alors que faire quand le mourant implore d’abréger son calvaire, quand il est allé au bout de lui même ? alors qu’il se trouve dans une grande souffrance psychique.
    Ne peut-on pas être solidaire, humainement vis à vis de lui, en respectant son ultime volonté, par ce que nous sommes constamment animés par idéologie?

  4. Il est effectivement très énervant qu’à chaque fois que le débat se pose sur la situation des patients en fin de vie, on se limite à poser la question : pour ou contre l’euthanasie.

    Comme vous, je pense que l’on fait fausse route, et je trouve celà très dommage.

    Quelques travaux importants sur le sujet :

    -Le rapport de Marie de Hennezel « Fin de vie et accompagnement » Octobre 2003 ;

    -La Conférences de consensus « L’accompagnement des personnes en fin de vie et de leurs proches » ; janvier 2004 ;

    Et bien sur, le rapport Léonetti «L’accompagnement en fin de vie » Tome I et II juin 2004.

    Ce qui m’afflige le plus, c’est que cette loi de 2005 a été votée, après beaucoup de réflexion, un grand travail parlementaire – transpartisan ! Miracle ! – et surtout…Dans une atmosphère sereine…Ce qui n’est pas le cas, par ex, des lois sur la sécurité ou l’immigration…Qui comme par hasard sont nombreuses mais ne sont pas applicables (lien de cause à effet certainement, non ?)…Et voir remettre sur le tapis le “pour ou contre l’euthanasie” est pour moi une négation de ce travail SERIEUX.

    Pour une fois qu’on a une loi APPLICABLE, avec des décrets votés plus ou moins à temps, et un financement prévu – là encore, chose rare : en principe, le Parlement vote…Et après se demande “au fait, quel est l’état des caisses de la France ? Résultat ? Recours à l’emprunt ! Dette monstrueuse ! Et lois stupides ! – pour le projet.

    Autre hommage à l’égard de ce projet de 2005 : le choix de légiférer ne s’est pas immédiatement imposé. Au contraire de ce qui se passe, en matière de sécurité, où M. HORTEFEUX nous trouve chaque jour un nouveau gadget révolutionnaire, qui dans les faits est impossible à mettre en oeuvre (car contraire à nos engagements européens ou internationaux, demandant un financement inexistant, heurtant le bon sens, etc.) Idem pour M. BESSON.

    Les travaux de 2005 ont prouvé que, quand il le veut, le Parlement sait être digne de la France, et les parlementaires conscients de l’honneur qui leur est fait de rechercher le bonheur de la Société (mission fondamentale selon les révolutionnaires)…Dommage qu’un tel sens de l’honneur se perde dès qu’il est question d’immigration ou de sécurité. Les parlementaires sur ces deux sujets n’ont pas encore compris que la qualité vaut mieux que la quantité, et plus encore, que plus on fait des lois répressives, sans penser un instant à leur efficacité, cela déclenche nécessairement un sentiment d’impunité auprès de certains, un désespoir chez les autres, qui nourrissent forcément une rancoeur sinon une haine à l’égard de notre France)

    Sincèrement, j’aimerais que le Législateur se souvienne qu’il n’est pas là pour faire chaque jour une loi…Mais pour FAIRE LA LOI…Laquelle a ses limites : “défendre contre ce qui est nuisible à la Société”.

    J’espère très sincèrement que le Législateur ne sortira pas de son chapeau une nouvelle loi…Mais plutôt qu’il s’interrogera :

    Aujourd’hui, la loi définit les situations où le patient en accord avec son médecin décide de cesser les traitements.

    Le problème, c’est que cela génère un cas de conscience pour le médecin. La mission d’un médecin étant de faire tout son possible pour guérir la personne, le fait d’arrêter des traitements qui laissent une chance de guérison, mais contraignent le patient à de possibles souffrances plus ou moins intolérables, peut être vécu par lui comme un assassinat. Serait il possible, dès lors, de transférer à la “personne de confiance” la charge d’assumer un tel acte ?

    La loi mentionne que dans tous les cas la volonté du patient doit être respectée. Dans la pratique, la chose n’est pas aussi aisée, car le patient lui même peut refuser un choix, quelqu’il soit : peur de la souffrance ou peur de la mort…La chose est loin d’être aisée.

    S’ajoute à cela qu’un médecin est une personne avec qui on tisse des liens. Il peut être extrêmement difficile pour un patient en fin de vie, de lutter contre un possible “chantage affectif”. Peut être faudrait il prévoir dans tous les services de ce genre, que les médecins appelés à prendre ce genre de décision, soient “formés” pour rester calme au moment de la décision de la personne. Je connais plusieurs médecins qui n’ont pas supporté, et se sont effrondrés, laissant leurs patients dans un état affligeant de doute et de culpabilisation.

    Concernant les “directives anticipées”…Que peut on exactement mettre à l’intérieur ? Rédiger ? Et quelles valeurs, exactement, ont elles, sur le plan juridique ?

