Le parti socialiste chante l’Internationale dans l’hémicycle !

Lors de la séance des questions d’actualité, hier après-midi, au moment où notre collègue Jean-Michel Fourgous intervenait (cf compte-rendu officiel), s’est produit un incident très révélateur : un certain nombre d’élus de l’opposition de gauche ont entonné l’Internationale. Cette réaction scandaleuse dans l’hémicycle présente cependant l’intérêt de souligner le lien, sans doute unique dans le monde contemporain, entre la gauche française et le marxisme. Elle permet aussi de mieux prendre conscience de l’erreur qui a été commise par certains de penser qu’il y avait des valeurs communes entre la majorité nationale et l’opposition : manifestement, le patriotisme n’en fait pas partie pour ceux qui préfèrent l’Internationale à la Marseillaise…

Christian Vanneste, Jean-Claude Bouchet, Franck Gilard, Bernard Carayon et Philippe Vitel

députés, membres du collectif de la droite populaire

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16 commentaires

  1. La gauche proclame de plus en plus son désir de supprimer les frontières.

    Retirez son écorce à un arbre, il meurt.
    Retirez sa peau à un animal, il meurt dans la souffrance.

    Sans frontières, nos usines fermes, l’immigration amène du dumping social, de la violence urbaine, de l’islamisme. Notre pays meurt et souffre.

  2. La Marseillaise est et restera un chant barbare et non une “fierté” nationale. Je préfèrerai entamer une chanson de Gainsbourg qui, lui, souligne avec perfection la beauté de la langue française. (Avis personnel.)

  3. @ Rémi:

    ” La Marseillaise est et restera un chant barbare et non une « fierté » nationale. Je préfèrerai entamer une chanson de Gainsbourg qui, lui, souligne avec perfection la beauté de la langue française. (Avis personnel.) ”

    C’est vrai qu’il n’y a que la gauche pour célébrer le culte de Serge Gainsbourg puisqu’on se souvient qu’il haïssait l’argent.

  4. L’histoire a montré que l’Internationale se mariait parfaitement avec la défense de la Patrie. Ceux qui chantent à profusion notre hymne national n’en sont pas nécessairement les meilleurs défenseurs, l’histoire a aussi montré cela hélas.

  5. @ Alain:

    A quelle période de l’histoire faîtes-vous allusion ? Au pact national-socialo-communiste d’août 1939 pour dépecer la malheureuse Pologne ? Aux sabotages dans les usines d’armement par les jeunesses communistes ?
    L’ancien communiste Yves Montand reconnut que les crimes du communisme soviétique dépassèrent en horreur ceux du national-socialisme.

  6. “Lors de la séance des questions d’actualité, hier après-midi, au moment où notre collègue Jean-Michel FOURGOUS intervenait (cf compte-rendu officiel), s’est produit un incident très révélateur : un certain nombre d’élus de l’opposition de gauche ont entonné l’Internationale.”

    Et quel est donc cet incident très révélateur M. VANNESTE ? Le fait que les membres de l’opposition – de gauche par principe si l’on présume que la majorité est de droite – si on peut les qualifier ainsi (ils vous rejoignent sur beaucoup de sujets et vous aussi), se soient mis à la chansonnette (avec moins de succès que la troupe du Roi Soleil ou les acteurs de GLEE)…Ou qu’ils aient entonné l’Internationale ?

    “Cette réaction scandaleuse dans l’Hémicycle…”

    En quoi est elle scandaleuse M. VANNESTE ? De tout temps, les parlementaires ont eu des réactions plus ou moins originales, choquant parfois leurs collègues (mais en même temps, n’est ce pas le but ? Et quel meilleur moyen existe t il, à notre époque, hormis la découverte d’un cadavre à l’Assemblée, pour susciter l’intérêt des médias, qu’une position jugée « scandaleuse » par l’adversaire ?)…En quoi cette dernière petite folie est elle plus scandaleuse que les autres ? Préfériez vous l’époque où une simple remarque mal placée faisait sortir l’épée (et donc le sang) sur les sièges rouges de la période du Roi des Français ?

