Communiqué de presse de la Droite Populaire

Jacques MYARD, Jacques REMILLER, Christian VANNESTE, Patrice VERCHÈRE, Philippe VITEL, Michel VOISIN, Députés membres du Collectif de la Droite Populaire.

« C’est un terrible avantage que de ne jamais avoir rien fait, mais il ne faut pas en abuser. » F. Hollande devrait méditer cette maxime de Rivarol. L’édredon du PS récolte un petit matelas de voix parfois pas du tout citoyennes puisque des « électeurs » étaient étrangers ou trop jeunes pour posséder le droit de vote.

Ni cet édredon, ni ce matelas ne doivent endormir les Français. Quant à les faire rêver, si on a échappé au cauchemar de la Dame des 35 heures, on voit mal comment un candidat banal et flou pourrait y parvenir. Il y a loin des petites phrases aux grandes actions, comme il y a loin d’Hollande à Sarkozy. Les Français sauront choisir pour éviter de se réveiller avec la gueule de bois.

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5 commentaires

  1. En plus, en Polynésie française, la participation a été artificiellement gonflée par la tenue d’un référendum amusant mais sans aucune valeur… à l’image du programme du PS !

  2. Monsieur VANNESTE,

    **Pour commencer, la moindre des choses, lorsqu’on cite un auteur, c’est de connaître la vie et les idées de ce dernier. Savez vous qui été Antoine de RIVAROL ? Un homme qui, si vous aviez été député au moment de la Révolution française, vous aurait (avec le sourire) envoyé faire un tour sur la roue. Pendant toute sa vie, cet homme a mené une vie dissolue – il abandonna femme et enfants pour lutiner ses homologues masculins – a combattu la Révolution française dans ses faits (ce qui se comprend) mais aussi dans ses principes (ce qui est plus incohérent, venant d’un homme dont la famille s’était avancée par le mérite) et considérait les écrivains comme des imbéciles heureux.

    C’est dans son « almanach de nos grands hommes » que l’on trouve la fameuse phrase que vous citez. Les cibles de cet almanach sont ces fameux intellectuels qui – aux yeux de RIVAROL – ont une influence néfaste sur le genre humain. Et si RIVAROL leur sort cette phrase que vous citez, c’est parce que ces écrivains/philosophes/intellectuels se font appeler, sur tous les chemins…Philosophes des Lumières !

    Il est vrai que le pauvre RIVAROL, ne pouvait savoir qu’un an plus tard, ces écrits, ces philosophies, allaient chambouler l’avenir du monde, en créant dans son propre pays – la France – une Révolution dont…S’il m’en souvient…Nous sommes l’un et l’autre héritiers !

    En conséquence, citer RIVAROL, pour atteindre le PS…Revient, en réalité, à faire l’éloge du PS ! Puisque, voyez vous, ce brave RIVAROL, comme beaucoup, jalousait la bonne fortune de ces Lumières, qui avaient su trouver un public et même, disait on…L’oreille du roi. Dès lors, vous voir récupérer sa prose, ne peut que suggérer que vous êtes jaloux – vous et vos collègues – de la bonne fortune de M. HOLLANDE/Le PS et que vos critiques sont donc aussi peu argumentées que celle de RIVAROL à l’adresse des Lumières. Sauf à considérer que la DDHC, dont nous pouvons à juste titre nous enorgueillir, n’est rien à vos yeux !

    **Ensuite, vous nous dites que des mineurs – moins de dix huit ans – et des étrangers, auraient participé aux primaires. Ce qui, à vos yeux, rend ces primaires non citoyennes. Là…Justement, le citoyen s’interroge. Sur quoi reposent vos suppositions que des mineurs ou/et des étrangers auraient participé aux dites primaires ? Et puis, à ce qui me semble, les étrangers issues des pays européens peuvent voter aux municipales ! Qui êtes vous pour contester ce que vous avez, vous même, choisi d’agréer en votant des traités européens ? Une citoyenneté européenne, au passage, automatique…Alors que celle française, requière des critères spécifiques.

    **Pour finir, je trouve l’argument de la banalité et du flou parfaitement stupide. M. HOLLANDE n’est; à l’évidence, pas mon candidat de cœur. Je ne le crois pas du tout fait pour présider le pays. Néanmoins, s’il m’en souvient, lui a un programme…On ne peut en dire autant de votre candidat (M. SARKOZY) qui lui, n’a même pas le courage de se proclamer, officiellement, candidat…Préférant utiliser les fonds de la République pour faire campagne et promettre toujours plus, sans financer, bien sur, ses promesses.

