POUR HOLLANDE, LA FAMILLE, VOICI L’ENNEMIE !

téléchargement (33)La tempête souffle et l’esquif gouvernemental est désemparé. A force d’accumuler les taxes, y compris celles de ses prédécesseurs, alors qu’il a annulé d’autres mesures comme la défiscalisation des heures supplémentaires, le pouvoir a créé une vague de mécontentement qui le conduira inévitablement à un désastre aux municipales et au départ du Premier Ministre, après, ou peut-être avant. C’est un vent de révolte qui secoue le pays. On le voit en Bretagne par la violence des affrontements entre forces de l’ordre et manifestants. On l’entend dans les propos des personnes interrogées où se mêlent de  la colère et un certain mépris envers l’incompétence ou la déloyauté de ceux qui prétendent les diriger. “Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir” écrivait Rivarol. Or, on serait bien en peine de trouver une seule raison de respecter un exécutif qui accumule les mauvais résultats et multiplie les ordres et les contrordres avec un amateurisme consternant. “Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va” disait Sénèque. La question se pose de savoir si le pouvoir actuel a le moindre objectif clair capable de donner une cohérence à son action.

La réponse est, hélas, affligeante. Si l’on passe en revue les décisions prises et les actions entreprises jusqu’à leur terme, le seul fil conducteur qui subsiste, comme une sorte d’aveu d’un inconscient lourdement chargé, c’est une attitude systématiquement hostile à la Famille. Récemment encore la proposition faite à Léonarda de revenir en France sans sa famille montrait que la vie familiale était pour François Hollande un détail négligeable. La curieuse situation du “couple” élyséen qui installe dans les faits ce qui n’a, au plan politique, aucun degré de légitimité affiche le même mépris pour la famille traditionnelle. Chacun avait compris que la reconnaissance “officielle” du couple présidentiel n’avait de sens que si celui-ci était exemplaire de la cellule familiale. L’hypocrisie de Mitterrand était, à cet égard, un hommage du vice à la vertu. Si quelqu’un invoque l’évolution des modes pour justifier l’étrangeté actuelle, on pourra répondre que la mode d’une prétendue “première dame” peut aussi se démoder. Quand on veut résumer le bilan de 18 mois de pouvoir et chercher une réforme d’importance, là encore, on tombe sur le mariage unisexe, lequel est une absurdité anthropologique qui intéresse peu de monde, mais qui donne aux adversaires de la famille traditionnelle la joie incommensurable d’en détruire le fondement. La brutalité de la répression des opposants sous la responsabilité de Valls comparée au peu de forces déployées dans d’autres occasions trahissait bien la morgue du pouvoir à l’encontre des défenseurs de la famille. On peut encore souligner l’arrogance du ministre de l’Education Nationale qui prétend donner pour mission à celle-ci “d’arracher l’enfant au déterminisme familial”, en inscrivant, par exemple,  dans les programmes les préjugés idéologiques chers aux socialistes comme la “théorie du genre” et autres fadaises.

