Le vertige de l’incompétence

Ce mercredi, le dialogue entre les députés et le Président de la République était rassurant. C’était d’ailleurs son objectif. Nicolas SARKOZY a répondu  avec une grande maitrise à toutes les questions, aussi à l’aise sur l’agriculture que sur la dépendance. Il a été très précis sur la violence en milieu éducatif après que je l’eus interrogé de manière plus générale sur la montée de la violence gratuite : policiers référents dans certains établissements, internat spécifique pour les récidivistes de l’exclusion, suppression des allocations familiales pour absentéisme, par exemple.

 

L’échange était franc, et respectueux, davantage d’ailleurs du côté présidentiel puisque des collègues n’hésitent pas à s’adresser au Président en employant son prénom. En tout cas, ce n’était pas de la calinothérapie, pour reprendre ce mot stupide bien révélateur de notre société « bisounours ». Stupide, c’est aussi le mot utilisé par le Président pour qualifier le conseil qui lui était donné de revenir aux fondamentaux. J’ai cru percevoir à ce moment comme une pâleur sur le visage de J-F. COPÉ. C’était son anniversaire. C’était aussi sa fête.

 

À l’Élysée, nous avons eu à ce moment et en ce lieu comme le sentiment d’être sur un rocher de certitudes et de solutions. Mais une fois sortis, c’est, depuis, le vertige, celui de l’incompétence et du mensonge, le second cachant de plus en plus difficilement le premier.

 

Deux exemples : d’abord, la crise grecque. On proclame aujourd’hui la nécessité d’être solidaires, dans notre propre intérêt d’ailleurs, pour éviter la contagion. F. LEFEBVRE se félicite de l’appui de F. HOLLANDE au cercle vertueux du soutien aux Hellènes. On accuse l’Allemagne d’être la grande responsable de l’aggravation de la crise en raison de ses réticences. Enfin, le PS français pointe du doigt la droite de Karamanlis d’être la cause des malheurs du gouvernement socialiste de Papandréou.

 

Face au mépris des « sachants », peut-on renvoyer le boomerang de l’incompétence ? La Grèce a-t-elle sa place dans l’EUROLAND ? À l’évidence, elle ne l’a jamais eue. Elle est entrée au cours d’une séance de rattrapage, par effraction, avec la complicité bienveillante des deux présidents de commissions européens de l’époque, et l’incroyable aveuglement des innombrables fonctionnaires européens. Au 1er janvier 1999, sous la présidence de Jacques SANTER, la Grèce ne rentre pas, mais comme par hasard les comptes ou plutôt les contes présentés par le gouvernement socialiste de Costas SIMITIS lui ouvrent la barrière au 1er janvier 2001. Manuel MARÍN, socialiste espagnol, et Romano PRODI, socialiste italien ont été successivement présidents de la commission entre mars 1999 et novembre 2004, lors de cette admission. Eurostat avait pourtant publiquement mis en doute les chiffres grecs le 21 mars 2002.

 

Depuis, la Grèce est un passager clandestin qui avec ou sans la crise s’est résolument écartée des critères de Maastricht. Elle en est à 13,6% de PIB pour le déficit public, et à 115% en 2009 et 124,9% en 2010 pour la dette. On peut alors légitimement comprendre l’attitude d’une Allemagne, qui, après la libération et l’intégration coûteuses de la zone d’occupation communiste a accepté les mesures drastiques des quatre plans HARZ et l’augmentation de la TVA de Madame MERKEL.

 

Aujourd’hui c’est elle qui tire le char de l’Europe en ayant retrouvé des positions favorables pour son commerce extérieur. Certes la dévaluation de fait de l’Euro devrait l’avantager, mais l’Allemagne doit acheter des matières premières et de l’énergie et elle a toujours davantage parié sur la qualité de ses produits, que sur les dévaluations compétitives. Depuis 1920, l’Allemagne est viscéralement attachée à une monnaie forte et c’est elle qui soutient aussi l’Euro.

 

L’Europe est aujourd’hui partagée entre les fourmis du Nord et les cigales du Sud, entre les pays qui ont pratiqué la rigueur, diminué leurs dépenses publiques, et leurs prélèvements obligatoires, tout en utilisant le levier de la TVA sociale et en privilégiant la fléxi-sécurité et l’emploi privé, et ceux qui ont déversé le gaz euphorisant de la social démocratie, de la répartition des richesses non plus produites, mais empruntées, de l’apparente sécurité d’emplois protégés, mais improductifs.