    Et puis, sans vouloir les donneurs de leçons, je souhaiterais vous rappeler que dans notre Histoire, c’est bien Charles V le Sage et humble prince, qui a restauré le Royaume et non le flamboyant Jean le Bon. Et si Jean Sans Peur a, incontestablement, fait rêver le pays…C’est le risible, faiblard, peu énergique, et disons le aussi, plutôt banal Charles VII, qui s’est fait appelé le Victorieux, une fois les Anglais chassés du Royaume, tandis que Jean sans Peur, lui, se faisait bêtement assassiné à MONTEREAU, déchaînant, par sa seule mort, l’union de l’Angleterre et de la Bourgogne…Contre la France.

    M. HOLLANDE ne réussira peut être pas. Mais je pense que ne rien avoir à son passif…Vaut parfois mieux que d’être un traître permanent comme l’est M. SARKOZY. La preuve :

    Agriculture : « Je soutiendrai l’agriculture et l’industrie agroalimentaire »

    En 4 ans, M. Sarkozy a beaucoup parlé de l’agriculture. Il a tout promis mais n’a pas fait grand chose. Depuis sa déculottée aux élections régionales en 2010, il a multiplié les déplacements en terre agricole. Et nos paysans des temps modernes ont tout entendu : identité nationale (discours répété deux mot pour mot à 6 mois d’intervalles en 2009), désert médical, prêts bonifiés pour les nécessiteux (50 millions d’euros, quel effort), défense du bois, revalorisation des tarifs de rachat d’électricité, etc. L’agriculture avait subi la crise de plein fouet, plus tôt que les autres, à cause de la flambée des prix de l’énergie. En 2008, il promettait de réformer la PAC… par anticipation. En 2009, son ministre, le débauché Le Maire voulait que les producteurs de fruits et légumes remboursent des aides européennes.

    En 2010, il promet la garantie des prix producteurs. Finalement, il n’impose qu’un engagement glissant de modération de marges mais pas de prix plancher. La grande distribution est ravie. En désespoir de cause, et de preuve, il recycle la suppression de la taxe professionnelle comme unique argument électoral. De Salon en Salon, il se glisse dans la peau d’un Chirac immobile qui flatte les croupes et les égos !

    Allocations Familiales : « J’aiderai les familles à chacune des étapes de leur existence. En particulier, j’allouerai des allocations familiales dès le premier enfant. »

    Dès avril 2008, les familles en furent pour leurs frais, en apprenant que les bonifications accordées pour les adolescents ne seraient plus versées dès les 11 ans, mais après 14 ans.

    Allocations chômage : « Comme souvent en France, en matière de chômage ou en matière de minima sociaux, on indemnise chichement, mais longtemps. Alors qu’il faudrait indemniser fortement, mais brièvement pour que chacun soit incité à reprendre rapidement un emploi. Je propose que l’allocation chômage ne puisse pas être inférieure au salaire minimum, mais que nul ne puisse refuser plus de trois offres d’emploi correspondant à ses compétences. »

    Les allocations chômage n’ont pas été réévaluées comme promis. Pire, un demandeur d’emploi sur deux n’est pas indemnisé par pôle emploi. En octobre 2008, au plus fort de la crise, le dispositif de l’offre raisonnable d’emploi a été adopté : trois offres refusées déclenchent une suspension des allocations chômage pendant 2 mois.

    Autorité : « Je ne crois pas à la République sans un minimum d’ordre, l’ordre républicain, je ne crois pas qu’on peut tout faire, je crois à la justice, mais je crois aussi à la fermeté. »

    Depuis qu’il est élu, les violences aux personnes, et même les incivilités aux représentants de l’ordre n’ont cessé d’augmenter.

    Banlieues : « Si je suis élu je mettrai en œuvre un grand plan Marshall de la formation pour tous les jeunes de nos quartiers, pour qu’aucun ne soit laissé de côté, pour que chacun puisse tenter sa chance, pour que chacun ait un emploi.»

