Hollande plus dangereux qu’Aubry ?

Les députés UMP sont presque unanimes: François Hollande est, pour eux, le candidat le plus dangereux à gauche dans la perspective de 2012. (…) Dangereux, François Hollande? «Oui, parce qu’il est corrézien!» ironise Françoise de Panafieu (Paris), qui voit en lui «un vrai radical socialiste». «C’est un homme qui est capable de rassembler car il ne donne pas le sentiment d’être sectaire. Ce qui ne l’empêche pas d’être un élu ancré à gauche», poursuit-elle. «Hollande peut mordre sur l’électorat modéré et centriste», confirme Christian Vanneste (Nord).

♦ Le Figaro, samedi 25 juin 2011

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15 commentaires

  1. Martine Delors restera dans l’histoire politique comme la première secrétaire du PS qui fit voler en éclats le secret du vote aux élections internes.
    Qu’il s’agisse d’un faux-semblant pour faire débattre les candidats socialistes ou alors d’un projet de loi retirant à l’électeur son indépendance, je laisse imaginer aux Français quelles en seraient les conséquences pour leur Démocratie http://www.nouvelle-caledonie.gouv.fr/sections/derniers_communiques/21_juin_2011_electio/downloadFile/attachedFile_2/2_Tableau_annexe_de_l_Ar._447_du_21_juin_2011-1.pdf?nocache=1308696229.49 !

  2. Après l’archange Ségolène qui, un soir de mai 2007, déclara: “N’ayez pas peur”, c’est maintenant au tour de Martine Delors d’annoncer sa candidature en salle Saint-Sauveur.
    Attention, toutefois, car la mairesse de Lille distribue des pains et elle est aussi capable de multiplier… les bulletins de vote !

  3. M. HOLLANDE dangereux ?

    En quoi exactement ? Chez moi, on l’a toujours appelé “Monsieur moins 2%” (parce qu’à chaque fois qu’il passait dans les médias il faisait perdre 2% de voix à son parti !) !

    Et après ce qu’il a fait à Ségolène – autant la candidate je m’en moque, autant la trahison qu’elle a vécu (en plus médiatiquement) c’est terrible – je ne vois pas bien qui irait voter pour lui.

    Homme infidèle à sa femme = mauvais parti pour la France. Suffit de voir M. SARKOZY…

    Sinon, pour ce qui est de l’électorat “centriste”, celui ci est beaucoup plus tenté par M. BAYROU, si l’on s’en réfère aux sondages. Ce qui pose pas mal de souci à M. BORLOO – qui croit qu’on peut être frappé d’amnésie en deux minutes – et à son compère M. MORIN, qui parce que mal traité par “la majorité” se lance dans le pamphlet, pas crédible pour un sou (il enlève sa veste plus vite que ne tire l’ombre de lucky luke !)

    Franchement, je ne vois pas bien pourquoi on vous interroge sur “le candidat le plus dangereux”. Pense t on sincèrement que cela puisse avoir une incidence sur le vote final ?

    Et puis, quand bien même cela serait, je trouve vraiment lassant qu’on parle de la “personnalité” d’un candidat à l’élection présidentielle, quand on oublie de parler “programme” et…Bilan, pour ce qui vous concerne M. VANNESTE.

  4. Et ce soir, Martine Delors a encore dénoncé “la capitulation de la France devant l’Allemagne”. Or, lorsque le traité de Nice fut signé en février 2001, Martine Delors était dans le gouvernement de l’un des enfants du lavaliste Robert Jospin: Martine Delors est une vraie socialiste… qui bat sa coulpe sur la poitrine des autres !

  5. On n’est plus dans une affaire à 1 euro pour reprendre l’appréciation portée par Jean-Marc Ayrault sur la condamnation pour injure de son ministre du redressement productif Arnaud Montebourg mais plutôt dans des enjeux portant sur des centaines de milliers d’euros ! Alors que le président Hollande s’était engagé à une République et à un gouvernement exemplaire, le passé entrepreneurial de l’une de ses ministres resurgit.
    Avant d’être nommée ministre de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso a été directrice commerciale de l’entreprise iséroise Corys S.A et membre du conseil d’administration de Corys Groupe de 1989 à 1995. Dans cette start-up créée par Michel Destot, l’actuel député-maire (PS) de Grenoble, elle était en charge des projets européens de recherche et développement, pour améliorer la sûreté des centrales nucléaires et thermiques.
    Présentée sur son site comme « un des acteurs mondiaux de référence dans le domaine des simulateurs », tant dans le domaine du nucléaire que des transports, la start-up n’a pas fait preuve d’une gestion très orthodoxe si l’on en croit le rapport d’expertise judiciaire datant du 25 mars 1999 que nous nous sommes procuré (voir doc). En 1997, 2 ans après le départ de Michel Destot, son PDG fondateur devenu maire de Grenoble, la société (dont il était resté actionnaire) déposait le bilan avec un passif estimé à 120 millions d’euros, plus que le chiffre d’affaires de ses meilleures exercices.

    “Il ne s’agissait pas d’erreur de comptabilité mais de millions de francs complètement inventés”

    Mandatés en 1998, les experts judiciaires MM Martin et Zimero, du SRPJ de Lyon, ont mené une enquête préliminaire sur la comptabilité de l’entreprise du fait de présomptions de « présentation de comptes annuels non fidèles et escroquerie ». Un rapport accablant. Il démontre que les comptes de la start-up ont commencé à être dans le rouge quand Michel Destot et Geneviève Fioraso étaient encore aux manettes : “on constate, explique-t-il, que la société se trouve dans une impasse financière dans le courant de l’exercice 1995. On peut de ce fait penser que la société Corys SA se serait trouvée en cessation de paiement courant 1995, si elle avait respecté les règles régissant le financement des entreprises.»
    Le rapport épingle de graves fautes de gestion et la « surestimation des résultats comptables des exercices 1994 et 1995 » (…)
    Qu’une start-up ne rencontre pas le succès peut naturellement arriver. Mais des dissimulations de l’entreprise sont évoquées par l’expertise. Le rapport explique ainsi que la société dont Madame Fioraso était l’une des administratrices a notamment perçu des fonds européens dans le cadre d’un contrat signé avec l’École Polytechnique de Lausanne et trois instituts et universités. Il était prévu que Corys perçoive les fonds et les répartisse entre les partenaires. Hélas, en raison du redressement de la start-up, un versement de 395.362 Écus (soit 381 000 euros) de la communauté Européenne a été perçu par Corys et jamais reversé aux universités et instituts…
    En outre, ce rapport indique également que l’entreprise avait reçu de l’argent public de la recherche (l’ANVAR) pour un montant de 3 000 000 de Francs (457 000 euros) sur un faux bilan (voir ci-dessous). Une somme jamais remboursée puisque la société a déposé son bilan en 1997 alors qu’elle devait commencer à rembourser en 1999.

    Ceci est lisible sur http://www.tahititoday.com/

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