A la fin du débat sur l’immigration, l’intégration et la nationalité, j’ai défendu un amendement qui avait été co-signé par une centaine de députés UMP et qui a été voté. Cet amendement (amendement 34) renforce la possibilité de faire respecter les symboles républicains dans les mairies à l’occasion des célébrations de mariage. Cette cérémonie a un aspect privé puisqu’elle réunit des familles, mais elle a aussi un aspect public puisqu’elle correspond à un acte d’état civil important, fondateur de la famille. Le maire ou un de ses adjoints le célèbre dans la mairie. Celle-ci n’est pas un lieu anodin, mais le symbole de la République. L’officier d’état civil est ceint de son écharpe tricolore. Il ne faut pas que dans ce lieu, les symboles d’un pays étranger apparaissent à ce moment. Ils sont certes les bienvenus lorsque des manifestations de jumelage se déroulent qui réunissent des représentants de communes appartenant à deux pays différents. En revanche, des étrangers ou des personnes d’origine étrangère n’ont pas à affirmer d’une manière provocatrice leur appartenance à une autre communauté nationale dans la maison de la République Française. Pascal disait que pour croire il fallait faire les gestes. De la même manière, l’intégration ne peut venir que du respect des symboles de la République.