 

La Grèce est un cas à part, car elle a ajouté à cette facilité, la tromperie caractérisée. Il est sans doute logique d’aider l’Espagne ou le Portugal dont les dérives ont été brutalement accentuées par la crise, et qui peuvent se ressaisir. Il parait à la fois absurde et immoral de soutenir un pays qui sans la dévaluation de sa monnaie propre ne pourra faire accepter à sa population des efforts démesurés. Les seuls arguments en faveur du soutien sont ailleurs : d’abord dans la crainte des États devant la spéculation des marchés et ensuite dans les risques courus par les grandes banques européennes.

 

Il est paradoxal de constater qu’aujourd’hui le pays qui mériterait le plus l’Euro est un pays qui n’en veut pas : c’est la Suède dirigée par la droite depuis 2006, avec Fredrik REINFELDT. Déficit 2009 : 0,5% du PIB pour 7,5 en France. La dette est de 42,3% pour 77,6% en France.

 

Le second exemple me vient d’une conversation, hier soir, avec Valérie LETARD et Gérard MULLIEZ. C’est ce dernier pourtant à la tête d’un groupe de distribution qui défendait la TVA Sociale, c’est-à-dire le transfert d’une partie des charges sociales, liées à la famille par exemple, de la production à la consommation. Réponse du Ministre : vous allez diminuer le pouvoir d’achat et on a pensé à cela à travers la taxe carbone. Réponse du parlementaire et du chef d’entreprise : la taxe carbone qui pénalisait l’activité économique, tant pour les consommateurs que pour les producteurs dans un pays qui produit peu de CO2 grâce à l’énergie nucléaire, c’est le contraire de la TVA Sociale. En augmentant la compétitivité des produits français, tant à l’exportation que sur le marché intérieur, on favorise l’emploi et donc le pouvoir d’achat. La consommation ne doit pas provenir d’un pouvoir d’achat artificiel fondé sur la redistribution non de la richesse créée mais de la richesse empruntée, c’est-à-dire du déficit et de la dette. La consommation d’aujourd’hui ne peut être un emprunt sur celle des générations futures. Elle doit correspondre à une véritable croissance, à une véritable création de richesses. Elle doit provenir du travail. CQFD.

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2 commentaires

  1. C’est surtout, M. Vanneste, le vertige de l’I.N.C.O.H.E.R.E.N.C.E.

    Vous dénoncez, à juste titre, la taxe carbone – paix à son âme (au moins les régionales auront elles eu cet effet positif ! Idem en ce qui concerne le juge d’instruction !) – aux conséquences néfastes pour notre croissance.

    Mais alors pourquoi avoir voté “oui” à “l’aide” financière, soit disant pour la “Grèce” (50% des fonds vont tout droit rembourser les bankers…Vous savez, les mecs à qui on a déjà prêté de l’argent, soit disant parce qu’ils étaient proches de la faillite…!)

    Vous dénoncez (l’UMP dénonce ?) à juste titre certaines décisions gouvernementales stupides, par simple bon sens. Mais quand c’est le Gouvernement – socialiste ? – grec qui propose, soit disant pour réduire ses dépenses, des choix idiots pour son Peuple – à savoir un RGPP nul au plan financier, mais délétère au plan social et sociétal, sans parler d’économie – là…C’est “allons y, et avec le sourire encore”?

    L’UMP – avec un bon sens certain – explique que lorsqu’on baisse les salaires, on augmente les taxes et impôts, qui plus est dans une période difficile, cela se retourne forcément contre la consommation. M. FILLON ne dit pas autre chose. La “rigueur” c’est mal.

    Et là…Le Gouvernement grec explique qu’il va, très précisément, faire ces choses dont l’impact sur l’économie est mortifère – ce qui va réduire encore plus la croissance grecque -…Et l’UMP dit “ave maria” !

    Cherchez l’erreur…

    Aider la Grèce, oui. Faire n’importe quoi ? Non.

    Car soyons un peu sérieux. Si l’on considère qu’une personne sous une dépendance quelconque – financière, alimentaire, drogues, etc. – ne peut retrouver une autonomie manifeste, et rompre avec ces mauvaises habitudes, SI ELLE NE CONSENT PAS AUX EFFORTS A PRODUIRE pour s’en sortir, et si LES SOLUTIONS POUR EN SORTIR NE VONT PAS PAR ETAPES…Pourquoi en serait il différent avec un pays subissant une dépendance financière ?

