Re M… aux Chiens de Garde du Lobby qui mordent encore…

imagesLa sortie du petit livre que j’ai écrit pour les éditions Mordicus a dû agacer.. M.. au lobby gay, son titre, et la revendication de la liberté d’expression, c’en est trop pour ceux qui ont récemment écrasé toute opposition pour imposer la loi la plus contraire à une conception raisonnable de l’humanité. Le philosophe communiste Paul Nizan avait écrit “Les Chiens de Garde” pour dénoncer l’idéologie des philosophes dont l’idéalisme protégeait, selon lui, la société bourgeoise. Au moins cette “idéologie” plongeait-elle ses racines dans une pensée beaucoup plus ancienne que la bourgeoisie et des philosophes comme Bergson ou Maritain, attachés à chercher la vérité par des voies différentes étaient-ils très éloignés l’un et l’autre de fonder leur pensée sur la défense d’un système politique ou social. La meute journalistique qui s’est une fois de plus lancée à ma poursuite n’a pas ces excuses. Elle fait honte à la profession. Comment des journalistes, qui devraient avant tout défendre la liberté d’expression, la qualité de l’information, et la recherche de la vérité peuvent-ils devenir les complices de l’inquisition, les spécialistes de la désinformation et les propagateurs du mensonge ?

Hier, avec un bel ensemble, des médias ont annoncé que je serai jugé l’année prochaine, pour le “dérapage” qui consiste, en ligne droite, à répéter ce que je pense et qui est conforme à ce que la tradition, le raisonnement et un certain nombre de lectures et de connaissances enseignent depuis longtemps, et encore maintenant quand on parvient à échapper aux stupidités imposées, comme la prétendue “théorie du genre” et autres balivernes. Faute de pouvoir me poursuivre pour avoir nié une déportation qui n’a pas existé, on m’accuse d’avoir blasphémé en osant parler de narcissisme. Quel crime !

J’observe d’abord que les articles publiés hier par certains selon un modèle commun non vérifié reprennent les chiffres du rapport de Mickaël Bertrand.  Un minimum d’honnêteté professionnelle aurait dû leur faire rappeler la confirmation de mes propos par Serge Klarsfeld, et préciser que les sept déportés de France, et non les 200 000 qu’avait osé mentionner un support du lobby, Gay Pied, ont été arrêtés pour d’autres raisons, plus précises que leur homosexualité. Aucune politique de déportation des homosexuels n’a été mise en oeuvre ni par Vichy, ni par l’occupant en France. Quelques citations de ce rapport très objectif sont ici nécessaires :

1) Sur les causes des pousuites de Français pour lesquels l’homosexualité est mentionnée : “ils sont inquiétés soit pour activité prostitutionnelle, soit pour avoir entretenu des rapports avec des mineurs ou des militaires” ou encore, ” aucun déporté arrêté en France occupée n’a jamais porté le triangle rose.”

2) Sur les raisons de la propagation du mensonge sur la déportation : “les enjeux dépassent la pure recherche de vérité historique au profit de revendications militantes”

3) Sur la situation des homosexuels en France, durant la guerre : “la subculture homosexuelle pourrait même avoir prospéré dans le Paris occupé.”

4) Et pour conclure : “toute comparaison avec la Shoah apparaît…obscène et sans fondement.”

La lecture des “Années Erotiques” de Patrick Buisson apporte encore d’autres informations sur la réalité de la situation des homosexuels durant la guerre et sur l’attitude réelle de l’occupant allemand. Si les “journalistes” avaient pris la peine de lire le petit livre que j’ai écrit, ils auraient pu éviter de répéter leurs erreurs, hélas volontaires, de l’année dernière. L’absence de poursuites liées à mes propos sur la déportation n’a donc rien à voir avec Nüremberg comme ils essaient de le faire croire assez fielleusement mais tient tout simplement au fait que je dis la vérité. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’ai pas été exclu de l’UMP, parce que statutairement, il était impossible d’exclure un membre d’une fidélité irréprochable pour avoir dit … la vérité. Ils m’ont retiré l’investiture, sans le moindre entretien,  ce qui est assez conforme à la lâcheté et à la tricherie habituelles à l’UMP. Deux mensonges grossiers dans un article assez court révèlent à l’évidence la conception que des journalistes ont de leur métier. Au lieu d’en faire un pilier de la démocratie, il en font un auxiliaire de la répression, un outil de censure.

