Cantonales dans la 10è circonscription du Nord : appel à voter du député Vanneste

A la veille des élections cantonales, j’appelle les électrices et les électeurs à voter pour les candidats de l’Union pour un Mouvement Populaire, Gérald DARMANIN dans le canton nord-est, et Gustave DASSONVILLE, dans le canton nord.

La France a plus que jamais besoin de réformes qui doivent nous faire éviter les démagogies de gauche et d’extrême droite. Le département, depuis fort longtemps entre les mains d’un PS particulièrement sectaire, pratique ici les recettes nocives du socialisme : alourdissement de la fiscalité et absence de dynamisme économique. Les résultats sont là : un chômage qui atteint des records dans notre pays (13,1% dans le Nord, et 9,2% en France métropolitaine).

Il est plus que temps de mettre fin à ce pouvoir local qui oppose un frein suicidaire à la réforme nécessaire du pays.

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17 commentaires

  1. Tiens…Un candidat qui assume le financement de sa campagne (et ses convictions ?)
    http://www.geralddarmanin.fr/

    Et un autre, qui lui, ne les assume pas du tout. Où est le sigle UMP ? Je suis peu être un peu réac, mais je crois que lorsqu’on est “sponsorisé” par un parti, ce parti doit exiger sa présence sur l’affiche de candidature de ceux qu’il soutient.
    http://www.gustavedassonville.fr/

    “La France”

    Il n’est plus question d’élection “purement locale” (dixit Copé) ?

    “a plus que jamais besoin de réformes qui doivent nous faire éviter les démagogies de gauche et d’extrême droite.”

    Le canton a désormais le pouvoir législatif ? Depuis quand ?

    “Le département, depuis fort longtemps entre les mains d’un PS particulièrement sectaire, pratique ici les recettes nocives du socialisme : alourdissement de la fiscalité et absence de dynamisme économique. Les résultats sont là : un chômage qui atteint des records dans notre pays (13,1% dans le Nord, et 9,2% en France métropolitaine)”

    La fiscalité est du domaine de la loi. Le financement “local” procède des choix du Législateur ! En témoigne la bataille de la “taxe professionnelle”‘ !

    Pour le reste, M. VANNESTE…Le canton ne s’occupe pas de stratégie économique, prérogative de la…Région ! Et pour ce qui est du chômage, l’Etat en est, prioritairement, responsable. Qui va signer des traités européens encourageant la baisse des salaires et le dumping salariale (directive des services/anciennement bolkenstein) et favorise les délocalisations (traité européen engageant la Commission Européenne à favoriser les “nouveaux pays” en faisant venir NOS entreprises chez eux !)

    Le seul “travail” du département, en matière de chômage, c’est la redistribution du RSA ! La région est autrement plus “active” dans le domaine économique…Puisque, contrairement aux départements, elle en a la prérogative !

    Ne serait il pas possible, au PS comme à l’UMP du reste, de faire campagne sur des thématiques relatives au…Département ? Je commence à en avoir marre que certains parlent du nucléaire (national) du voile islamique (national), des écoles primaires (le département s’occupe des collèges, les primaires sont du domaine communal!) ou encore nous explique pouvoir s’occuper de sécurité…Oubliant (sans doute) quelles sont les compétences du département ! Activité sociale en premier lieu ! Suivi des transports ! (scolaires notamment) Et de la petite enfance ! (Crêches !)

    Pourrait on cesser de faire campagne sur des thématiques “nationales” ou “régionales” à l’UMP comme au PS…Tout en, hypocritement, parlant d’élection “purement locale” ? Devant se limiter à ces éléments “locaux” ?

    J’aimerais aussi que le député VANNESTE se rappelle qu’il est FRANCAIS. Et que, par conséquent, les “collectivités” n’ont aucun pouvoir semblable au land allemand ! Donc se décharger de ses propres responsabilités (en matière de fiscalité notamment) est pour le moins détestable !

