Christian Vanneste commente les résultats aux élections européennes

Les élections européennes ont, d’une part, confirmé une tendance et, d’autre part, réservé quelques surprises. De nombreux électeurs ont témoigné de l’indifférence pour un scrutin artificiel et complexe qui permet à des élus lointains d’exercer un mandat mal défini. Ce constat est toutefois accompagné de déconvenues, et d’une divine surprise. Du côté des déçus, on trouvera bien sûr les anti-sarkozystes primaires du MODEM et du parti Socialiste. C’est en revanche une divine surprise que dans le contexte actuel, les Européens, et les Français en particulier, aient placé la droite en tête. Malgré la crise, dans la majorité ou dans l’opposition, la droite responsable a, dans la plupart des pays européens, reçu le soutien le plus marqué des électeurs. Le message est clair : ce n’est ni la révolution, ni la remise en cause du système qui sont souhaitées, mais une politique de réformes pragmatiques, telle qu’elle a été mise en oeuvre par Nicolas Sarkozy lors de la présidence européenne de la France, en pleine solidarité avec l’Allemagne, et avec la ferme volonté de protéger l’Europe et d’assurer l’avenir de la planète.

Dans le Nord, dans la 10ème circonscription, et à Tourcoing en particulier, la liste de l’UMP et du Nouveau Centre est arrivée en tête. Les résultats de Tourcoing montrent la stabilité de l’électorat UMP – Nouveau Centre depuis les municipales, avec un recul limité de 31 à 25% tandis qu’ils révèlent la dispersion et la fragilité de la gauche et du Modem en charge de la ville. Les résultats des autres communes de la circonscription sont encore meilleurs et prouvent l’enracinement de l’UMP dans le secteur de la Vallée de la Lys.

La droite a gagné sur le thème de la protection des Européens contre la crise économique, l’insécurité, l’immigration clandestine et la menace environnementale. Cette victoire conservatrice doit plus que jamais pousser nos responsables et nos militants à défendre les valeurs conservatrices qui leur assurent le succès, comme la Famille, et à écarter les mesures qui leur portent atteinte.

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6 commentaires

  1. Juste pour vous signaler une erreur : non, la droite n’a pas gagné. L’abstention est sortie vainqueur du scrutin d’hier.
    La droite est arrivée en tête des suffrages exprimés, mais elle a été largement battue par ceux qui expriment leur mépris aux politiques et à leurs gesticulations médiatiques et leurs discours creux. 60% des électeurs français ont décidé de ne pas choisir – selon l’expression consacrée – entre la peste, le choléra et toutes les autres maladies nauséabondes : ils ont préféré garder les mains propres.

    Plutôt que victoire, il faut plutôt parler de mobilisation : le noyau dur de l’électorat UMP a répondu présent, soit un petit 1/8 du corps électoral français.
    Je ne sais pas si un aussi faible et ridicule nombre d’électeurs peut être considéré comme une victoire… ce qui n’empeche pas les critiques et moqueries envers les camps adverses.

    Le jour où un gouvernement aura le courage de donner une légitimité au vote blanc, on verra bien qui sortira vainqueur…

    Je suis un peu déçu que vous n’ayez pas eu un mot pour ce fléau démocratique qu’est l’absentionnisme, terreau de toute donne dictature parlementaire sur lequel peut se développer le lobbyisme le plus méprisable.

  2. Vive le vote blanc! je peste de ne pouvoir être comptabilisée mais j’effectue quand même mon devoir civique par respect pour ceux qui se sont battus ou qui se battent encore pour ce droit élémentaire.

    Personne n’a à pérorer, la situation économique est dramatique, nous régressons à une période digne de Zola (alors que les tentations matérielles sont toujours plus diverses, nombreuses,superficielles et obscènes de clinquant) et ce “choix” de la droite est logique -faute de mieux- vu l’état lamentable de la gauche française …quoique si l’on comptabilise le votre vert très à gauche + le Modem, ce n’est pas si catastrophique pour les idées progressistes privilégiant l’humain avant le marchand.
    Nous avons une gauche trop laxiste qui persiste à vouloir accueillir toute la misère du monde alors que nos citoyens (peut importe leurs origines) se paupérisent gravement, donc bien fait pour elle. Tant pis pour les gens comme moi (comptant sur elle pour d’autres sujets) qui vous dérangent par rapport au fait que nous refusons d’avoir plus de devoirs que de droits mais vu la gravité de la situation économique, je ne mettrai pas mes priorités de citoyenne seconde zone (homo) avant.