    Croit on qu’un pays soumis à un régime drastique va s’y tenir…Plus qu’une femme habituée à un régime normal qui passe soudain à “plus rien manger”? Et bien non…

    Il y avait quantité de choses à proposer. L’UMP n’a pas même cherché à en débattre, se contentant de donner caution à un emprunt de 17 MILLIARDS !!! en…Moins de deux heures ! Et vue que le vote s’est fait à main levée, à minuit, je doute fortement que les parlementaires aient fait le plein…

    Quelques ex de propositions :

    Proposer que la France et l’Angleterre assume – pendant disons cinq ans – la sécurité extérieure des membres de la zone euro. La Grèce a des dépenses en matière de défense qui sont incroyablement élevées. En soulageant la Grèce – mais pas seulement – de cette dépense, d’ailleurs assez inutile – la France a une taille et surtout un statut international qui légitime ses dépenses en matière de défense. Pas la Grèce – on enverrait un message de solidarité à tous nos partenaires, tout en soulageant efficacement leur économie…Sans pour autant dépenser un centime (sauf si l’on se retrouve en guerre, mais perso je vois mal qui irait déclarer la guerre à un Etat de l’eurozone. La Grèce craint la Turquie. En mettant la Grèce sous la protection d’un membre de l’UE qui – du moins officiellement – dit être hostile à son entrée dans l’UE, on rassurerait les Grecs, et la Turquie (qui souhaite entrer dans l’UE) n’a aucune raison de désobliger la France.

    Voici une proposition simple, qui ne nécessitent pas de violer les traités (ladite solidarité en matière de défense est prévue par le traité de Lisbonne…Pas la solidarité économique/financière)

    Demander à la BCE d’acheter les titres grecs sur le marché secondaire. C’est le meilleur moyen de repousser les spéculateurs d’où ils viennent.

    Renoncer à une solution “européenne” et laisser le FMI faire. L’UE – qu’on le veuille ou non – n’a aucune de ses personnalités dotées d’un “crédit international”. Ce crédit, DSK l’a. Mieux, au lieu d’aller bêtement et ardument chercher comment prêter à la Grèce sans violer trop directement les traités, on aurait pu tout simplement renfouer un peu plus le FMI, lequel aurait prêté à la Grèce à 2,5% la somme totale, au lieu de chacun de son coté, changer les taux ! Grâce à un tel choix, on aurait évité que le lendemain du vote de l’enveloppe budgétaire “pour” la Grèce, les marchés et les citoyens donnent un zéro pointé à l’UE !

    Au lieu d’entendre des “amen” j’aurais préféré que les députés UMP – ne serait ce qu’en privé – interroge le Gouvernement sur la “cohérence” de ses convictions.

    Car le “plan grec” validé par le Parlement, et donc par la majorité, s’avère être précisément tout ce que selon toutes les déclarations ministérielles, partisanes, élyséennes, matignoniennes, etc. est inefficace, stupide, et j’en passe.

    Augmenter les impôts, geler les salaires des fonctionnaires, toucher indirectement à ceux des gens du privé, nous disait M. Fillon, M. Sarkozy, M. Bertrand…C’est mettre des obstacles à la croissance.

    Si c’est là la pensée du Gouvernement…Pourquoi ses actes – à savoir faire voter un plan d’aide grec conditionné à un plan d’austérité – sont ils contraires à ses dires ? Et pourquoi l’UMP, au lieu d’y donner caution…Ne met il pas le Gouvernement devant ses contradictions ?

    M. Fillon propose de “geler les dépenses sur trois ans”. Il prend vraiment les Français pour des abrutis. Ne serait ce que parce que tout le monde sait, en France, qu’en 2012, M. FILLON ne sera sans doute plus là. Votre “Nicolas” a expliqué à plusieurs reprises qu’il se gardait une “carte” pour faire un grand changement ministériel – “Gouvernement resséré : paroles, paroles…” – et à preuve du contraire M. FILLON ne saurait engager un Gouvernement en 2013…Sauf à dénier, bien sur, aux Français leur souveraineté sur la France.

    S’ajoute à cela que “gel des dépenses” cela signifie qu’on va continuer la RGPP – qui ne rapporte pratiquement rien (dixit le Gouvernement) – et faire (au maximum) 5 milliards d’économies en touchant aux niches fiscales à données sociales. (Le bouclier fiscal par contre…)

    C’est se moquer du monde ! La France c’est 2000 milliards d’endettement ! Croit on sincèrement “rassurer les marchés” avec de telles fadaises, qui ne vont en rien mettre à l’abri la France, au niveau financier (note AAA) mais faire une victime pour rien ? Le Peuple Français.