  2. @ seb:

    ” Le seul “travail” du département, en matière de chômage, c’est la redistribution du RSA ! La région est autrement plus “active” dans le domaine économique…Puisque, contrairement aux départements, elle en a la prérogative ! ”

    C’est un travail que Rémy Pauvros ne faisait même pas !

  3. A Thibault :

    Remi Pauvros est un membre du PS, qui je crois est conseiller général à Maubeuge Nord, chargé prioritairement – par le président du département – des allocations du RSA, chose importante au niveau budgétaire, pour ledit département.

    Pour le reste, comme je n’habite pas le département de cet élu – qui a été réélu il me semble à plusieurs reprises – je ne vois pas bien la raison de votre commentaire.

    Dénoncez vous par cette ironie, dont vous êtes coûtumier, le cumul des mandats ?

    Si oui…Alors il convient de faire pareillement pour M. Lecerf, qui est à la fois sénateur et conseiller général.

  4. @ seb:

    ” Dénoncez vous par cette ironie, dont vous êtes coûtumier, le cumul des mandats ? ”

    C’est vous qui en fantasmez ! A la vérité, je rappelle que Rémi Pauvros refusait d’appliquer les dispositions législatives de paiement du RSA. Et la cause de ce refus trouvait sa source dans l’impunité judiciaire dont bénéficient systématiquement les élus de gauche du Nord-Pas-de-Calais http://www.frontnational.com/?p=6332.

  5. Voici une estimation affinée du Ministère de l’Intérieur à 20h35:

    •Autres 69.892 1,40%
    •MODEM 54.393 1,09%
    •Majorité présidentielle 298.199 5,96%
    •Union pour un Mouvement Populaire 788.959 15,76%
    •Divers droite 585.904 11,70%
    •Front National 712.387 14,23%
    •Extrême droite 4.849 0,10%

    Est-ce à dire que 50,24 % des électeurs qui se sont exprimés ont choisi des candidats de droite ? Eh bien… Oui !!!

  6. Soirée électorale en grève ce soir puisqu’à 21h les scores de la gauche sont loin d’être brillants http://elections.interieur.gouv.fr/CN2011/index.html. Alors, avec quelques heures d’avance, voici les gros titres des journaux bobos: Le Monde: “La République en crise”… Libération: “Le vote de la honte”… L’Humanité: “Il faut revoter !”… Charlie Hebdo: “Guéant truque les résultats”…

  7. Et on se souvient que notre Député proposa, avec d’autres Parlementaires, que seuls les deux candidats arrivés en tête à l’issue du premier tour puissent se maintenir http://elections.interieur.gouv.fr/CN2011/059/05961.html car, en identifiant de façon incontestable le demandeur de l’offrant de voix, les échanges de cantons entre les partis politiques auraient été simplifiés !

  8. “A la vérité, je rappelle que Rémi Pauvros refusait d’appliquer les dispositions législatives de paiement du RSA.”

    Auriez vous la bonté d’être plus clair, cher Thibault ? Si l’on ne connaît pas les griefs dont vous accablez un élu, comment se faire une idée sur vos récriminations ? Contrairement à vous, je ne visite pas tous les matins le site du FN.

    “Et la cause de ce refus trouvait sa source dans l’impunité judiciaire dont bénéficient systématiquement les élus de gauche du Nord-Pas-de-Calais http://www.frontnational.com/?p=6332.”

    Le FN se contente de formuler des hypothèses pour expliquer des décisions judiciaires. Il n’y a là, aucune preuve. En l’absence d’icelle, je ne peux que me référer à la DDHC : innocent jusqu’à preuve du contraire.