    Je voudrais bien savoir, profane complète dans le domaine de l’économie, comment les jeunes générations appelées “milleuristes” quand elles sont “la chance” de bosser à temps complet avec un CDI, comment leur donner espoir et non énergie du désespoir? qu’elles aient bien travaillé à l’école ou non, du bac -5 au bac +5 (parfois très spécialisé et pas seulement sciences humaines), c’est smic pour tous 🙁 et souvent des petits contrats de 3 mois, donc pas d’Assedic et l’obligation de rester chez les parents jusqu’à 30 ans et plus!!! quand ce n’est pas la colocation forcée (génial de payer pour vivre dans la promiscuité) vu les tarifs absolument scandaleux des petites (voire claustrophobiques) surfaces à louer!
    Quel jeune peut survivre avec 1000 €??? loyer représentant jusqu’à 50% des revenus, charges et mêmes impôts (les personnes seules et pauvres sont honteusement pillées par le fisc)…intenable et démotivant car à ce tarif jamais de vacances, pas de voiture ou alors une poubelle roulante et surtout l’épée de Damoclès permanente de l’endettement si des frais tels que les soins dentaires non remboursés surviennent ou si le frigo lache, etc… franchement je n’envie pas leur sort! ils ont été élevés dans le coton avec tout le confort “hi-tech” depuis le berceau et là on leur dit stop vous mangerez du pain noir pour une longue période indéterminée…dites moi que ce sombre tableau ne va pas s’accentuer?
    Sinon, je peux comprendre le “rien à perdre” des émeutes à la grecque mais ici ça serait bien plus grave, voire sanglant. J’espère vraiment me tromper sur ce sujet de la jeunesse flouée et bafouée.

  3. Personnellement, si j’étais à l’UMP et au PS, je baliserai. Car l’élection européenne est révélatrice de beaucoup de choses.

    1. Des scores médiocres par rapport au scrutin

    Il faut savoir que chaque état membre fixe librement les modalités électives de ceux qu’il députe au Parlement européen.

    En France, c’est la loi n° 77-729 du 7 juillet 1977 relative à l’élection des représentants au Parlement européen, qui les détermine dans son article 3.

    L’élection a lieu, par circonscription, au scrutin de liste à la représentation proportionnelle, sans panachage ni vote préférentiel.

    Les sièges sont répartis, dans la circonscription, entre les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne. Si plusieurs listes ont la même moyenne pour l’attribution du dernier siège, celui-ci revient à la liste qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages. En cas d’égalité de suffrages, le siège est attribué à la liste dont la moyenne d’âge est la plus élevée.

    Les sièges sont attribués aux candidats d’après l’ordre de présentation sur chaque liste.

    Il s’agit donc d’une élection “à la représentation proportionnelle“. Simple dans son principe, effroyablement complexe par les ajustements qu’elle suppose.

    L’idée générale est que les sièges sont répartis en fonction des votes obtenus. Les candidats d’une liste se trouvent élus proportionnellement aux suffrages recueillis.

    Mais comment ?

    Il faut tout d’abord calculer ce que l’on appelle le quotient électoral. C’est à dire la mesure qui permet de déterminer le nombre de voix nécessaire pour obtenir un siège.

    Il s’obtient en divisant le nombre de suffrages exprimés par le nombre de sièges à pourvoir. Exit, donc, les abstentionnistes et les votes blancs. .

    Admettons que 3,5 millions d’électeurs s’expriment valablement dans la circonscription Île-de-France. Cette dernière, aux termes du décret n° 2009-317 du 20 mars 2009 fixant le nombre de sièges et le nombre de candidats par circonscription pour l’élection des représentants au Parlement européen, offre 13 sièges à pourvoir. Le quotient électoral est donc de 3 500 000/13, soit 269 230 voix nécessaires pour obtenir un siège.

    Bien, mais que fait-on des restes ?

    — Quels restes ?

    Et bien, si sage que soit le corps électoral, il est rare que la multitude parvienne à diviser son vote en parts égales de quotient électoral.

    Admettons, pour la bonne forme, que l’UMP obtienne 25% des votes, le PS 20%, le modem 15%, les verts, 10%, le parti de gauche, 7%, le NPA, 7%, le FN et Libertas, 5%, et que le reste des listes obtienne ensemble les 6% restant, sans que l’une dépasse les 5% nécessaires pour être représentés.

    Les sièges sont d’abord attribués en fonction du quotient électoral.

    Nombre de voix Sièges attribués Voix non représentées
    UMP 875000 3 (3 x 269 230) 67310
    PS 700000 2 (2 x 269 230) 161540
    Modem 525000 1 (1 x 269 230) 255770
    Verts 350000 1 (1 x 269 230) 80770
    Parti de gauche 245000 0 245000
    NPA 245000 0 245000
    FN 175000 0 175000
    Libertas 175000 0 175000
    Reste 210000 0 210000
    Total 3 500 000 0 1615390

    Mais comme on peut le voir, toutes les voix — il s’en faut de beaucoup — ne sont pas représentées (1 615 390/3 500 000), non plus que les sièges attribués — il en reste 6. Par ailleurs, certaines listes n’ont pas d’élus.