    Pourquoi cette loi est elle méconnue et peu ou pas appliquée ?

    Plus qu’une loi…Il me semble qu’un travail sur les formations serait plus utile.

    Et aussi…Peut être…Faudrait il s’interroger sur l’opportunité de supprimer des emplois dans la FP sachant à quel point les patients trouvent un réconfort auprès du personnel hospitalier qui est là pour l’accompagner, justement, vers la lumière…

    Juste une petite chose pour finir …

    L’article 10 de la CEDH interdit la rétention d’information concernant les questions morales. Ainsi, l’Irlande avait elle notamment été condamnée pour ne pas avoir donné droit aux Irlandaises de s’informer sur l’avortement.

    Aujourd’hui, dans notre beau pays, les Françaises sont très informées sur l’avortement, via le planning familial. Mais ne le sont aucunement sur les séquelles d’une telle pratique.

    Pourtant, on constate qu’un nombre croissant de femmes recherche une prise en charge psychologique après un avortement. L’association Agapa, créée il y a 14 ans, est un lieu d’écoute face à la détresse post-avortement. Les accompagnements effectués par l’équipe bénévole ont augmenté de 20% entre 2006 et 2007 et plusieurs antennes de l’association viennent de s’ouvrir en province.

    Parfois, l’avortement a eu lieu il y a 10, 20 ou même 60 ans, comme cette femme de 82 ans qui les a récemment appelés, ne digérant pas «la culpabilité».

    Psychiatre, le Dr Sophie-Mathilde Tauss affirme que 30 à 50% de ses patientes qui ont «refoulé ce vécu» ont à revivre tôt ou tard cette épreuve «avec une grande violence» car «même décidé, l’avortement n’est jamais un acte banal».

    http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/03/04/01001-20080304ARTFIG00011-les-traumatismes-a-retardement-de-l-avortement.php

    De hautes figures de la gynécologie, de l’obstétrique, de la psychiatrie, de la psychologie et de la médecine générale ont par ailleurs cosigné une lettre dans The Times de Londres pour demander une réforme de la pratique en matière d’information des femmes voulant avorter. Elles doivent connaître les risques de dépression, de suicide, de toxicomanie et d’alcoolisme qui sont liés à l’avortement, assurent-ils.

    Les quinze médecins signataires se fondent sur une étude publiée par le Journal of Child Psychology and Psychiatry qui indique les risques de séquelles négatives pour les femmes ayant subi cette intervention, même celles ne présentant auparavant aucun signe de maladie mentale.

    “On ne peut plus affirmer que ce risque soit petit”, précisent les signataires : elles doivent être averties des “risques de séquelles psychologiques à long terme”.

    Le même numéro du Times comportait un témoignage d’une femme ayant subi un avortement : Elizabeth Hulbert écrit : “Je n’avais jamais présenté le moindre signe de maladie mentale auparavant, et je n’avait jamais souffert de dépression, et j’étais à vrai dire la dernière personne que l’on s’attendrait à voir réagir ainsi. Mais mon avortement me hantait et il m’avait ôté toute ma confiance en moi.” Mme Hulbert n’a pu se remettre que grâce au secours d’une association d’aide aux femmes ayant subi un avortement.

    Source : http://www.spuc.org.uk

    Etant donné que le Parlement s’interroge sur la fin de vie, proclame le droit de choisir pour le patient, en toute connaissance de cause, s’il souhaite partir en douceur (en mettant fin aux traitements) ou bien souffrir en espérant une guérison…Ne pensez vous pas qu’il conviendrait aussi que le Législateur – sans remettre en cause le droit à l’avortement – autorise, et surtout impose, au planning familial de faire entendre aux jeunes filles les conséquences d’un tel acte, non pas pour les dissuader, mais pour qu’elles prennent une décision très difficile – se mutiler est un acte peu banal – qui aura nécessairement une influence importante sur leur vie.

    Les parlementaires UMP sont vent debout lorsqu’ils entendent Mme Royal proposer la distribution de pilule contraceptive dite du lendemain comme on propose des bonbons aux enfants.

    Mais le planning familial n’agit, in fine, pas différemment. Les jeunes filles qui s’y rendent sont souvent dans un état qui ne les conduit pas à penser sereinement (rupture sentimentale après avoir avoir appris aux “pères” qu’elles sont enceintes…Quand ceux ci en sont avertis ! Peur du lendemain (comment à l’université en étant mère ? Comment assumer études et enfant à 18 ans ?, etc.)

    Face à ces considérants, la solution de facilité, c’est donc de prendre une pilule ou de se faire avorter…Un acte que les jeunes filles ne mesurent pas, car elles ne voient que le “bénéfice” présent : elles vont pouvoir corriger cet “accident”.