    “Voici une estimation affinée du Ministère de l’Intérieur à 20h35:

    •Autres 69.892 1,40%
    •MODEM 54.393 1,09%
    •Majorité présidentielle 298.199 5,96%
    •Union pour un Mouvement Populaire 788.959 15,76%
    •Divers droite 585.904 11,70%
    •Front National 712.387 14,23%
    •Extrême droite 4.849 0,10%”

    Sorry Thibault, voici la véritable estimation :

    Extrême gauche 25.746 0,51%
    Communiste 393.820 7,87%
    Parti de Gauche 47.905 0,96%
    Socialiste 1.245.290 24,87%
    Radical de Gauche 90.524 1,81%
    Divers gauche 304.904 6,09%
    Europe Ecologie/Les Verts 348.716 6,96%
    Ecologiste 12.827 0,26%
    Régionaliste 22.781 0,45%
    Autres 69.892 1,40%
    MODEM 54.393 1,09%
    Majorité présidentielle 298.199 5,96%
    Union pour un Mouvement Populaire 788.959 15,76%
    Divers droite 585.904 11,70%
    Front National 712.387 14,23%
    Extrême droite 4.849 0,10%

    “Est-ce à dire que 50,24 % des électeurs qui se sont exprimés ont choisi des candidats de droite ?”

    Oui…De “droite” mais incapables de s’entendre entre eux.

    Les “divers droite” étant souvent des “centristes” cachés – à Lyon, par ex, on ne dit pas que M. Mercier est un “centriste” mais “un membre de la droite modérée…Voire sociale” ! Faut il (vraiment) parler des oppositions existantes entre les soutiens d’un De Villepin, ceux de F. Bayrou, les soutiers de M. Sarkozy…Et bien sur la “reine” Martine ?

    L’UMP fait moins de 20% ! Pour le “premier parti de France” quelle claque ! Et tout çà pour, en plus, arriver à un score proche du FN…Parti, qui contrairement à l’UMP, ne dispose pas de “sortants” !

    Le plus intéressant étant, sans commune mesure, la participation éléctorale : moins de 50% ! A quand (la reconnaissance du) le vote blanc ?

    Pour ce qui est de l’UMP, force est d’observer que dans une demi-douzaine de cantons le parti disparaît purement et simplement du second tour… ce qui n’était jamais arrivé antérieurement !

    C’est pas grave…L’UMP continue de foncer dans le mur avec son “ni ni” ! (Tout le monde n’est pas Miterrand !)

    J’adore la COHERENCE (décidemment, en perdition) à l’UMP :

    -c’est affreux cette abstention, nous appelons les électeurs à voter dimanche prochain
    -il ne faut pas voter pour le FN ni pour le PS…Et préférer la pêche !

    Vous avez dit COHERENT comme discours ? Surtout que (l’UMP prend les sympathisants socialistes pour des idiots ?) en faisant le pari idiot d’appeler à l’abstention tout en appelant à voter dimanche prochain (et oui, la cohérence vous dis je !) les sympathisants FN ou/et PS ne risquent pas de beaucoup “aider” les “rescapés” UMP non élus au premier tour ! (Oui, il y en a !)

    Les résultats du PS ne sont, de leur coté, pas mirobolants (mais dépassent les 20% quand même) et prouvent (si l’on avait encore un doute) que la “gauche” n’a toujours rien à proposer au pays. (D’où la forte abstention)

  9. @ seb:

    ” Le FN se contente de formuler des hypothèses pour expliquer des décisions judiciaires. Il n’y a là, aucune preuve. En l’absence d’icelle, je ne peux que me référer à la DDHC : innocent jusqu’à preuve du contraire. ”

    C’est à dire que vous vous en remettez à la partialité et l’arbitraire des juges. Voici une preuve parmi tant d’autres de la politisation judiciaire corruptive dans le Nord-Pas-de-Calais: durant la semaine du 2 au 9 mars 2008, le candidat socialiste à l’élection municipale de Tourcoing viole l’article L 52-1 du code électoral en sortant un magazine de propagande politique. Que nous répondirent les juges du tribunal administratif ? Nous n’annulerons pas le scrutin car vous n’avez pas démontré en quoi cette violation a déterminé le vote de 960 électeurs: c’est une preuve impossible à fournir qui, de surcroît, n’est pas prévue dans le texte ! Mais, au sujet de procurations bidon au bénéfice de l’union calédonienne, le conseil des tas annule le scrutin des îles Loyauté du 10 mai 2009 au seul motif que l’article L 73 a été violé, peu importe que les 112 voix frauduleuses ne changent rien à la répartition des sièges.
    C’est la solution exactement inverse alors que le tribunal administratif de Lille est soumis à la jurispridence du conseil d’état ! Mas il est vrai que, dans le premier cas, c’est la droite qui réclame l’application de la loi ce qui explique lé déni de justice.