    Comment, donc pourvoir les six sièges restants ?

    Il existe deux systèmes : celui du plus fort reste et celui de la plus forte moyenne.

    Le plus fort reste consiste à attribuer les sièges en fonction des vois restantes non représentées. C’est ainsi que le Modem récupèrerait un siège ; idem du Parti de gauche et du NPA, puis du FN et de Libertas, et enfin du PS. De sorte que l’UMP se trouverait à égalité en siège avec le PS.

    Mais ce n’est pas la méthode retenue par la loi de 2003 : celle de la plus forte moyenne.

    Le système généralement adopté pour calculer la plus forte moyenne consiste à attribuer fictivement les sièges restants à chaque liste et à calculer la moyenne de voix obtenue alors par chaque liste. Les sièges restants sont en suite attribués selon la plus forte moyenne calculée.

    Nombre de voix Sièges fictifs Moyenne Sièges attribués
    UMP 875000 4 (3+1) 218750 (5) 3 +1 = 4
    PS 700000 3 (2+1) 233333 (4) 2 + 1 = 3
    Modem 525000 2 (1+1) 262500 (1) 1 + 1 = 2
    Verts 350000 2 (1 +1) 175000 (6) 1 + 1 = 2
    Parti de gauche 245000 1 (0+1) 245000 (2) 0 + 1 = 1
    NPA 245000 1 (0+1) 245000 (2) 0 + 1 = 1
    FN 175000 1 (0+1) 175000 (6) 0 + 0 = 0
    Libertas 175000 1 (0+1) 175000 (6) 0 + 0 = 0

    On vérifie donc que le choix de la plus forte moyenne ou du plus fort reste peut sensiblement modifier les résultats. La plus forte moyenne, en l’occurrence, privilégie les plus grands scores, puisque Libertas et le FN sont privés de siège, alors que l’UMP en obtient un supplémentaire.

    Notons encore que trois listes obtiennent une moyenne égale alors qu’elles se disputent le dernier siège. La règle veut qu’il soit attribué de préférence à la liste qui a obtenu le plus grands nombre de voix. Dans le cas très improbable où cela ne suffirait pas, on se fonde sur le classique et gérontocrate critère de l’âge.

    On constate au demeurant que le système dit “proportionnel” est loin de donner une représentation fidèle des forces politiques en présence, et conduit à des distorsions. Distorsions d’autant plus grande, d’ailleurs, que la circonscription est réduite. Avec la France comme circonscription unique, les petites formations politiques auraient de grandes chances d’obtenir un représentant, alors qu’elles peuvent perdre cette possibilité lorsque l’on multiplie les circonscriptions.

    Bref, l’étrange système de circonscriptions de la loi de 2003 vise à favoriser les formations les plus puissantes au détriment des plus réduites, tout en conservant à ces dernières une possibilité de représentation.

    Un mot, pour conclure, sur l’étrange formule de la loi : “sans panachage ni vote préférentiel“.

    Le panachage consiste à laisser l’électeur choisir des noms sur plusieurs liste. Ainsi, si je suis Vérel, je choisis Michel Barnier et Daniel Cohn-Bendit sur les listes UMP et Verts, mais délaisse Rachida Dati et José Bové, dont l’implication dans le projet européen me semble discutable.

    Il convient cependant de ne pas se méprendre. La proportionnelle est un scrutin de liste. C’est pourquoi le panachage ne conduit pas à choisir ses candidats préférés. On fait la somme des voix recueillies par les candidats de chaque liste, et on calcule la moyenne des suffrages par liste pour attribuer les sièges. En sorte que Rachida Dati, nonobstant le panachage, serait probablement élue, mais que son faible score — en admettant un grand nombre d’électeurs Vérel — pèserait sur les candidats suivants de la liste UMP.

    Pour choisir son candidat et en éliminer d’autres, c’est au vote préférentiel qu’il faut recourir. Le vote préférentiel permet de réorganiser sa liste d’élection et de placer, qui José Bové, qui Rachida Dati, en fin de liste. L’ordre définitif de la liste dépend de la pondération effectuée par les électeurs, qui, il faut le dire, font un maigre usage de cet instrument lorsqu’il leur est offert.

    Mais cette liberté n’est pas offerte à l’électeur Français, ce qui permet aux formations politiques de maîtriser peu ou prou les candidatures qu’elles souhaitent favoriser. Et l’on observe ainsi que dans un système proportionnel, l’électeur perd un peu de sa capacité de choix de ses représentants. Du moins, face aux partis politiques.