    J’avoue ne pas bien comprendre votre réaction (et celles de vos pairs). Surtout de la part de quelqu’un qui revendique haut et fort (sans toujours mettre ses propos en cohérence avec ses actes. Mais passons) la Liberté d’expression…Et fait sienne la pensée selon laquelle un propos jugé scandaleux ou choquant, est en réalité un tabou médiatique ou une expression de la pensée unique.

    Chanter est un moyen d’expression, à ce que je sache. Et si la professionnalisation du chant est reconnue aux seules voix aptes à retenir l’attention du plus grand nombre…Le fait de chanter n’est pas, lui, réservé à ces seuls professionnels. Le Législateur n’interdit pas, à ce que je sache, aux citoyens lambdas, pas plus qu’aux élus, de chanter sous la douche ou en public…Je crois même que votre parti s’est fait une gloire, via ses jeunes, de jouer des cordes vocales, sans que personne n’y trouve à redire…Du moins pas sur l’acte en tant que tel, uniquement (et assez gentiment) sur la chanson elle même et ses interprètes.

    Mais peut être n’est ce pas le chant qui vous paraît scandaleux…Mais le choix de la chanson elle même. Peut être conviendrait il – dès lors – de vous rappeler l’histoire de l’Internationale. Savez vous qui l’a écrite ? Un Français. Garde nationale de son état. Qui était du reste patriote, puisqu’il s’opposa vigoureusement aux Versaillais, prêts à rendre les armes plutôt que de continuer la lutte, comme le demandait Paris à travers la Commune..!

    Et savez vous sur quelle musique les Parisiens chantaient l’Internationale ? (Qui ne s’appelait pas ainsi évidemment à l’époque puisque sa dimension universaliste ne prendra qu’après la Commune) Sur la musique de la…Marseillaise ! Ce n’est que plus tard qu’un…Néerlandais donnera une musique différente pour dénationaliser la chanson et en faire le chant des ouvriers. (Lui même étant ouvrier)

    Pourquoi ne pas avoir utilisé la Marseillaise, ses paroles comme sa musique ? Parce qu’en 1871, si vous avez de la mémoire, l’armée se débandait littéralement ! Or, la Marseillaise était, avant tout, celle de l’armée ! Comment les Parisiens, qui avaient honte d’une telle armée, aurait il pu utiliser ses paroles, glorifiant l’armée ? Voulez vous que je vous fasse connaître les chansons qui circulaient après les défaites françaises du débat de la guerre de Cent Ans ? Pour inviter les Français à se méfier de cette armée défaitiste, à la solde des Versaillais, il fallait donc un autre chant.

    “(Elle) présente cependant l’intérêt de souligner le lien, sans doute unique dans le monde contemporain, entre la gauche française et le marxisme.”

    Monsieur VANNESTE, est il souhaitable de poursuivre l’entreprise actuelle qui vise à prendre les Français pour des idiots ? En 1871, aucun Français ne connaît K. Marx ! Et pour cause…S’il a bien résidé à Paris, il a beaucoup plus vécu à Cologne et était citoyen Prussien…Ce qui, aux yeux des Français, suffisaient à le faire détester ! Rajoutons à cela qu’à cette même époque, seule une petite élite lit ! Et ce n’est pas franchement le monde ouvrier qui accède à la lecture…

    Une personne va, cependant, lire Marx. Il s’agit d’un certain…Louis Napoléon Bonaparte. C’est en s’appuyant sur sa vision des classes professionnelles de la Société – qui semblent avoir remplacer l’ancienne Société d’Ordres – que le brave neveu de l’Empereur, va dessiner sa pensée sociale. Celle qui va, notamment, lui permettre de gagner l’élection de 1852…Et d’obtenir des scores pour le moins historiques auprès des Parisiens !