    Le plan Marshall n’a pas eu lieu. Nommé en mai 2007, virée en novembre 2010, Fadela Amara, secrétaire d’Etat à la Ville, a tout tenté, tout avalé. Elle y a sans doute cru. Et comme son chef, elle a pris ses mots pour des actes : site web participatif (en juin 2007), «plan anti-glandouille » (août 2007), plan « Banlieues Espoirs » en février 2008 soi-disant doté d’un milliard d’euros. Au final, elle s’abrita derrière le plan ANRU (34 milliards d’euros) pour la rénovation urbaine mis en place … en 2004. En décembre dernier, son remplaçant, l’ancien communiste devenu centriste Maurice Leroy prévient : « Je ne suis pas Merlin l’Enchanteur, je n’ai pas de baguette magique. »

    Bouclier Fiscal : « Pour redonner confiance aux investisseurs, (…) il faut d’abord réconcilier la France avec la réussite. Or, au-delà de notre culture collective, nous savons que l’une des difficultés concrètes est fiscale. C’est pour cela que j’ai toujours défendu l’idée d’un bouclier fiscal qui limite à un pourcentage donné les prélèvements qui peuvent s’accumuler, une année donnée, sur le revenu d’un même contribuable. Je crois à un bouclier fiscal à 50 % intégrant la contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS). Autrement dit, nul ne paiera au fisc plus que la moitié de ce qu’il a gagné.»

    Mesure phare du paquet fiscal, l’abaissement du bouclier fiscal de 60% à 50% des revenus, ajouté à l’intégration de la CSG et de la CRDS dans son assiette, n’a pas produit les effets escomptés : les exilés fiscaux ne sont pas revenus en masse en France. Les investissements étrangers en France n’ont pas varié. Au printemps 2010, le bouclier fiscal devient un boulet électoral, le symbole de cette présidence des riches.

    A l’été 2010, M. Sarkozy accepte de s’en séparer. Il feint l’harmonisation fiscale avec l’Allemagne et promet une grande réforme de la fiscalité…. du patrimoine. Un argument crétin. En mars 2011, François Baroin présente le projet. Les Très Riches auront un dernier cadeau : le bouclier ne sera supprimé qu’en 2012 (1000 contribuables se partageront 370 millions d’euros), mais l’ISF sera assoupli dès 2011, pour 1,3 milliard d’euros.

    Capitalisme
: « Je n’accepte pas, et des milliers d’entrepreneurs avec moi, que le travail salarié et l’esprit d’entreprise soient bafoués par les rémunérations et les privilèges excessifs que s’octroie une toute petite minorité de patrons. Je n’accepte pas qu’au niveau mondial, pour des raisons de pur profit, on joue avec les salariés et avec les usines comme on déplace des pions sur un jeu de société. »

    Contre les délocalisations, M. Sarkozy s’est réfugié derrière des incantations. Sur la régulation du capitalisme mondial, ses discours aux accents gauchistes ont fait rire à l’étranger. Et chaque année depuis 2007, il promet qu’il édictera une loi sur le partage de la valeur ajoutée. On attend toujours. En mars 2011, alors en campagne, il lance cette idée de prime de 1000 euros, l’une des idées les plus stupides du moment : elle sera réservée aux entreprises qui augmentent leurs dividendes ; le montant devra être négocié par entreprise, et l’Etat exonère de cotisations sociales. Dès à présent, échec complet.

    Carte scolaire : « Je remplacerai la carte scolaire par une obligation de mixité sociale, géographique et scolaire des effectifs, qui pèsera sur les établissements. »

    M. Sarkozy a simplement supprimé la carte scolaire, mais de la façon la plus inefficace et hypocrite qui soit : les parents seront servis parmi les 10 établissements qu’ils auront choisi… Rien que ça. Le résultat est terrible. Les établissements les plus défavorisées sont gravement déstabilisés. Et se plaignent, en vain. L’obligation de mixité sociale n’a jamais été proposée, votée, ni appliquée.

    Chômage : « Depuis vingt-cinq ans, on vous dit que le plein emploi est impossible et que le chômage est une fatalité. Rien n’est plus faux. »

    La défiscalisation des heures supplémentaires, mise en œuvre en octobre 2007, a accéléré la destruction de l’emploi intérimaire. En avril, le Gouvernement ajoutait la diminution des indemnités chômage pour les sans-emploi qui refuseraient plus de « deux offres raisonnables », effectif depuis octobre 2008. La crise achève de détruire les espoirs d’une reprise de l’emploi.