Ma seconde observation porte sur l’importance donnée à cette “information”. Elle doit être comparée au silence sur les poursuites judiciaires que j’ai demandées. Je refuse bien sûr la diffamation proférée à mon encontre lorsque certains ont osé employer le mot de “négationniste”, ce qu’à l’évidence, je ne suis pas. C’est la raison pour laquelle j’ai porté plainte contre Madame Joly et également contre l’Express. Fort curieusement le dossier concernant cette seconde action a disparu opportunément du tribunal le temps de la prescription. Je me vois donc contraint de déposer une plainte, contre l’Etat, pour faute lourde. Le moins que l’on puisse dire dans ces affaires, c’est que ni le troisième pouvoir, l'”Autorité Judiciaire”, ni le quatrième, la presse ne semblent avoir un fonctionnement digne d’une démocratie, respectueuse de la liberté d’expression des Citoyens et de l’égalité des justiciables. Le ” con” du mur que je suis ne peut qu’en faire l’amer constat.

J’ai parfois laissé planer un doute sur le “M” du titre de mon “coup de colère”. Cette fois, c’est clairement ” Merci”. Merci une fois encore pour votre mauvaise foi militante, merci de trahir avec autant d’aplomb l’idéal de votre profession, merci de traquer la liberté de penser avec un tel acharnement, merci de mentir de manière aussi systématique… et surtout, merci de prouver l’existence du lobby et sa puissance. Certains s’étonnent des doutes qui s’expriment ici et là sur la “démocratie” française. Vous confirmez ces doutes. Chaque jour nous apprend que notre république est bananière, que la corruption est répandue dans les sphères du pouvoir, à gauche et à droite, mais la puissance des coteries qui détiennent ce pouvoir, quelques soient les changements apparents, le rôle considérable qu’y jouent ceux qui sont “plus égaux que les autres”, nous montrent qu’un Etat corrompu peut être aussi tyrannique.

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8 commentaires

  1. Le pouvoir en place me donne l’impression qu’il VACILLE sur ses bases.
    Pour moi se sont des arrogants.( tout dans la bouche)
    Il y vont au culot.
    Et pourtant je ne suis qu’un fançais d’intelligence moyenne, apolitique.

    Ils ne veulent pas prendre le taureau par les cornes.

    Le manque du gout de l’effort.

  2. L’opposition n’a pas d’idées ni de projet. La défense des libertés serait un thème très porteur qui mettrait les socialistes sur la défensive. Mais voilà, cette “opposition” est aussi socialiste.

  3. ” Je refuse bien sûr la diffamation proférée à mon encontre lorsque certains ont osé employer le mot de « négationniste », ce qu’à l’évidence, je ne suis pas.”

    La question n’est pas d’être ou de ne pas être négationniste, mais de rétablir la liberté d’expression sur l’histoire de la seconde guerre mondiale, et donc de récuser le délit de négationnisme instauré par la loi Gayssot de juillet 1990.

    1. En fait, ce sont deux questions différentes. La loi Gayssot existe et le négationnisme est donc un délit. Le fait d’utiliser le terme à propos de faits étrangers à la loi correspond à l’amalgame habituel du discours totalitaire et liberticide. Dans ce cas précis, c’est violent puisque çà revient à accuser quelqu’un de nier les faits alors que précisément, il nie un mensonge. En revanche, on peut aussi contester toute loi limitant la liberté d’expression. Pascal Brückner faisait remarquer très justement qu’une protection par la loi affaiblissait une vérité qui doit être capable de se défendre elle-même.

      1. Jacques Toubon : « Je suis contre le délit de révisionnisme, parce que je suis pour le droit et pour l’histoire, et que le délit de révisionnisme fait reculer le droit et affaiblit l’histoire ». [Assemblée Nationale, troisième séance du 21 juin 1991]

  4. Les lois ont tout de même empiété récemment sur le principe de la liberté d’expression en introduisant 2 interdictions (et bientôt 3 ?) :
    – celle de nier le génocide juif
    – celle de nier le génocide arménien
    – la prochaine sera de nier le caractère moral de l’homosexualité.
    Cette évolution est dangereuse. Par respect à la foi pour l’histoire (la vérité ne se décrète pas) et pour la liberté d’expression, je proposerais à nos amis juifs et arméniens de demander courageusement eux-mêmes l’abolition de ces lois avant qu’elles ne servent de prétexte à toutes les bétises et autres lois sur le blasphème. Les génocides arméniens et juifs ne sont pas des dogmes, mais des vérités. Et une vérité ne se décrète pas. Ces lois d’interdiction sont des prétextes pour condamner des idées et persécuter des personnes, elles risquent de jouer un rôle contraire au but recherché. Leur utilisation par le lobby homosexuel est sidérante…

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