Le calamiteux Macron (3)

Macron est, paraît-il, furieux que nos services de renseignement n’aient pas prévu le coup d’Etat au Niger. De même, il cherche toujours à comprendre les causes des émeutes du début juillet 2023, comme si l’épisode des Gilets jaunes ou la résistance à la réforme des retraites avaient été mieux anticipés. En fait, en élisant un jeune ambitieux incompétent et inexpérimenté, un séducteur dont les tours sont maintenant connus et déjoués par tout observateur un tantinet clairvoyant, les Français ont mis à la barre pour affronter des tempêtes un marin d’eau douce, un gamin qui avait appris la navigation sur internet, qui ne comprend plus rien dès qu’il est au large, même par temps calme, et se trouve désemparé quand la mer est démontée.

Le Mozart de la finance s’est révélé un amateur de la flûte en solo. Quant à Jupiter, il court d’un bunker éphémère à une réception protocolaire, isolé par une garde prétorienne chargée de filtrer les affidés convoqués pour créer l’illusion d’un peuple avide de la bonne parole, ou au moins respectueux du visiteur étranger. Dès que la foule, le vrai peuple est là, les sifflets fusent, les huées accueillent le fanfaron qui s’en étonne. Quelques monuments et palais, une mise en scène emphatique avaient leurré les Français. Aujourd’hui, la majorité a pris conscience de l’imposture : loin de restaurer l’autorité, la verticalité de l’ordre légitime, Macron a étalé l’impuissance d’un pouvoir décrédibilisé comme il a ruiné l’image de la France sur la scène internationale. Les visites prestigieuses dont il tente de tirer profit ne changent rien à cette sinistre réalité. La venue du pape dans le Chicago français, où, chaque jour, les règlements de comptes entre gangs font des morts, n’illustre que mieux le précipice qui sépare la France actuelle de l’image que son histoire avait dessinée aux yeux du monde.

Le premier devoir de l’Etat est d’assumer ses missions régaliennes, la sécurité extérieure et intérieure, la diplomatie et la justice. Sur ce plan, le bilan de celui qui se prétendait Jupiter est à ce point calamiteux qu’on ne peut qu’hésiter sur la cause tant les faits sont incontestables : ou c’est voulu, et le mondialiste exalté a décidément voué notre pays à la disparition, ou c’est la conséquence d’une ineptie criminelle, d’une incompétence abyssale. Pour nous en tenir au premier devoir de l’Etat qui selon Montesquieu est d’assurer la liberté des citoyens, c’est-à-dire leur sûreté par la sécurité des personnes et des biens et le bon fonctionnement de la justice, une conclusion s’impose : l’impuissance de l’action publique est éclatante, l’Etat a perdu sa souveraineté à l’extérieur et son autorité à l’intérieur, la France a vu pâlir son éclat, les Français ont été dépouillés de leur fierté nationale.

Une fois de plus, durant l’été 2023, le marronnier de la surpopulation carcérale est venue attendrir l’opinion publique sur la vie des détenus, quand c’est l’incurie de nos dirigeants qu’elle met en cause. La France est classée entre la Roumanie et la Grèce parmi les Etats où les prisons débordent : ce voisinage est l’un des signes du déclin de notre pays. En fait, ce n’est pas le nombre des prisonniers qui pose problème, puisque beaucoup de condamnés échappent à la prison en raison du laxisme des juges, de leur politisation ou encore de leur gestion hôtelière de l’emprisonnement, non, c’est le nombre insuffisant de cellules que l’Etat n’a pas augmenté alors que la population et le taux de délinquance et de criminalité croissaient. Pour comble, l’Etat finance même l’existence d’une Autorité administrative, le Contrôleur des lieux de privation de liberté, qui souligne dans ses rapports combien les droits des détenus sont insuffisamment respectés, faute de place. Actuellement, le “Contrôleur” est Dominique Simonnot, ancienne journaliste de Libération et du Canard enchaîné, nommée par Macron que les imbéciles imaginent de droite, et qui se fait un plaisir de dénoncer les conditions d’incarcération. L’Etat est-il masochiste ou se moque-t-il éhontément du peuple qu’il est chargé de protéger ?

Les taux de délinquance et de criminalité justifient amplement un système pénal sévère et cohérent. Malheureusement, les lois ne sont pas appliquées, et les peines symboliques, comme le sursis, le bracelet électronique ou le dérisoire rappel à la loi permettent au ministre de dire qu’il y a eu une réponse pénale…  dénuée du moindre effet dissuasif ! Le travail n’est pas obligatoire, et les travaux d’intérêt général sont organisés sans la rigueur nécessaire. Or, le tableau est édifiant : Les vols qualifiés et de voitures sont trois fois plus élevés que chez nos voisins, la France est aussi le pays où il y a le plus d’homicides : 12,9 par million d’habitants, 8,7 en Allemagne, 6,3 en Espagne, et seulement 4,9 en Italie ! Face à cette angoissante montée , la justice, entravée par un syndicalisme militant, n’a pas non plus les effectifs nécessaires : sur la période 2019-2021, pour 18 juges professionnels pour 100.000 habitants dans l’UE, seulement 11,1 juges en France. L’Allemagne comptait 26,4 juges pour 100.000 habitants, et l’Italie 15,3. En revanche, la France se situe juste au-dessus de la moyenne européenne pour le nombre de policiers pour 1000 habitants : 3,3 contre 3,2 pour l’UE. En Allemagne, où la police est beaucoup plus décentralisée qu’en France, ce chiffre est juste en dessous de la moyenne européenne à 3, mais il est de 3,6 policiers pour 1000 habitants en Espagne, et supérieur à 4 en Italie. Seulement, dans notre pays, une grande partie des policiers et des gendarmes est vouée au maintien de l’ordre en raison de la fréquence des manifestations violentes et des émeutes de quartiers, comme celles qui ont suivi la mort à Nanterre d’un récidiviste du refus d’obtempérer. Le policier incriminé est toujours en prison, les auteurs du lynchage à Stains d’un policier, qui poursuivait un voyou, sont eux en liberté ! Cette situation contraire à la justice et au bon sens est le symbole d’un pays cul par dessus tête !