    Par la suite, un autre homme va garder en tête la Révolution de 1848 : le Général De Gaulle. Lequel partage d’ailleurs, aussi la pensée politique des Bonaparte, puisqu’il conçoit que le pouvoir doit être plus ou moins démocratique, avec une (ou deux) Assemblée(s) bien surveillée(s), un pouvoir fort incarné par la présidence…Et quelques principes fidèles à 1789…Mais aussi au triptyque : Liberté Égalité Fraternité. Je vous encourage, M. VANNESTE, à lire les revendications de 1848. On les retrouve dans le préambule de 46…Qui découle des principes établis sous la Résistance…Eux mêmes tirés de la Constitution de 1793…Qui déjà faisait du social un élément de droit…Et non une simple opportunité.

    Tous les partis français – à un moment ou l’autre de l’Histoire de notre pays – ont eu à cœur de donner au social (que vous appelez la pensée marxiste : Robespierre ne connaissait pas Karl pourtant !) une place imminente…Sinon dans le concret au moins dans les propos.

    Faudrait il avoir honte, M. VANNESTE, d’avoir des partis qui, dans le passé sinon dans le présent, se réclament de la…République sociale ? Car que demande K. Marx ? L’URSS ? Non. Le bonheur commun.

    Pour les républicains, notamment les radicaux (au sens de 1793 pas de 2011)…Le but de la République est l’accomplissement de la République sociale. Bien plus, pour les hommes de 1848, le suffrage universel lui-même n’est considéré que comme un moyen permettant la réalisation de la République.

    Somme toute, ces derniers ne font que reprendre à leur compte les propos de nombreux hommes de la « Grande » Révolution, celle de 1789, assignant un devoir (quelque peu irréalisable) à la société républicaine : permettre à chacun d’accéder au bonheur. Or, ayant l’intuition ou ayant constaté que l’être humain ne peut être heureux sans la satisfaction de ses besoins essentiels et que l’égalité formelle n’implique pas l’égalité matérielle, ils n’auront de cesse de vouloir rembourser la « dette sacrée » détenue par le citoyen sur la société.

    Ainsi, dès la première Constitution républicaine, et tandis que la Déclaration des droits de l’Homme de 1793 proclame que « les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d’exister à ceux qui sont hors d’état de travailler », la Constitution qui y est rattachée souligne, en guise de conclusion, que « la Constitution garantit à tous les Français […] une instruction commune, des secours publics, la liberté indéfinie de la presse, le droit de pétition, le droit de se réunir en sociétés populaires, la jouissance de tous les Droits de l’homme ».

    En l’espèce le lien entre République et rôle en matière sociale, s’il est certain, reste implicite puisque c’est la Constitution, dans laquelle le caractère républicain du régime est affirmé, qui se voit assigner le rôle de garant des droits sociaux. La Constitution de la II ème République, quant à elle, est à ce point explicite que la vocation sociale de la République ne peut être niée. Placée sous le signe de la Fraternité, cette dernière proclame dès le Préambule que « La République […]doit, par une assistance fraternelle, assurer l’existence des citoyens nécessiteux, soit en leur procurant du travail dans les limites de ses ressources, soit en donnant, à défaut de la famille, des secours à ceux qui sont hors d’état de travailler ».

    Dans le même ordre d’idées, et même si le texte est en retrait par rapport au projet initial, l’article 13 de la Constitution vient à l’appui du Préambule réaffirmant la vocation sociale de la République nouvellement proclamée. Certes, cette réaffirmation est surtout formelle, tant la nouvelle Chambre élue en juin est conservatrice (et pas marxiste pour un sou !) au regard des révolutionnaires de février. Mais cela n’influe pas sur la nature de la République. En fait, cette affirmation renouvelée viendrait même à l’appui de la démonstration, comme si les conservateurs élus n’osaient pas remettre en cause ce caractère social.