    Je crois que le Législateur devrait permettre aux jeunes filles et imposer aux plannings familials, une information non tronquée en la matière. On ne peut défendre le droit à vie pour les patients en fin de vie…Et rester silencieux devant le droit à la mort pour des nourrissons qui sont les victimes collatérales, très souvent, d’un égoisme passager…D’ailleurs très regretté par la suite. De même qu’on garde des cicatrices physiques après une opération, il reste une trace, même infirme, du passage d’un être en devenir.

    Je crois aussi qu’on ne devrait pas autoriser le planning familial à délivrer des pilules du lendemain et autres, sans le consentement des deux partis. Faire un enfant, même de manière accidentel, requière deux personnes. Qu’une jeune fille se voit remettre entre les mains, un tel choix, est à mon sens une négation de l’être. Si les hommes ne sont pas toujours très responsables, d’autres sont capables de “réparer” si je puis dire, et d’assumer une naissance, même imprévue. Encore faudrait il qu’ils puissent avoir leur mot à dire sur le sujet.

    Le féminisme, c’est très bien. Mais ce ne devrait pas être le droit de la mère supérieur au droit du père sur son enfant en devenir.

  5. Pourquoi ne suis-je pas étonné que toutes les réactions précédentes soient toutes du meme tonneau?…
    Au nom de la religion,vive l’acharnement thérapeutique,vive la négation de la volonté de personnes en fin de vie (pour leur propre bien,mais dont les pauvres ne sont pas conscientes…)

    Pour ma part je suis tout à fait favorable à ce droit à l’euthanasie,à condition,bien entendu,qu’il soit strictement encadré:
    – Que la personne qui en fait la demande soit atteinte d’une maladie incurable.
    – Que meme les traitements contre la douleur les plus efficaces ne soulagent plus ses souffrances.
    – Qu’elle ait manifesté à plusieurs reprises,d’une manière claire et sans ambiguité,sa volonté d’en finir.

  6. Merci M. le député.
    Merci pour cette intervention et pour toutes les autres.

    J’hésite à venir m’installer dans votre circonscription afin de pouvoir m’y inscrire sur les listes électorales… et de pouvoir enfin voter autrement que “par défaut”…

    Avec tout mon soutien et ma reconnaissance pour votre travail.

  7. Grégory, le fait qu’aux Pays-Bas, les personnes âgées ayant les moyens financiers de le faire choisissent des établissements de santé allemands afin d’être sûrs de ne pas être euthanasiés, ça ne vous pose pas problème ?

  8. Il est évident que pour beaucoup de partisans de l’euthanasie sur les humains, le fond du problème n’est pas la souffrance morale et physique des personnes dont les derniers jours se déroulent dans la détresse et la douleur, mais d’ébranler ce qu’il reste des valeurs morales, dans une ultime transgression. J’imagine le frisson de fierté des signataires de cette proposition de loi lorsqu’il leur a été annoncé que le débat s’ouvrirait : “tout est possible.” L’espoir de la tabula rasa ne s’est pas éteint : il faut, pour ces gens, tout démolir, et tout désacraliser, ne faire aucune différence ni exercer son jugement moral.
    Quelle petitesse de raisonnement, au fond, que celui qui consiste à démonter, mouliner et ébranler. On dirait des agitateurs à la petite semaine. Ces mauvaises raisons ne valent, heureusement, rien face à la limpide complexité que vous avez exposée en quelques mots.
    Opposez-vous à cette folie, Monsieur le député ! Nous serons nombreux à vous en être reconnaissants.

  9. réponse à Hohenfels,
    Beaucoup de gens dans notre pays, meurent dans des conditions de grande souffrance.
    Beaucoup de gens (dont je suis), ont accompagné des malades en fin de vie et savent que l’on ne sait pas soulager toutes les douleurs….
    Les Français, toutes sensibilités confondues, et en grande majorité, ( 75% – voir sondage BVA septembre 2009), sont favorables à la légalisation de l’euthanasie dans certaines conditions.
    Pourtant, l’assemblée a rejeté par 326 voix contre 202 ce que le Peuple appèle de ses voeux.
    Pourquoi serions nous différents des Pays Bas, de la Belgique et du Luxembourg, qui ont légalisé l’aide active à la mort dans le cadre strict d’une maladie grave et incurable ?
    Ces faits ne sont pas contestables, ces Pays ont voté une loi respectueuse du genre humain, c’est un acte digne et courageux qui a dépassé les clivages politiques.
    Ceci est respectable et mérite d’être souligné.
    Je reste persuadé que le débat resurgira par ce que la France est une démocratie et qu’elle ne pourra pas échapper à un débat de société sur ce thème.
    Les propos que vous tenez quand vous écrivez ” petitesse de raisonnement ” sont insultants à l’égard des personnes qui s’expriment humainement et avec leur coeur.
    Ces propos finalement sont du venin à chaque ligne, et n’ont pas beaucoup de sens.
    Bien que n’étant pas d’accord cette fois avec Monsieur Vanneste, je lui suis reconnaissant pour le combat qu’il a l’ habitude de mener avec talent et courage.

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