Pour la libération de Clotilde Reiss

Cet après-midi, je me suis rendu à l’ambassade d’Iran à l’invitation de Sayed Mahdi Miraboutalebi. J’avais été assez étonné de cette sollicitation vieille de plusieurs semaines, et qui prend un caractère plus délicat dans le contexte actuel. Il faut reconnaitre que l’ambassadeur connait son métier et a fait preuve d’une grande habileté dans la présentation qu’il a faite de la politique de son pays. Il a d’abord cultivé l’esprit d’indépendance nationale qui reste vivace chez tout Français, et particulièrement chez un gaulliste. Je n’ai pas manqué de célébrer l’ancienneté et la richesse de la civilisation persane. Il a ensuite montré tout l’intérêt que présenterait, notamment sur le plan économique, l’amélioration des relations entre nos deux pays, sans omettre de souligner que les barrières idéologiques et les discours n’empêchaient ni la Chine ni les États-Unis de multiplier leurs échanges avec l’Iran alors que la France qui n’avait aucun contentieux avec ce pays omettait de le faire. J’ai évidemment saisi cette occasion pour évoquer la seule question sur laquelle je pensais pouvoir intervenir, la libération de Clotilde Reiss, qui ne manquerait pas de contribuer à modifier l’image négative que les Français pouvaient se faire de l’Iran en raison de la politique menée par ce pays. Il ne s’agissait pas pour moi de m’immiscer dans la diplomatie de mon pays, mais simplement de répondre à l’expression de la bonne volonté, et en tout cas à la très grande politesse, du représentant d’un des pays les plus importants du Moyen-Orient, et pour lequel j’ai toujours nourri la plus grande admiration sur le plan culturel.

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2 commentaires

  1. Il faudrait s’occuper de la France, les derniers propos du gauchiste Besson, D’Après Eric Besson : le peuple français n’existe pas
    « la France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble.

  2. Avant d’écrire sur la “Nation” M. Besson devrait relire notre Constitution.

    Il saurait ainsi que la France ne reconnait qu’une seule communauté : LE PEUPLE FRANCAIS.

    Ceux ne faisait pas partie dudit PEUPLE FRANCAIS étant ETRANGER.

    Il saurait aussi que si le français n’est pas lié à l’identité de la France, en revanche c’est bien “LA LANGUE DE LA REPUBLIQUE” et qu’à ce titre il serait peut être bien qu’il se rappelle son job !

    Et que par ailleurs, la NATION c’est en grande partie la Révolution qui lui a donné du sens. Or, pour les Révolutionnaires, la France est “une et indivisible” et il suffit de lire les préceptes d’un certain TALLEYRAND qui inspirera un certain JULES FERRY pour comprendre l’importance de la langue.

    Rappelons aussi que si le français n’est pa à proprement parlé consubstantiel à l’identité de la France, l’unité, elle, l’est. Or, c’est en 496 que sera signé le traité de Verdun, qui en plus de bâtir pour longtemps des frontières à la France, lui donnera un nom et une langue ! On peut ainsi dire que si Internet est l’expression de la liberté d’expression, et bien le français est l’expression de la fraternité, devise française s’il en est, et idéal à atteindre.

    Et si la France n’est pas une religion, on ne peut nier que de la même façon, le christinanisme est consubstantiel à la France, au sens où il a permis l’unité du pays. Sans le christianisme, un certain Clovis n’aurait jamais – je dis bien jamais – réussi à se faire accepter par des gaulois nostalgiques de l’ère romaine. Et sans l’alliance millénaire entretenue entre le christianisme et la France, et bien il n’y aurait pas eu de France, car c’est toujours la religion justement qui a permis le retour à l’unité : est ce un hasard si le premier geste de Napoléon sera d’établir le Concordat ? Et si la Vendée, pourtant solidaire de la Révolution, prendra les armes pour défendre ses prêtres ?

    Il n’y a pas de “peuples” voulant vivre ensemble. Ce n’est pas çà la France. La France c’est d’abord une Patrie, c’est à dire le pays d’individus qui se reconnaissent collectivement : la Nation.

    Avant d’écrire…M.Besson ferait bien de chercher la définition des mots qu’il emploie.

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