    Quant à la Constitution de la III ème République, ses « grandes lois » (qui ne s’inspirent pas plus de K. Marx, illustre inconnu !) sont là pour prouver sa continuité dans cette quête sociale…Où Marx n’a rien à dire.

    La tradition républicaine reprend dès 1946 à travers l’affirmation des fameux « principes politiques, économiques et sociaux particulièrement nécessaires à notre temps ». En fait, dès le premier projet de Constitution, l’article 40 stipulant que « la France est une République sociale » est adopté sans débat, preuve du consensus existant en cette période. D’autre part, et alors que le texte est rejeté le 05 mai 1946, l’Assemblée constituante nouvellement élue, marquée par une baisse du nombre d’élus de gauche, reprend la formule du premier projet. En quelque sorte, et alors qu’il ne peut être nié que le second projet est en net recul par rapport au premier projet de Constitution, les revendications sociales qui disparaissent sont contenues, de fait, dans la formule lapidaire mais si explicite : « la France est une République sociale ».

    Retracer sommairement, l’histoire de l’inscription formelle de données sociales dans le corpus constitutionnel indique sans ambiguïté que cette dernière n’est pas, sur le long terme, le fruit de la simple conjoncture74. Bien au contraire, le caractère social de la République, qu’il soit explicite ou implicite, apparaît, de manière constante, comme un élément de structuration de l’idéal républicain.

    Pouvez vous me dire, même en imaginant un lien entre la gauche française et le marxisme, qui dans les faits n’existe pas – puisque toute l’histoire de la République sociale montre que la pensée des Lumières et d’autres a largement supplanté le discours de K. Marx, en France tout au moins (ne serait ce qu’en raison de sa nationalité prussienne), en quoi ce dernier serait honteux, scandaleux, déshonorant ?

    L’héritage gaulliste s’imprègne aussi bien des idéaux des révolutionnaires de 1848 – qui eux, effectivement, ont inspiré les textes de K. Marx ! Comme la Révolution française a suscité l’attention des Russes, qui va l’URSS ont voulu (en partie) la mener jusqu’au bout – et je ne crois pas vous avoir jamais entendu pourfendre les grandes lois de la République, votées sous la III République !

    Quant aux paroles de l’Internationale, elles sont dans la continuité de la Marseillaise. Cette dernière visait à conquérir des droits naturels, imprescriptibles, sacrés pour l’Homme et le Citoyen.

    Si l’évidence ne vous frappe pas, je ne comprends pas.

    Quelques extraits significatifs :

    « Pour vaincre la misère et l’ombre…Foule esclave, debout ! Debout ! »
    « Pour qui ces ignobles entraves…Ces fers dès longtemps préparés ? »
    Ou encore :
    « C’est nous le droit, c’est nous le nombre…Nous qui n’étions rien, soyons tout »
    Faut il rappeler SEYES ? « Le Tiers État n’est rien, il veut être tout. »
    « Elle permet aussi de mieux prendre conscience de l’erreur qui a été commise par certains de penser qu’il y avait des valeurs communes entre la majorité nationale et l’opposition : manifestement, le patriotisme n’en fait pas partie pour ceux qui préfèrent l’Internationale à la Marseillaise… »

    Mais Rouget de Lisle comme son homologue de 1848…Sont des patriotes M. VANNESTE ! La seule différence c’est que les premiers combattent les traîtres aristocrates (les fameux sang pur coupables du sang impur qui redonne néanmoins la force d’avancer aux troupes) alors que les autres s’en prennent aux Versaillais. Le patriotisme est intact des deux cotés : les premiers refusant que les rois, les tyrans, ne viennent envahir le pays…Les deuxièmes affirmant haut et fort que la Patrie doit être défendue contre l’ennemi intérieur, qui est prêt, lui, à donner le pays à l’ennemi (les Prussiens en l’occurrence !)