Mais, parmi les improvisations fiscales apparemment ciblées sur les “riches” et souvent l’objet de reculades spectaculaires, une ligne anti-familiale se dessine sur laquelle le pouvoir ne revient qu’avec réticence. La France avait mis en place en 1945 une politique familiale innovante et exemplaire qui n’avait jamais été remise en cause et pouvait être invoquée pour expliquer l’exception démographique française. Sa philosophie reposait sur l’idée que cette politique n’était pas inscrite dans un souci de redistribution sociale mais était résolument familialiste et nataliste et jouissait à ce titre de l’autonomie. Il n’aurait pas été absurde qu’elle bénéficiât d’une préférence nationale et fût financée par la solidarité des impôts plutôt que par les charges pesant sur le travail. Ce second point était l’objet de la TVA sociale abandonnée, comme par hasard, par la majorité de gauche. En revanche, celle-ci détricote assez méthodiquement la spécificité de la politique familiale. L’idée constamment évoquée par nos gouvernants d’exclure de son bénéfice les ménages situés au-dessus d’un certain seuil, soit pour boucher les trous  du budget, soit pour aider les plus modestes, est une trahison de l’esprit de cette politique qui voulait qu’un enfant en plus, dans un ménage disposant d’un certain niveau de ressources, ne le pénalise pas, par rapport à un foyer comparable par ses revenus mais ayant moins d’enfants à charge. Le déficit de 2,5 Milliards de la branche famille est fictif. Les comptes devraient se rééquilibrer mécaniquement entre 2016 et 2019. C’est la ponction créée arbitrairement par l’Etat pour financer par le biais de la CNAF les majorations de retraite des parents de trois enfants et plus qui l’a creusé. En revanche, l’abaissement du plafond du quotient familial de 2000 à 1500 Euros va toucher 13% des foyers fiscaux soit 1 300 000 ménages qui appartiennent essentiellement aux classes moyennes. La suppression de l’avantage fiscal lié aux frais de scolarité a été abandonnée de justesse à l’Assemblée par une majorité aux abois et paniquée par l’impopularité gouvernementale. Certes les mesures inscrites dans le budget pour l’année 2014 sont en deçà du plan en quatre points annoncé parle Premier Ministre au printemps dernier : Quotient familial, Prestation d’Accueil du Jeune Enfant, Congé parental et Frais de scolarité, mais la cohérence était pour une fois présente et consistait dans une réintégration de la politique familiale dans la politique sociale. Ce gouvernement est clairement par son idéologie un adversaire de la famille et de la liberté qu’elle abrite.

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10 commentaires

  1. Vous dites juste M. Vanneste. Le seul axe certain de la politique actuelle du gouvernement, c’est détruire la famille ainsi que promouvoir l’avortement, la pornographie et lhomosexualité. Les seules autres actions, au demeurant fort brouillonnes, visent maladroitement à garder le pouvoir aussi longtemps que faire se pourra.