  10. @ seb:

    ” C’est pas grave…L’UMP continue de foncer dans le mur avec son “ni ni” ! (Tout le monde n’est pas Miterrand !) ”

    C’est vrai: François Mitterrand connaissait bien le maréchal Pétain et ses méthodes de diabolisation politique.

  11. “C’est à dire que vous vous en remettez à la partialité et l’arbitraire des juges.”

    Non. Je m’en remets à la DDHC. Et à la présomption d’innocence qu’elle renferme. Je n’ai aucune envie de voir ressurgir les tribunaux révolutionnaires où la loi des suspects était reine.

    “Voici une preuve parmi tant d’autres de la politisation judiciaire corruptive dans le Nord-Pas-de-Calais: durant la semaine du 2 au 9 mars 2008, le candidat socialiste à l’élection municipale de Tourcoing viole l’article L 52-1 du code électoral en sortant un magazine de propagande politique.”

    Et que faisait, pendant ce temps là, “l’opposition” municipale ? Elle en référait au Ministre de l’Intérieur ? (Chargé des élections) Ou à défaut au préfet ? (Son représentant)

    Nous sommes un pays “décentralisé” pas un pays “fédéraliste” !

    “Que nous répondirent les juges du tribunal administratif ? Nous n’annulerons pas le scrutin car vous n’avez pas démontré en quoi cette violation a déterminé le vote de 960 électeurs”

    Auriez vous un lien vers ce “jugement”. Je suis un peu troublé par le choix du tribunal administratif. N’est ce pas plutôt au CC qu’il aurait fallu s’en remettre ? Je serais très satisfait si vous pouviez me donner un lien vers cette décision. L’incompétence me parait un argument plus logique pour expliquer l’absence d’annulation d’une élection.

    “c’est une preuve impossible à fournir qui, de surcroît, n’est pas prévue dans le texte !”

    Une preuve pas si “impossible”. Tout témoignage est considéré comme une preuve. Si “l’opposition” arrive à démontrer que les propos étaient “électoralistes” et répondaient à une “demande” alors il sera possible de punir le maire (le conseil municipal plutôt) sans (pour autant) annuler l’élection en tant que telle.

    “Mais, au sujet de procurations bidon au bénéfice de l’union calédonienne, le conseil des tas annule le scrutin des îles Loyauté du 10 mai 2009 au seul motif que l’article L 73 a été violé, peu importe que les 112 voix frauduleuses ne changent rien à la répartition des sièges.”

    Le Conseil d’Etat est présidé par M. FILLON, non ?

    “C’est la solution exactement inverse alors que le tribunal administratif de Lille est soumis à la jurispridence du conseil d’état ! Mas il est vrai que, dans le premier cas, c’est la droite qui réclame l’application de la loi ce qui explique lé déni de justice.”

    Une jurisprudence peut être présentée lorsqu’une situation est similaire. Nous ne sommes pas vraiment dans le même cas. Dans l’un, il est question d’une violation du code électoral, dans l’autre d’une incompétence négative.

    ” C’est pas grave…L’UMP continue de foncer dans le mur avec son “ni ni” ! (Tout le monde n’est pas Miterrand !) ”

    C’est vrai: François Mitterrand connaissait bien le maréchal Pétain et ses méthodes de diabolisation politique.”

    Sans doute. Disons que M. MITTERRAND avait un grand avantage sur l’UMP actuel : la C.O.H.E.R.E.N.C.E

    Sincèrement, où est la cohérence dans le “message” de l’UMP ?