25% des hôtes de nos prisons sont étrangers quand ils ne sont que 10% en France. Le lien entre l’immigration et la délinquance était tabou. Il est devenu une cruelle évidence, accrue par la zone grise des Français de papier, souvent double-nationaux ou immigrés non-assimilés, dont la densité dans certains quartiers constitue des enclaves étrangères, ces fameuses zones de non-droit qui sont perdues pour la République parce qu’elles ne se considèrent pas en France. Une autre religion, d’autres moeurs, d’autres lois, un trafic de drogues pour unique économie témoignent de cette scission. La police n’y pénètre qu’à son péril, et seuls les caïds peuvent rétablir l’ordre quand la chienlit nuit au trafic. Entre règlements de comptes et balles perdues, la population n’a qu’à fuir ou à se terrer ! Elle doit en tout cas se soumettre. L’insécurité menace les personnes, l’immigration menace l’existence même de la nation française en la vidant de son identité. Ceux qui la soutiennent soit par idéologie gauchiste, soit par calcul économique sont coupables de haute trahison. Sans doute pensent-ils que les Etats sont des terrains vagues dont les habitants sont interchangeables, des particules élémentaires dans un monde réduit à son économie. C’est au contraire l’identité culturelle produite par l’histoire qui crée la riche diversité de l’humanité. Alors que les Brics incarnent ce retour à la multipolarité des nations qui respectent leur identité, la France est gouvernée par une caste qui la nie et veut s’en défaire. Les chiffres prouvent cette trahison : 7 millions d’immigrés, 4 millions de titres de séjours valides, 330 000 arrivants par an selon Eurostat, auquel il faut ajouter 300 000 clandestins, soit 68% d’augmentation sur un an. Chaque vague de migrants à Lampedusa déclenche les sirènes de la compassion parce que leur nombre semble faible par rapport à celui de la population européenne, mais ce sont les flux qui comptent : 11000 migrants sur l’île en un jour, et 11000 naissances par jour en Europe !  L’immigration, c’est 3/4 de l’accroissement de la population, sans compter le changement interne dû au nombre de naissances plus élevé chez les immigrés. Les conséquences sont redoutables et démentent l’optimisme qui voit dans cet afflux une source de dynamisme : en 2022, 69% des vols, viols et violences physiques dans les transports publics d’Île-de-France sont le fait de migrants, 40% des contentieux administratifs sont liés à l’immigration, l’insécurité culturelle des Français qui se sentent étrangers chez eux s’étend, le niveau scolaire recule en raison des primo-arrivants, la France subit une dégradation sanitaire avec notamment de lourdes pathologies psychiatriques et doit faire face à des difficultés d’hébergement et de logement : le coût pour le pays de ce suicide collectif s’élève à 53 Milliards d’Euros selon Jean-Paul Gourévitch.

Face à cette réalité, il y eut d’abord le déni. Il y a maintenant les grands moulinets du ministre de l’intérieur, les discours de fermeté qui, à peine prononcés, s’effacent devant la ventilation des immigrés, jusque dans des villages pour éviter les regroupements insalubres en ville, et leur trop grande visibilité. Beaucoup sont des demandeurs d’asile qui profiteront de l’instruction de leur dossier pour disparaître dans la nature, ou ils deviendront des “OQTF” qui ne quitteront pas le territoire et dont certains commettront des crimes alors qu’ils ne devraient pas être là, comme ceux qui devraient être en prison et n’y sont pas, récidivent. Si on ajoute à ce tableau les nombreux faux mineurs isolés, en fait des adultes qui veulent s’installer pour plus tard faire venir leur famille au nom du regroupement familial, on a la mesure de ce qu’est devenue la France sous Macron : une chienlit coûteuse et suicidaire où il vaut mieux être un immigré clandestin qu’un citoyen en excès de vitesse ou un manifestant gilet jaune ! Macron, reprenant bêtement le poncif gauchiste des “années noires”, parlait de la “lèpre nationaliste”. Il n’y a malheureusement pas assez de nationalisme dans notre pays avachi, mais il y a une lèpre qui s’étend et contamine le pays depuis les banlieues des grandes villes jusqu’aux villes moyennes : l’insécurité d’une immigration incontrôlée et inassimilable, ses moeurs contraires aux nôtres, les trafics qui compensent son sous-emploi, la violence qui l’accompagne.

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