    Il n’y a pas, du reste, à avoir de « préférence » puisque la première chanson n’a été définitivement (mais peut être l’avez vous oublié ?) adopté comme chant national que sous la III République (de gauche !)…Et que l’Internationale est surtout une chanson qui avait une visée plus « droits sociaux » que politique…Même si effectivement, en France, elle prit cette tonalité, quand ceux censés garder l’indépendance de la France, allèrent au contraire se barricader à Versailles pour pilonner leurs compatriotes !

    Chanter l’Internationale ou la Marseillaise, n’est en rien indécent ni…Choquant, déshonorant ou encore un signe patriotique ! Je vous rappelle, sans doute l’ignorez vous ? Que l’ennemi de l’intérieur (M. Pétain pour ne pas le citer) ayant utilisé la Marseillaise pour son propre compte…Les Résistants adoptèrent leur propre chanson, qui n’est pas moins patriotique, à savoir le chant des Partisans ! Si les Versaillais ont gagné la partie et la Résistance obtenu le statut de vainqueur…Cela ne vous donne aucun droit de juger du patriotisme des uns et des autres. La Commune était un acte de résistance. Comme la chevauchée de Jeanne. Ou encore le FFF. Évidemment, comme l’Histoire officielle ne couronne toujours que les vainqueurs, il est facile de s’en prendre au patriotisme d’autrui quand l’ennemi de l’intérieur a gagné. Sans doute, si Jeanne n’avait pas gagné son pari, et Charles De Gaulle eut le destin qu’on sait…Seriez vous entrain d’accuser les deux d’avoir failli à l’intérêt de leur Patrie ? La France pour ne pas la citer !

    Pour finir, le choix de l’Internationale ne me paraît pas le moins du monde surprenant. La « gauche » avait entonné la Marseillaise quand vous (M. VANNESTE) avez décidé de trahir le gaullisme en remettant la France dans le commandement de l’OTAN, avec le succès qu’on sait. Comme la question de M. FOURGOUS avait plus trait aux problématiques sociales, l’Internationale, manifestement, convenait bien plus.

    Il aurait, pour ex, été beaucoup moins cohérent de se mettre à chanter la Carmagnole, chanson extrêmement populaire ou le chant des partisans, que les communistes (qui ne sont pas tous des marxistes loin de là, pas plus qu’il n’y a de gaullistes véritables à UMP ou des hommes dignes de l’héritage de Jaurès au PS) chantèrent avec force sous la Résistance…Que l’Internationale. N’est ce pas LA chanson des causes sociales par excellence ?

    Vue le propos de M. FOURGOUS, qui portait sur l’attractivité de la France et le désenchantement des Français quant à l’avenir de leur pays…Se mettre à faire des vocalises appelant à sortir les rois et tyrans de leur luxueux siège, aurait pu, là oui, être assez…Choquant !

    Autant sans doute qu’entendre, en plein débat sur l’immigration…M. GUEANT répondre à un député l’interrogeant sur le droit d’asile :

    « Quoi ! des cohortes étrangères…Feraient la loi dans nos foyers ! Quoi ! ces phalanges mercenaires
    Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)
    Grand Dieu ! par des mains enchaînées…Nos fronts sous le joug se ploieraient…De vils despotes deviendraient Les maîtres de nos destinées ! »
    Ce n’est pourtant, qu’un couplet de la Marseillaise !
    Mais peut être auriez vous préféré, qu’en lieu et place de l’Internationale, les membres de l’opposition reprennent une chanson bien française ? Et vous disent (en réponse à M. FOURGOUS) :
    « Que faut-il au républicain ? Du fer, du plomb et puis du pain »
    « Que faut-il donc au plébéien ? Le bonheur de tous et le sien »

  7. @ seb:

    ” « Cette réaction scandaleuse dans l’Hémicycle… »

