Comme une tâche sur une écharpe tricolore

Hier c’était la fête nationale, c’était aussi mon anniversaire, mais ça n’a pas été ma fête. Celle-ci a été gâchée d’une manière inqualifiable par la municipalité tourquennoise et par son Maire.

En effet, comme tous les ans une cérémonie était organisée devant le monument de la victoire avenue Millet. Tout était réuni pour une célébration d’une grande dignité. La batterie fanfare absente pendant des années était là. Un détachement de la réserve du 43ème régiment donnait à Tourcoing un petit air de Champs Elysées. Les anciens combattants présents en nombre formaient deux haies de drapeaux de part et d’autre de la colonne célébrant la bataille de Tourcoing. L’ordre de la Légion d’Honneur a procédé avec beaucoup de solennité à une remise de diplôme. Jusque là, c’était parfait. Le Maire prend alors la parole, et patatras, le voilà qui dérape sur les réformes prétendument injustes… Comment un élu qui se prétend républicain peut-il à ce point ignorer ses devoirs et le sens profond de la fête nationale, du 14 juillet ? D’abord, c’est la fête de la Nation, c’est-à-dire de tout le peuple uni par son histoire et par ses valeurs. Tout discours partisan, tout propos qui divise sont des injures à cet esprit. Le fait de profiter d’un discours solennel qui clôt une cérémonie et auquel aucun opposant ne peut répondre pour lancer un discours partisan témoigne également d’un total manque d’élégance et d’une certaine médiocrité de la pensée. Il y a tant d’autres occasions d’engager des polémiques, ou mieux d’organiser des débats qui sont nécessaires dans la démocratie ! Cette faute contre l’esprit républicain témoigne de trois marques propres au parti socialiste : l’incompréhension totale de la valeur du mot “national”, la tendance plus ou moins consciente à une forme molle de totalitarisme (nous avons la parole et vous vous taisez) et enfin cette primauté accordée au parti sur la patrie. Comme le disait le Général de Gaulle, “ils préfèrent continuer à faire leur petite soupe sur leur petit feu”. Le 14 juillet est un jour où l’esprit de parti doit céder la place à celui de la Nation. Ce peut être l’occasion pour des citoyens ou des élus de convictions opposées, de prendre conscience des difficultés nationales, et de l’intérêt qu’il y a à y faire face avec responsabilité et solidarité. L’Histoire nous y invite. La bataille de Tourcoing livrée en mai 1794 a mis fin pendant 20 ans aux invasions étrangères qui menaçaient la France. Elle est malheureusement méconnue. De même, il faut se souvenir que le 14 juillet n’est pas la célébration de la prise de la Bastille, mais de la fête de la fédération, l’année suivante et qui avait justement pour but de démontrer l’unanimité des français.

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5 commentaires

  1. Voici une expérience révélatrice du sectarsime et même du mépris qu’a le “maire” de Tourcoing pour les opinions qui ne vont pas dans le sens de son idéologie de gauche: laissez sur son blog des commentaires critiques et argumentés.. vous constaterez qu’ils sont systématiquement effacés !

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