PEUPLE ET POLITIQUE : le DIVORCE du PRINTEMPS FRANCAIS !

téléchargement (11)Le Peuple existe. Il a occupé l’avenue bien nommée de la Grande Armée. L’acharnement de la hiérarchie policière à obéir aux ordres ne changera pas les faits et les images d’une foule immense, compacte, vibrante et généreuse. On ne souligne pas suffisamment l’origine de la surprise du pouvoir devant cette mobilisation. La médiocrité du personnel politique lui fait supposer que l’intérêt seul motive les citoyens. La politique est devenue un marché. Les professionnels repèrent les clientèles-cibles et ajustent leurs produits et plus encore leur “pub”, puisque le “produit” politique, c’est 95% de “com” et 5% de réalisation. Que des centaines de milliers de Français, complètement désintéressés, puissent venir de loin uniquement pour défendre une conception de la famille, du droit des enfants, une vision de leur pays, de sa civilisation, et dans le fond, une certaine idée de l’humanité, est incompréhensible pour cette génération d’apparatchiks qui ont fait de la politique un métier. En raison du poids médiatique du lobby homosexuel, de la paresse qui préfère descendre les pentes plutôt que les remonter, de la facilité intellectuelle qui  confond le progrès et la nouveauté, la gauche a décidé, rien que çà, de dynamiter l’Anthropologie. C’est moderne, çà ne coûte rien, çà distrait des problèmes qu’on ne peut pas résoudre, çà va satisfaire un segment de marché peu nombreux, mais “moteur”, et qui prospère dans tous les pays comparables. La résistance sera marginale, ringarde, maladroite, réduite aux catholiques les moins branchés et à l’extrême-droite : du gagnant-gagnant.

Raté ! Le peuple existe et il est revenu encore plus mobilisé que le 13 Janvier, pour faire la nique au mépris qu’il avait essuyé lors de la première manifestation. Il est venu, bon-enfant, et une fois encore on lui a montré qu’il n’était pas le bienvenu chez lui. On lui a interdit les Champs-Elysées, on l’a obligé à beaucoup marcher, on l’a parqué, puis on l’a matraqué et gazé. Alors, ce qui était un rassemblement pour la Famille est devenu une révolte contre un pouvoir hautain, cynique et méprisant. Les slogans n’appelaient plus au retrait de la loi mais au départ du Président. Un frisson de printemps parcourait la foule. Les concurrents de la firme en place étaient présents. Eux non plus n’avaient pas prévu pareille levée en masse. Ils avaient pris des positions différentes, parfois en fonction d’une curieuse confusion entre leur vie privée et l’intérêt général, le plus souvent en regard du marché électoral de leur implantation locale. Après avoir flatté pendant dix ans le lobby gay et accueilli au sein de l’UMP Gaylib, les boutiquiers de la “droite” se disaient : notre électorat, en dehors des grandes villes, est hostile à la loi. On va s’y opposer. Elle passera, et comme le Partido Popular en Espagne, on n’y reviendra pas.

Raté aussi ! Le peuple existe ! Il tient à ses valeurs nationales. Les Trois Couleurs et la Marsellaise s’étaient invitées, et avec elles, un souffle de printemps, de printemps français. La référence est claire. Un printemps politique, çà n’est pas une alternance entre les pourris d’hier et les corrompus d’aujourd’hui, çà n’est pas le remplacement d’un arrivisme brouillon par une ambition sans talent, c’est un changement de système et  une mise en congé de ceux qui y prospèrent. La dénaturation du mariage aura conduit à un divorce entre le Peuple et ceux qui le dirigent. Depuis plus de trente ans la politique française est allée d’échec en échec. Elle n’a cultivé qu’une insigne médiocrité. Dans le champ de ruines de cette politique, il subsistait un édifice solide, celui de la famille, l’un des vecteurs de la relative bonne santé démographique du pays. Le pouvoir s’y attaque de tous les côtés, par la face de l’institution, et par celle du financement. Autour, une gouvernance économique irresponsable achève notre industrie. L’Etat-Providence étouffe dans la mauvaise graisse des dépenses publiques excessives et des prélèvements obligatoires insupportables. Les missions prioritaires de l’Etat régalien ne sont plus remplies : maîtrise de l’immigration, justice, sécurité. La Grande Muette, l’Armée à laquelle on demande tant, sera néanmoins la principale victime, évidemment silencieuse, des restrictions budgétaires. Pendant ce temps, nos ministres vont aller parler anglais dans une Europe qu’ils ont contribué à transformer en monstre froid, tentaculaire, contraignant et inefficace. Devant cette situation désastreuse, l’Italie a peut-être montré le chemin, et pour nos dirigeants, ceux d’avant, et ceux de maintenant, ce devrait être celui de la sortie ! C’est cette direction que la clameur de dimanche a clairement indiquée ! Pendant qu’elle se faisait entendre, une minorité d’électeurs se rendaient aux urnes dans l’Oise et manifestaient autrement leur divorce d’avec le système.