    En quoi est elle scandaleuse M. VANNESTE ? De tout temps, les parlementaires ont eu des réactions plus ou moins originales, choquant parfois leurs collègues (mais en même temps, n’est ce pas le but ? Et quel meilleur moyen existe t il, à notre époque, hormis la découverte d’un cadavre à l’Assemblée, pour susciter l’intérêt des médias, qu’une position jugée « scandaleuse » par l’adversaire ?)…En quoi cette dernière petite folie est elle plus scandaleuse que les autres ? Préfériez vous l’époque où une simple remarque mal placée faisait sortir l’épée (et donc le sang) sur les sièges rouges de la période du Roi des Français ? ”

    Le règlement intérieur interdit le chant dans l’hémicycle puisque ce n’est pas une salle de concert. Or, ce sont toujours les socialistes qui violent le règlement intérieur dans l’hémicycle, à l’instar de Jack Lang qui y défilait en costume maoïste.

  8. “Le règlement intérieur interdit le chant dans l’hémicycle puisque ce n’est pas une salle de concert. Or, ce sont toujours les socialistes qui violent le règlement intérieur dans l’hémicycle, à l’instar de Jack Lang qui y défilait en costume maoïste.”

    Ha bon ? Ce sont toujours les “socialistes” qui violent le règlement intérieur dans l’Hémicycle, notamment en chantant ?

    Pas si sur :

    -Nous sommes le Le 10 juin 2003, en plein projet de régression des retraites. Soudain, le chant de Rouget de Lisle retentit. Qui chantent ? Les députés “de droite” !

    -Nous sommes, à présent, le 3 juin 2003, le député béarnais Jean Lassalle chante dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale pour protester contre l’abandon de sa région par les pouvoirs publics.

    -Revenons un petit peu en arrière. Le 15 octobre 1986, Jean-Marie Le Pen, critique le projet de Budget présenté par le ministre de l’Economie Edouard Balladur. Sous l’air de “La fille de Madame Angot”…!

    -En 1953, c’est toute l’Assemblée Nationale qui entonne la Marseillaise ! Pourquoi ? Fêter un certain M. COTY !

    Pour en revenir au règlement, pouvez vous me dire – hormis dans les déclarations de M. ACCOYER qui est pour le moins curieux quand il considère que poser des questions sur des sondages elyséens revient à mettre en péril la séparation des pouvoirs ! – où il est interdit de chanter ? Qui plus est une chanson française, qui est pour beaucoup de Français une fierté ?

    Le règlement ne fait qu’interdire les “interruptions” visant à porter atteinte à “l’ordre”. Or, si l’on considère que les bavardages intempestifs des députés avec leurs collègues ou/et les Ministres, sans parler des blablas entre Ministres (combien écoutent les parlementaires ?) ne portent pas atteinte au dit ordre, ni les applaudissements ou les huées…Alors pourquoi le chant serait il de cette nature, surtout s’il est comptabilisé au temps de l’opposition ou de la majorité ?

    Je ne vois d’ailleurs pas de raison à “interdire le chant”. C’est un moyen d’expression qui est, pour les politiques comme pour la Société, une manière de se faire entendre.

    On dit ainsi du rap qu’il est un mode d’expression des “cités”, pas toujours plaisant, mais souvent très parlant…Comme par ex le CD de la “Fuine” qui est très rigolo bien qu’il véhicule un vocabulaire pour le moins “choquant” pour certaines âmes sensibles.

    Combien d’expressions françaises viennent, elles aussi de chansons ? J’entends ainsi souvent les députés user du “tout va bien Mme la Marquise” qui pourtant n’était connu, au début du siècle (20ème) que par les seuls Bretons.

  9. Et j’ajoute que le salut hitlérien fait par un membre des jeunesses communistes prouve que les allemands de l’est n’étaient absolument pas guéris du national-socialisme: c’est donc que ces deux idéologies sont indentiques.

  10. En effet, le national-socialisme et le communisme ne diffèrent que sur un point, c’est à dire la caste qui exerce la dictature. Il faut rappeler que, si les nationaux-socialistes ont agressé puis diabolisé des allemands communistes, c’était uniquement pour faire croire aux classes aisées que la fin de la dictature nazie signifierait la victoire du communisme.

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