  2. Lu dans The Pink Swastika, écrit par Scott Lively et Kevin Abrams:

    With Roehm’s backing, Hitler became the first president of the party in 1921 (ibid.:21) and changed its name to the National Socialist German Worker’s Party. Soon after, Rossbach’s Storm Troopers, the SA, became its military arm. In his classic Nazi history, The Rise and Fall of the Third Reich, author William Shirer describes Roehm as “a stocky, bull-necked, piggish-eyed, scar- faced professional soldier…[and] like so many of the early Nazis, a homosexual”
    ……Betraying his roots in the “Butch” faction of the German “gay rights” movement, Roehm viewed homosexuality as the basis for a new society. Louis Snyder writes that Roehm “projected a social order in which homosexuality would be regarded as a human behavior pattern of high repute…he flaunted his homosexuality in public and insisted that his cronies do the same. What was needed, Roehm believed, was a proud and arrogant lot who could brawl, carouse, smash windows, kill and slaughter for the hell of it. Straights, in his eyes, were not as adept in such behavior as practicing homosexuals” (Snyder:55). “The principle function of this army-like organization,” writes historian Thomas Fuchs, “was beating up anyone who opposed the Nazis, and Hitler believed this was a job best undertaken by homosexuals” (Fuchs:48f).
    The Community of the Special (CS) asserted that male homosexuality was the foundation of all nation-states and that male homosexuals represented an elite strata of human society. The CS fashioned itself as a modern incarnation of the warrior cults of ancient Greece. Modeling themselves after the military heroes of Sparta, Thebes and Crete, the members of the CS were ultra-masculine, male-supremacist and pederastic (devoted to man/boy sex).
    ….One of the keys to understanding both the rise of Nazism and the later persecution of some homosexuals by the Nazis is found in this early history of the German “gay rights” movement. For it was the CS which created and shaped what would become the Nazi persona, and it was the loathing which these “Butches” held for effeminate homosexuals (“Femmes”) which led to the internment of some of the latter in slave labor camps in the Third Reich.
    The “Butch” homosexuals of the CS transformed Germany. Their primary vehicle was the German youth movement, known as the Wandervogel (Rovers or Wandering Youth).
    ….Rising spontaneously in the 1890s as an informal hiking and camping society, the Wandervogel became an official organization at the turn of the century, similar to the Boy Scouts. From early on, however, the Wandervogel was dominated and controlled by the pederasts of the CS. CS co-founder Wilhelm Janzen was its chief benefactor, and its leadership was rife with homosexuality. In 1912, CS theorist Hans Blueher wrote The German Wandervogel Movement as an Erotic Phenomenon which told how the organization was used to recruit young boys into homosexuality.
    ….During World War I, the greatest hero of the German youth movement was Gerhard Rossbach. Described by historian Robert G. L. Waite as a “sadist, murderer and homosexual,” Rossbach was “the most important single contributor of the pre-Hitler youth movement” (Waite,1969:210). More importantly, Rossbach was the bridge between the Wandervogel and the Nazi Party.
    ….Rossbach’s adjutant was Edmund Heines, noted for his ability to procure boys for sexual orgies. Ernst Roehm, recruited by Rossbach into homosexuality, later commanded the Storm Troopers for the Nazis, where they were more commonly known as the SA (an acronym for Sturmabteilung).
    While Adolf Hitler is today recognized as the central figure of Nazism, he was a less important player when the Nazi machine was first assembled. Its first leader was Ernst Roehm. Homosexual historian Frank Rector writes that “Hitler was, to a substantial extent, Roehm’s proteg�” (Rector:80). Roehm had been a captain in the German army. Hitler had been a mere corporal. After World War I, Roehm was highly placed in the underground nationalist movement that plotted to overthrow the Weimar government and worked to subvert it through assassinations and terrorism. In The Order of the Death’s Head, author Heinz Hohne writes that Roehm met Hitler at a meeting of a socialist terrorist group called the Iron Fist and “saw in Hitler the demagogue he required to mobilize mass support for his secret army” (Hohne:20). Roehm, who had joined the German Worker’s Party before Hitler, worked with him to take over the fledgling organization. With Roehm’s backing, Hitler became the first president of the party in 1921 (ibid.:21) and changed its name to the National Socialist German Worker’s Party. Soon after, Rossbach’s Storm Troopers, the SA, became its military arm. In his classic Nazi history, The Rise and Fall of the Third Reich, author William Shirer describes Roehm as “a stocky, bull-necked, piggish-eyed, scar- faced professional soldier…[and] like so many of the early Nazis, a homosexual”
    Betraying his roots in the “Butch” faction of the German “gay rights” movement, Roehm viewed homosexuality as the basis for a new society. Louis Snyder writes that Roehm “projected a social order in which homosexuality would be regarded as a human behavior pattern of high repute…he flaunted his homosexuality in public and insisted that his cronies do the same.
    The favorite meeting place of the SA was a “gay” bar in Munich called the Bratwurstglockl where Roehm kept a reserved table (Hohne:82). This was the same tavern where some of the earliest formative meetings of the Nazi Party had been held (Rector:69). At the Bratwurstglockl, Roehm and associates-Edmund Heines, Karl Ernst, Ernst’s partner Captain Rohrbein, Captain Petersdorf, Count Ernst Helldorf and the rest-would meet to plan and strategize. These were the men who orchestrated the Nazi campaign of intimidation and terror. All of them were homosexual