    Quelle serait, selon vous, M. Vanneste, la crédibilité d’une personne, qui affirmerait la main sur le coeur, qu’elle va faire de grands efforts pour perdre du poids…Si celle ci explique que ses repas se composeront d’une pomme…Après avoir avalé une choucroute, précédé d’une entrée copieuse, et se finissant par un banana split en guise de dessert ? Peanuts ! Et bien là, c’est la même chose.

    En admettant – hypothèse la plus optimiste – que M. FILLON arrive à dégager 10 milliards d’euros…Cela fait M. FILLON une réduction de 0,005% ! De quoi, assurément, rassurez les marchés ! Surtout quand, dans le même temps, M. FILLON dépense (en comm surtout) pour le “grand emprunt” (7 milliards) et trouve (on ne sait où) 17 milliard ! Soit 0,012% de la dette du pays !

    Il faut m’expliquer la logique du Gouvernement : on rassure les marchés quand on augmente de 0,007% la dette du pays ? Un rajout de 14 milliards…Cela “rassure” les marchés ?

    Ce qui est donc concevable pour les Grecs ne l’est pas pour les Français ? Là encore…Cohérence, cohérence…

    Pourquoi – au lieu de faire de la poudre aux yeux : M. NECKER, lui, ne se contentait pas de telles propositions en aucun cas “rassurantes” – ne pas chercher à augmenter nos recettes ? Et limiter le coût de nos emprunts ? Voire – étrange que personne n’y songe… – essayer d’améliorer des dispositifs fiscaux pour qu’ils atteignent leur pleine mesure ?

    Puisqu’il y a un manque d’inspiration…Voici quelques idées :

    1. Accorder un crédit d’impot pour l’emploi d’un salarié à domicile à l’ensemble des contribuables et non aux seuls actifs. Les retraités, les personnes handicapées ne travaillant pas, bénéficient aujourd’hui seulement d’une réduction d’impôt non remboursable, alors que le crédit d’impôt, s’il excède l’impot dû, est remboursable. Pourquoi ne pas leur accorder les mêmes droits qu’aux actifs ? Et voilà, de cette façon, on favorisera l’emploi et on aidera les plus vulnérables.

    2. Avancer le crédit d’impot accordé pour l’emploi de salariés à domicile, aux personnes ne dépassant pas un plafond de revenus. Ceci afin de leur éviter d’attendre une année pour en bénéficier.

    3. Informer les propriétaires, de la fiscalité, trop méconnue, applicable aux locations consenties à des proches. Aujourd’hui, il est possible de prêter un logement à son enfant (mais pas à un proche (membres de la famille : père, mère, oncle, tante, soeur, frère, grands parents, etc.))
    En faisant cette simple démarche, on jouera à plein la “solidarité familiale” et l’Etat pourra centrer son action sur ceux qui ont besoin d’un logement mais n’ont ni famille ni ami pour les aider.

    4. Mettre un terme à la taxation de 60% sur les dons manuels aux associations si ceux-ci sont régulièrement déclarés et apparaissent de façon transparente dans la comptabilité.

    5. Remplacer la réduction d’impot par un crédit d’impot remboursable s’il excède le montant de l’impot dû, pour les versements en faveur des associations. Les personnes non imposables ou faiblement imposées pouvant faire des efforts pour être de généreux donateurs.

    6. Etendre la réducation d’impot sur l’ISF à toutes les associations d’utilité publique.

    7. Aménager la loi de façon à permettre à l’administration, en cas d’agissements frauduleux entrainant le dépôt d’une plainte pour fraude fiscale, d’exercer effectivement son contrôle sur deux années supplémentaires, comme le prévoit pourtant la loi généralement applicable. La procédure, telle qu’elle est actuellement prévue permet rarement en réalité de vérifier un contribuable poursuivi pour fraude fiscale, sur cinq années. De sorte que le contribuable de bonne foi comme le fraudeur sont vérifiés de la même manière sur trois années.

    8. Réprimer plus sévèrement la fraude fiscale trop souvent sanctionnée par des amendes dont le faible montant est sans commune mesure avec le montant de la fraude.