    Bref, tout en assurant à l’UMP et au PS (qui sont toujours d’accord pour se liguer contre les autres) des avantages au détriment des autres formations, le scrutin montre bien la défiance généralisée des Français à l’égard des “partis de gouvernement”. Obtenir 28% des voix…Alors que le nombre de votants à chuter de 60%…Est donc une défaite politique, puisque le scrutin privilégié des formations qui sont incapables de rassembler la majorité des Français, ne serait ce même que la majorité des votants !

    2. l’Ile de France compte 13 sièges avec 6822779 inscrits alors que la circonscription Nord-Ouest en compte 10 avec 6568622 inscrits.
    (source : http://elections.interieur.gouv.fr/index.html)

    D’après mes calculs, la différence d’inscrits ne peut pas justifier l’écart en nombre de sièges. Autrement dit, le vote d’un citoyen d’IDF vaut plus que celui d’un citoyen du Nord-Ouest, ce qui est original en démocratie ! Où est l’égalité des citoyens en droits ?

    Il faut dire que cette répartition a été fixée par décret par le gouvernement :
    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/elections-europa-ennes-ra-partition-sia-ges-par-circonscription.html

    Bref, pour résumer, nous avons là le cas flagrant d’un viol d’une disposition de la Déclaration de 1789 : “les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits”.

    Comme l’a récemment fait savoir le Conseil Constitutionnel : les écarts de population doivent être les plus réduits possible. Le Conseil constitutionnel a clairement indiqué que l’équilibre démographique devait être le critère numéro 1.

    D’où : l’un des travers du découpage des circonscriptions législatives européennes (comme du reste nationales) est que les députés n’ont pas tous le même “poids démographique”. Les voix des électeurs n’ont donc pas le même poids.

    Sachant que le Conseil constitutionnel français a jugé que ce seul rapport de 1 à 6 n’était pas conforme aux principes républicains – ” la répartition actuelle des sièges de députés entre circonscriptions ne repose pas sur des “ bases essentiellement démographiques ”, en violation du principe constitutionnel d’égalité devant le suffrage” – on ne s’étonnera pas que l’UMP et le PS ne respectent pas les principes “républicains” au niveau européen, plus qu’ils ne l’ont fait au niveau national, pour des raisons politiciennes.

    Bref, avantagés par le scrutin, et pas le refus des députés de réviser les circonscriptions électorales, on remarquera toutefois le faible niveau de soutien aux deux partis “majeurs” du pays !

    Belle victoire !

  4. ici nous pouvons au moins nous exprimer car la démocratie existe malheureusement que dans les pays libéraux victimes de la crise économique.

    concernant les abstentionnistes mon père un homme trés sage me disait “les absents ont toujours torts” car être citoyen” c’est aussi savoir se lever pour aller voter;

    merci à Monsieur Vanneste pour son humanisme et son soucis permanent de démocratie.

  5. Abstention, ce n’est pas forcément être absent : c’est aussi exprimer son ras-le-bol et son mépris envers les politiques. Tant que le vote blanc n’est pas reconnu, aucun moyen d’exprimer que chacun des candidats est un abruti en puissance. D’où l’absention : plutot que d’un choix par défaut ou dépis (à l’inverse d’un choix d’adhésion), on ne se déplace pas pour ne pas se salir les mains.

    La démocratie, c’est aussi ne pas choisir : qu’est-ce qu’une démocratie quand tous les candidats sont mauvais, imbéciles, paresseux, corruptibles ? les français ont bien réussi à accepter la mise en place de la republique des imbéciles : ca vous ravit de voter pour de parfaits incompétents qui mênent votre pays à la ruine, qui déclarent tout et son contraire à 2 mois d’intervalle, qui votent des textes sans jamais les avoir lus et qui défendent les intérets des lobbys avant ceux des citoyens ?

    l’abstention, c’est le résultat du travail patient des politiques de terrain : dégouter les français des élections afin de n’avoir qu’une petite base d’électeurs à séduire à coup d’avantages et promesses bien particulières. Par ex, pour être maire d’une commune de 20 000 habitants, il suffit aujourd’hui de s’assurer le vote de 3000 électeurs…

    Si on excepte l’élection présidentielle (combats d’égos et grand cirque médiatique), l(abstention sort vainqueur de tous les scrutins français depuis des années : il serait peut-être temps de se pencher sur la santé de la démocratie française…qui n’est autre qu’une démocratie de groupuscules politiques (le parti au pouvoir revendique une victoire flamboyante avec à peine 1/ 8 du corps électoral ?? c’est une blague ??)
    a quand le vote blanc reconnu, afin d’assainir le monde politique ?

    Tiens, au fait, message pour lsa majesté nicolas 1er : il veut revenir au nombre de fonctionnaires de 1992 ? et pourquoi pas revenir au nombre d’élus de 1992 ?

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