    Indeed, homosexuality was all that qualified many of these men for their positions in the SA. Heinrich Himmler would later complain of this: “Does it not constitute a danger to the Nazi movement if it can be said that Nazi leaders are chosen for sexual reasons?” (Gallo:57). Himmler was not so much opposed to homosexuality itself as to the fact that non- qualified people were given high rank based on their homosexual relations with Roehm and others. For example, SA Obergruppenfuhrer (Lieutenant General) Karl Ernst, a militant homosexual, had been a hotel doorman and a waiter before joining the SA. “Karl Ernst is not yet 35,” writes Gallo, “he commands 250,000 men…he is simply a sadist, a common thug, transformed into a responsible official” (ibid.:50f).
    This strange brand of nepotism was a hallmark of the SA. By 1933 the SA had grown far larger than the German army, yet the Vikingkorps (Officers’ Corps) remained almost exclusively homosexual. “Roehm, as the head of 2,500,000 Storm Troops,” writes historian H.R. Knickerbocker, “had surrounded himself with a staff of perverts. His chiefs, men of rank of Gruppenfuhrer or Obergruppenfuhrer, commanding units of several hundred thousand Storm Troopers, were almost without exception homosexuals. Indeed, unless a Storm Troop officer were homosexual he had no chance of advancement” (Knickerbocker:55)……………..For a monthly salary of 200 marks he kept Roehm supplied with new friends, his main hunting ground being Geisela High School Munich; from this school he recruited no fewer than eleven boys, whom he first tried out and then took to Roehm” (Hohne:82).
    In 1945 a Jewish historian by the name of Samuel Igra published Germany’s National Vice, which called homosexuality the “poisoned stream” that ran through the heart of Nazism. (In the 1920s and 30s, homosexuality was known as “the German vice” across Europe because of the debaucheries of the Weimar period.) Igra, who escaped Germany in 1939, claims that Hitler “had been a male prostitute in Vienna at the time of his sojourn there, from 1907 to 1912, and that he practiced the same calling in Munich from 1912 to 1914” (Igra:67). Desmond Seward, in Napoleon and Hitler, says Hitler is listed as a homosexual in Viennese police records.

  3. A Daniel MACREZ
    Il vaut peut-être mieux que vous ne sachiez pas. Le livre que cite Thibault Loosveld détaille par le menu les pratiques homosexuelles au sein de l’élite du IIIème Reich. Inutile de dire qu’il est à l’index de toutes les associations bien-pensantes, oulah, et que la gauche frôle l’infarctus à chaque fois qu’il en est question. D’aucuns penseraient même à lyncher son auteur, c’est dire.
    A Thibault Loosveld
    Mis à part l’intérêt indéniable du sulfureux ouvrage de Scott Lively, quel rapport avec ce que Christian Vanneste expose dans l’article ?

  4. @ Daniel Macrez:

    Pour compléter ces extraits de The Pink Swastika, j’affirme que les bagues portées au doigt par Hermann Goering, ses bottes à talons et son rouge à lèvres furent des stimuli destinés non point du tout aux femmes… Quant aux autodafés du national-socialisme, ils servirent à détruire les rapports de police consignant la pédérastie ou l’homosexualité des chefs nazis afin de normaliser ces comportements sexuels.

    @ Léa:

    En France, le combat clientéliste tendant à normaliser l’homosexualité ou la pédérastie est mené par le parti socialiste.

    1. On peux constater que toute les puissances mondiales qui se sont succéder (l’égypte,assyrie,babylone,médo-perse,grèce,rome,anglo-américaine et …….)a la fin de leur domination ont donner les même CLIGNOTANTS de décadence.
      Le roi Salomon dit :” Qui a t’il de nouveau sous le soleil ” l’écclésiaste chap 1vers 9.
      L’apôtre Paul lui dit “Se prétendant être sage ils sont devenues FOU”
      romain chap 1 vers 22

      L’abcès il faudra bien le PERCER un jour et nettoyer la plaie.

  5. ça ne sera pas publié mais je balance quand même : marre quand on est célibataire sans enfants de payer tant d’impôts en proportion de nos revenus aussi maigres soient-ils! si nous on est dans la précarité, l’Etat s’en fout!
    A fortiori, les célibataires homo en ont assez de payer des impôts pour des familles homophobes qui leur crachent dessus en remerciements 🙁

    1. Il faut au contraire faire connaître ce “genre” d’avis qui négligent l’intérêt général. Le célibataire surimposé parce qu’il consomme forcément moins qu’une famille nombreuse sera bien content de voir sa retraite payée par les enfants des autres.

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