    9. Etablir un seuil de rappels d’impots, fixé par une commission composée de magistrats, membres de l’administration fiscale, représentants de professionnels, à partir duquel l’administration déposerait plainte pour fraude fiscale systématiquement et sans favoritisme.

    10. Modifier l’article 1er du code général des impôts pour que le bouclier fiscal prenne en compte non pas le revenu net mais le revenu imposable. L’actuel système – revenu imposable pris en compte au lieu de revenu net – est une porte ouverte, vers les classes aisées de la société.

    11. Donner sa vrai place à l’IR et le fusionner avec la CSG. Chaque impôt apportera à la Société ce qu’il a de meilleur : l’IR sa progressivité et son quotient familial ; la CSG sa large base appliquée indistinctement à tous les revenus. Nous aurions alors une seule imposition à large base et fort rendement. Evidemment, cela demande quelques efforts : suppression de toutes les niches fiscales qui ne sont pas sociales ou familiales.

    En contrepartie, pour ne pas pénaliser les citoyens qui jusqu’alors ne payaient pas l’IR, baisser la TVA sur les produits de premières nécessités.

    12. Prendre en compte le revenu du foyer pour l’établissement de la taxe d’habitation. Actuellement, le plafonnement de la taxe d’habitation en fonction du revenu est insuffisant au regard de la justice sociale.

    13. Remplacer le crédit d’impôt auquel donne droit les équipements écologiques pour l’habitation principale par une prime directement déductible du prix d’achat. L’incitation serait beaucoup plus importante et concrètement perceptible pour le citoyen.

    14. Accorder un avantage fiscal aux propriétaires donnant leurs terres sous condition que les bénéficiaires préservent leur biodiversité et s’engagent à respecter les conditions définies lors du Grenelle de l’environnement.

    15. Réduire le taux de TVA, actuellement de 5,5% sur les fruits et légumes, comme l’ont déjà fait plusieurs pays de l’UE. Une alimentation saine réduit forcément les coûts pour la Sécu.

    16. Réduire le taux de TVA, sur les produits issus de l’agriculture bio, comme l’ont déjà fait plusieurs pays de l’UE.

    17. Créer une contribution solidaire proportionnelle sur les billets des spectacles ou manifestations sportives, uniquement à partir d’un certain prix, à définir équitablement, pour ne pas constituer une barrière à l’ouverture à la culture. Ce geste solidaire permettrait de participer à des actions nationales de solidarité.

    18. Réfléchir à une taxe sur certaines retransmissions télé de grandes ampleurs. Lors de tels événements, le coût des publicités devient astronomique. Dans ces circonstances une taxe modique prélevant une partie des bénéfices des télés, serait envisageable.

    19. Etudier la possibilité de taxer les produits “nuisibles” pour la santé. Le montant de la taxe serait employé à mettre en place des politiques de prévention, à ouvrir des centres, etc.

    20. Sur le principe du pourboire, et en accord avec les professionnels de la restauration, créer une taxe modique sur les plats atteignant un certain prix. Cette taxe serait utilisée dans un cadre précis, contrairement à la TVA.

    21. Créer une taxe de libre échange – l’UMP fustige le PS qui créé des impôts : il est néanmoins bien content que les socialistes aient inventés l’IR ou la TVA ! – visant à lutter contre les obstacles à la “concurrence libre et non faussée”. En gros, lorsqu’un taux de change – entre le yuan, l’euro, le dollar – est manipulé par un pouvoir politique, dans un but protectionniste évident, les produits du pays en question sont taxés à la hauteur de cette manipulation.

    22. Faire en sorte que les Etats puissent emprunter auprès de leur banque nationale publique. Retirer aux banques privées le droit de “battre monnaie” ou à défaut autoriser les banques publiques à exercer les mêmes droits que les banques privées : “battre monnaie”. Ceci pour pouvoir faire des économies conséquentes.

    Au nom de la “concurrence” les banques privées ont été autorisées à, par ex, distribuer le livret A, comme la banque “publique” : la Poste.
    L’inverse doit donc être possible. Si les banques privées peuvent prêter de l’argent à l’Etat, les banques publiques doivent pouvoir faire de même. Sinon, il y a manifestement “discrimination” en raison du statut d’une société, et “entrave à la concurrence”.

  2. Vous êtes une poule, M. le Député, et l’Europe une basse cour. “La Grèce est tombée ? Vite, attaquons-la !”
    Quid de la fraternité ?
    Les principes de la Déclaration Universelle des droits de l’homme, curieusement, sont universels…

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