    -M. SARKOZY : pas de vote en faveur du FN ou du PS : comprendre, abstenez vous !
    -M. FILLON : pas de vote pour le FN…Donc votez PS !
    -M. COPE : allez voté, mais en vous abstenant !
    -M. MORIN : votez PS, faites barrage au FN !
    -M. BORLOO : votez PS pour faire barrage au FN !

    A force “d’embrouiller” l’électeur, ce dernier va préférer voter PC, au moins il sera tranquille !

  12. @ seb:

    1) C’est très amusant ce que vous écrivez: d’après vous, le conseil constitutionnel composé de 9 membres et des anciens Présidents de la République a suffisamment de moyens humains pour gérer le contentieux électoral !

    2) Vous pouvez obtenir une copie du jugement en contactant l’équipe parlementaire de Christian Vanneste. Vous me dîtes qu’il est possible d’obtenir 960 témoignages de personnes acceptant de faire annuler le résultat qu’elles ont voulue… C’est aberrant ! Mais, au moins, vous reconnaissez que les juges du TA ont ajouté une condition à l’article L 52-1 du code électoral, c’est à dire qu’ils se sont arrogés le pouvoir législatif. D’ailleurs, les juges de première instance n’appliquent que très rarement les Lois et ils ne servent donc à rien.

  13. « C’est très amusant ce que vous écrivez : d’après vous, le conseil constitutionnel composé de 9 membres et des anciens Présidents de la République a suffisamment de moyens humains pour gérer le contentieux électoral ! »
    Le CC est bien considéré comme « suffisant » pour gérer le contentieux électoral qui concerne 577 députés et je ne sais plus trop combien de sénateurs, sans parler du Président de la République. Je ne l’ai pas vu crouler sous le poids…On voit mal pourquoi le rajout du contentieux électoral local serait une telle charge…Alors que le recours pour fraude fiscale (ou autre délit) est très peu utilisé, soit parce que les citoyens ne sont pas dans les « clous » de la loi – ne serait ce que parce qu’il faut souvent plus de cinq jours pour contacter un avocat, un « simple » citoyen n’ayant (malheureusement) pas la science infuse ! – soit parce que les partis, qui aiment tant se chamailler publiquement, en privé voient leurs membres dîner ensemble et faire alliance commune quand le Peuple a la malencontreuse idée d’aller dans un autre sens !
    Mais revenons, un instant, sur la démarche pour annuler une élection (locale) puisque je me suis (un peu) replongé dans notre beau système !
    Bon, alors, pour commencer, ceux qui peuvent demander l’annulation sont au nombre de trois :
    l’électeur dans la « circonscription » où s’est tenu l’élection, toute personne, toute personne éligible dans la commune et bien entendu le préfet, s’il estime que les conditions et les formes légalement prescrites n’ont pas été remplies peut déférer les opérations électorales au tribunal administratif.
    Ensuite, passage, effectivement, devant le tribunal administratif. Lequel doit juger si il y a :
    -rupture d’égalité entre les candidats ou la mise à disposition de moyens matériels par une collectivité territoriale à l’un d’entre eux est susceptible d’entraîner l’annulation des élections
    -réalisation d’une campagne de promotion des réalisations de la collectivité
    -manœuvres de nature à altérer la sincérité du scrutin : tracts diffamatoires, porteurs de fausses nouvelles distribués tardivement ; pressions de dernière minute sur les abstentionnistes : distribution aux électeurs de dons, libéralités, affichage sauvage massif (sauf réciprocité)…
    -comportements volontaires ayant eu pour seul but de modifier les résultats du scrutin en faveur de la liste d’un candidat ou les infractions commises en méconnaissance des dispositions relatives au déroulement du scrutin et des opérations de dépouillement
    On en arrive, maintenant, à la partie qui vous intéresse : le pouvoir du juge de l’élection. Ce dernier a une liberté d’appréciation qui est extrêmement large puisqu’il peut décider, alors même qu’il est en présence d’irrégularités flagrantes, de ne pas annuler les élections. Le Législateur lui demande, en effet, de faire preuve de…Pragmatisme. Un peu à la manière du CC, qui ne considère pas qu’il y a rupture d’inégalité, en matière élective, si par ex, le député A représente 6000 personnes et le député B 6002 personnes.
    Dès lors,lorsque le résultat est serré, toute irrégularité, même minime, est susceptible d’entraîner l’annulation des élections. En revanche, lorsque l’écart des voix est important, le juge de l’élection peut considérer que les irrégularités ont été sans influence. Il peut donc valider les élections.
    Dès lors, la décision du juge administratif se comprend mieux étant donné l’écart entre les deux candidats.
    En effet, la jurisprudence veut qu’une élection ne soit annulée, ou les résultats modifiés, que si les fraudes constatées ont eu pour effet de déplacer un nombre suffisant de voix pour fausser les résultats.
    Bref, les juges sont (peut être) complaisants…Mais ils s’appuient sur « l’exemple » donnée en haut. CC et Conseil d’État en tête.