    Le chômage n’a jamais baissé. On compte près de 5 millions de chômeurs. Quelques 500 000 personnes sont toujours « sorties » des statistiques chaque mois, alors que les offres collectées dépassent à peine les 200 000. Pire, le nombre de fins de droits s’est accru et M. Sarkozy a ignoré le problème pendant 6 mois. En avril 2010, il lâche une aumône (460 euros par mois), un « filet de sécurité exceptionnel » à celles et ceux qui accepteront une formation ou un contrat aidé. En 2011, la part du travail à temps partiel augmente, tout comme le chômage longue durée et des seniors. Dès janvier, les crédits de la politique de l’emploi ont été sabrés. Le nombre de contrats aidés chute, par décision du brave M. SARKOZY.

    Croissance : « Ma stratégie économique, c’est de libérer les forces de travail en France pour créer ce point de croissance qui nous permettra de résoudre les questions de déficit.»

    De 2007 à 2009, le Gouvernement a systématiquement menti, en surévaluant systématiquement ses prévisions de croissance. L’éclatement de la bulle spéculative des subprimes et l’inflation du cours des matières premières a plongé le monde et la France dans la récession puis la croissance molle. La France résiste grâce à un modèle social que M. Sarkozy voulait détruire. En 2010, Sarkozy joue enfin la prudence, pour un an, en promettant 0,75% contre finalement 1,5% obtenu. Mais pour 2011-2013, il faut déchanter. Les conjoncturistes prévoient 1,7% à 2%. M. BAROIN s’accroche à 2-2,5%. Personne n’y croit.

    Déficits publics : « La maîtrise de nos finances publiques est un impératif moral autant que financier. Les jeunes générations ne peuvent accepter que les générations actuelles vivent à leur crédit .»

    Avant même le déclenchement de la crise mondiale au second semestre, les déficits publics s’envolent et la promesse d’équilibre budgétaire en 2012 devient obsolète. Le paquet fiscal de l’été 2007, prévu à 15 milliards d’euros, en coûte toute de même la moitié, et pour aucun résultat. En mars 2008, Fillon suspend la promesse de réduire de 68 milliards d’euros pendant la mandature les prélèvements obligatoires. Hors effet de la crise, Nicolas Sarkozy a gâché quelques 23 milliards d’euros de recettes fiscales depuis 2007, dénonce la Cour des Comptes. Le déficit public est passé de 3,4 % du PIB en 2008 à environ 8 % en 2009 puis 7% en 2010. A bout de souffle (budgétaire), M. Sarkozy a quand même lancé un « Grand Emprunt » de 23 milliards d’euros fin 2009, pour des « grandes » priorités.

    Pour 2011, la non-reconduction du grand emprunt et du plan de relance devrait permettre de descendre à 5,7%. Pour 2012, ce sera « difficile », prédit Baroin. Et depuis 2007, la dette publique a allègrement franchi la barre symbolique des 1 500 milliards d’euros.

    Dette : « Je m’engage à ramener la dette en dessous des 60% du PIB d’ici 2012.»

    En 2011, la dette publique s’élève à 81% du PIB. On la prévoit à 84% l’an prochain.

    Droits de l’Homme : « Je veux être le Président d’une France qui se sente solidaire de tous les proscrits, de tous les enfants qui souffrent, de toutes les femmes martyrisées, de tous ceux qui sont menacés de mort par les dictatures et par les fanatismes.»

    Dès juin 2007, M. Sarkozy est allé saluer, conforter la quasi-totalité des dictatures du monde, au nom des intérêts bien compris désormais de l’UMP. Qui n’a pas sa centrale nucléaire ou ses avions Dassault ? Les courbettes de l’automne 2010 devant le président chinois frappent les esprits, M. Sarkozy a même fait placer des figurants chinois dans les rues de Paris et de Nice. En août 2008, il était déjà l’un des rares dirigeants occidentaux à se rendre à l’inauguration des J.O. de Pékin.

    En décembre 2007, M. Sarkozy accueille le colonel Kadhafi en grandes pompes à Paris. On espérait plus de retenue. Plus généralement, le soutien ostensible aux pires dictatures du moment (Libye, Tunisie, Syrie), le silence prudent face aux exactions israëliennes à Gaza début 2009 ont brouillé l’image de la France. La diplomatie française est désormais raillée pour sa partialité, tantôt donneuse de leçon, tantôt complice silencieuse de ses dictatures-partenaires commerciaux. En août 2010, la France est même fustigée par l’ONU, la Commission européenne, le Conseil européen et même la Cour européenne des droits de l’homme à cause de sa chasse aux Roms. En décembre puis janvier, M. Sarkozy ignore le printemps arabe, et préfère soutenir jusqu’au bout les autocrates Ben Ali et moubarak. Depuis le 19 mars dernier, il tente de se refaire une virginité politique sur le dos (bombardé) de Kadhafi en Libye.