 

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6 commentaires

  1. De Gaulle avait dit, en son temps, “les Français sont des veaux dimanche nous avons montré que ce n’était pas le cas pour tous…

    Le gouvernement actuel prétend nous imposer d’une façon totalitaire un changement de civilisation dont nous ne voulons pas, porté pour un groupe extrémiste ultra-minoritaire mais trés actif; non content de tenter de faire passer en force un projet de loi absurde, il persiste et signe en imposant dès l’école primaire d’enseigner la théorie du “genre” qui prétend manipuler nos enfants en leur interdisant de se sentir fille ou garçon, comme si les enfants d’aujourd’hui n’étaient pas déjà assez perturbés par la société en déliquescence dont ils héritent: divorces facilités, familles décomposé&s, pères irresponsables, mères laissées sans ressources, souvent avec la participation de juges qui se veulent progressistes (comme si le “progrès était toujours positif; une épidémie mortelle peut aussi progresser…), manque d’éducation aux valeurs (il n’y a pas de droits sans devoirs) et de culture…
    Hollande, je ne dirais pas la président, car il a amplement prouvé qu’il se refusait à être celui de tous les Français, continue sur la pente fatale qui mène à la barbarie
    Nous ne l’acceptons pas, nous attendons la relève de ces politiciens magouilleurs qui enterrent la démocratie

  2. Si la théorie du genre pulvérise le patriarcat sexiste et homophobe, alors OUI!
    Vive le modèle suédois et son éducation qui commence par des jouets non sexués!

    J’ai offert un poupon et une poussette à mon petit neveu, à la demande des parents, car cela favoriserait le fait de devenir un bon père plus tard et de ne pas avoir honte de montrer sa tendresse. J’ai offert une petite moto à sa soeur qui raffole de voitures mais aussi de poupées, rien n’est orienté de la part des parents car les jouets sont mis en commun et chacun joue avec ce qu’il veut. Bien entendu, la fille ne sera pas conditionnée aux couleurs roses et à devenir une bonniche, cela va sans dire, les jeux d’éveil pour tous et un encouragement particulier à la fille à s’intéresser au bricolage, aux résolutions de problèmes, etc…

    Tout commence par l’éducation familiale puis scolaire, très tôt et c’est là qu’il faut agir rapidement afin de ne pas se retrouver avec les mêmes sempiternelles filières professionnelles sur-féminisées et sous-payées. La mixité doit être de mise partout et la parité salariale une priorité à l’heure où tant de femmes seules se retrouvent avec de minables salaires, des temps partiels imposés et des emplois stéréotypés dévalorisés. L’indépendance économique = liberté de choix de vie, c’est vital pour tous et toutes surtout 😉

    1. La théorie du genre est sans doute l’idéologie la plus stupide que j’ai rencontrée. C’est une idéologie c’est-à-dire un discours qui se présente comme un savoir alors qu’il ne vise qu’un enjeu de pouvoir. Le sexe est une réalité physique, biologique, physiologique et jusqu’à un certain point psychologique. Les statuts et les rôles sexués sont des faits sociaux évidemment plus relatifs. Ce discours mélange ces deux niveaux pour transférer la relativité du second sur le premier. C’est soit un mensonge grossier, soit un outil au service des revendications des activistes homosexuels, les deux n’étant pas incompatibles. La réalité des deux sexes est un fait scientifique indiscutable. C’est ensuite à la société d’appuyer selon ses moyens et ses objectifs sur cette réalité, la réalité dérivée des statuts et des rôles. Ceux-ci visent aujourd’hui à l’égalité, mais ils doivent aussi tenir compte des différences et de la complémentarité entre les deux sexes.

  3. @ Monsieur le Député:

    ” L’acharnement de la hiérarchie policière à obéir aux ordres ne changera pas les faits et les images d’une foule immense, compacte, vibrante et généreuse. ”

    Craignant que son château soit assiégé, le président socialiste s’empressa de changer le préfet de police après son élection mais l’Histoire ne dit pas encore si François Hollande, après avoir entendu le tonnerre, vit l’apparition des nornes fatales Ségolène, Valérie et Julie.

  4. je ne comprends pas ce qu’est la théorie des genres, on est ce que l’on nait avec ce que l’on a entre les jambes le reste est le produit de la masturbation mentale de quelques uns .
    les vessies ne sont pas des lanternes !

  5. En effet Josette, vous ne comprenez rien! on nait avec un sexe mais après certains y attribuent des stéréotypes sexistes. Exemple : le balai et le torchon sont les prolongements naturels des bras féminins.
    Cela commence par ces jouets et ces couleurs : rose bonbons, dinettes, planches à repasser, etc…
    Alors que certaines enseignes (enfin!!!) mettent l’accent avant tout sur les jeux d’éveil POUR TOUS et à part les poupées (et encore il y a des poupons pour garçons), pas de couleur stigmatisante ou alors même modèle de moto ou de voiture avec du rose ou du bleu ou une couleur neutre.
    Ce sont les parents qui influencent le choix de leurs petits, alors l’attitude intelligente, surtout pour l’émancipation des filles, est de laisser le choix entre tous les types de jouets.

    Je n’ai pas eu besoin de la mode de la théorie des genres pour appliquer tant que faire se peut l’égalité au quotidien, y compris au travail en bannissant le “mademoiselle” dans les courriers (merci M. Fillon de l’avoir supprimé aussi dans une note aux fonctionnaires!). J’avais rédigé un mémoire il y a 20 ans sur la stéréotypisation des métiers dans une entreprise chimique, de l’ouvrière à l’ingénieure : tout était fait pour séparer hommes et femmes et surtout moins payer ces dernières 🙁
    Le combat continue hélas. L’excellent ouvrage de Baudelot/Establet (“Allez les filles!”) de …1992…reste d’actualité.

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