    En effet, le Conseil d’État et, à sa suite, les tribunaux administratifs compétents en première instance du contentieux électoral, n’annulent une élection que lorsque les irrégularités peuvent être regardées comme des manœuvres de nature à altérer la sincérité du scrutin ou à en inverser le résultat. Bref, le code électoral est à géométrie variable.
    De son coté, le CC, juge du contentieux pour les élections législatives, présidentielles et référendaires considère, à propos d’une fraude électorale ayant choqué beaucoup de Français, que « la manœuvre en cause, aussi condamnable (fût)-elle, n’a(vait) pu inverser le résultat du scrutin » et que, même s’il avait tout de même relevé des « irrégularités graves et répétées  » et évalué à plusieurs centaines le nombre de faux électeurs…Il ne voyait pas la nécessité de faire revoter les électeurs ! Bref, tant que le résultat est suffisamment large entre deux candidats…Tout est permis !
    Pour changer les choses, il faudrait que nous ayons un Législateur désireux de changer celles ci. Mais si le Législateur aime à affirmer le coté conservateur des Français lambda, quant aux réformes, il est le premier à s’insurger…Quand on lui en réclame, pour ses membres, ou autres élus.
    Ne perdez pas espoir Thibault. Comme souvent, c’est la CEDH qui porte le glaive. A voir si la jurisprudence de celle ci sera bien appliquée.

  14. @ seb:

    1) ” En effet, la jurisprudence veut qu’une élection ne soit annulée, ou les résultats modifiés, que si les fraudes constatées ont eu pour effet de déplacer un nombre suffisant de voix pour fausser les résultats. ”

    Vous êtes ignare ou de mauvaise foi ? Les juges n’ont en aucun les cas de droit de fixer un nombre minimal de voix frauduleuses pour annuler un scrutin puisque les décisions de justice abritraires sont interdites en France.

    2) ” Pour changer les choses, il faudrait que nous ayons un Législateur désireux de changer celles ci. ”

    Lorsque les recours en annulation sont dirigés contre des candidats de droite (Jean-Paul ALduy, Serge Dassault, Gérard Larrat, etc) la justice annule le scrutin dès qu’elle constate une violation du code électoral: c’est donc que cette sanction existe. Mais, parce qu’ils ne voulaient pas annuler le scrutin à Tourcoing et aussi l’élection de Martine Delors à la présidence de la communauté urbaine, les juges du tribunal administratif de Lille ont rajouté une condition à l’article L 52-1 du code électoral, violant au pasge l’article 24 de la Constitution: “Le Parlement vote la Loi.”

  15. @ seb:

    Vous affirmez souvent que le gouvernement de Nicolas Sarkozy viole la déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen, sans jamais expliquer précisément pourquoi.
    Moi, je vous pose cette question: que comptez-vous faire contre des juges qui en sont réduits à violer l’article 24 de la Constitution pour ne pas appliquer la Loi ?

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