    Education : « Dans les quartiers où s’accumulent tous les problèmes de l’exclusion et du chômage, je propose de créer des classes de quinze élèves dans les collèges et les lycées.» Ou encore : « Il faut d’abord que nos enseignants exercent leur métier dans de bonnes conditions. Ils sont la clé de la réussite de tous les élèves.»

    Depuis 2007, Nicolas Sarkozy réduit d’environ 15.000 postes dans l’enseignement chaque année. En septembre prochain, quelque 1.500 classes supplémentaires seront supprimées. Les programmes scolaires (primaires puis secondaires) ont été allégés pour mieux absorber les réductions d’effectifs. En janvier 2010, des meurtres d’élèves en plein établissement rappellent qu’on manque d’encadrement et provoquent grèves et protestations de parents et de professeurs.

    Ne cherchez pas à qui attribuer la défaite aux sénatoriales (encore une) : sa cause est la RGPP…Merci M. SARKOZY !

    Je concède une chose au brave M. SARKOZY : il n’a pas d’amis.

    Charles VII a pu devenir un bon roi, parce qu’il a été “bien servi” par des personnes qui ont dû, très souvent, lui mettre des coups de semonce pour qu’il comprenne.

    Jeanne (notre Jeanne) a dû le rassurer sur sa légitimité, le tirer jusqu’au sacre (il n’en avait pas compris l’importance !) et devant Paris, elle a tout essayé pour le faire venir (seul moyen pour que les Parisiens ouvrent leurs portes)

    Yolande, sa “bonne mère” l’a débarassé de ses courtisans qui jouaient les espions contre la France. Elle a aussi défendu ses positions…Et lui a fait comprendre ses “devoirs” le brave Charles n’ayant pas non plus compris (et oui, il était lent) qu’il lui fallait donner un héritier au pays !

    Jacques Coeur lui a permis de restaurer le pays…Là encore, à force de persuasion. Car Charles (décidemment) ne comprenait pas non plus les vertus du commerce !

    Au bout du compte, après lui avoir mis une dernière personne avisée près de lui – sa maitresse – Charles a finalement (quand ladite maitresse a menacé de partir) pris les choses en main. Et s’en est bien tiré.

    M. SARKOZY n’a pas la chance d’avoir de vrais amis. Il s’entoure donc d’incompétents, d’inutiles, de profiteurs, et forcément il fait n’importe quoi, et souvent le pire pour le pays.

    Malheureusement, même sa “majorité” ne l’aide pas en refusant les bétises. Tout au contraire, elle les adoube…Résultat ?

    Et bien M. SARKOZY prend les traits de Henri V d’Angleterre. Un très grand conquérant, très intelligent, rusé, calculateur et un bon orateur. Un M. SARKOZY conquérant bref.

    Mais un conquérant n’est pas forcément un bon gouvernant. Au lieu de chercher à voir dans les Français des sujets aussi respectables que les Anglais, HENRI V a tout de suite fait sentir à ces derniers qu’ils étaient “occupés”. Tant mieux pour nous, puisque Jeanne a (justement) utilisé cette “Occupation” pour mieux semer le désordre et ramener la France. En 1940, un certain Général ne fera pas différemment en utilisant “l’Occupation” pour trouver des forces défendant le pays.

    M. SARKOZY n’a pas la chance d’avoir des amis. Ceux ci l’abusent. Et que vaut une conquête…Si son sol reste aride ?

  3. Les élections privées du PS auront abouti à un duel entre l’actuelle première secrétaire et l’ancien premier secrétaire. Autrement dit, l’ouverture du scrutin à des non-électeurs était un leurre destiné à faire passer la pilule de l’inconstitutionnel fichage des électeurs. Mais si la gauche a tenu absolument à obtenir ces renseignements plusieurs mois avant le premier tour de l’élection présidentielle, c’est qu’elle savait ne pas avoir suffisamment de temps entre les deux tours pour la gagner.

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