Le Fresnoy de Tourcoing à Paris

Fabuleuse soirée mercredi dernier sous la nef gigantesque du Grand Palais, entièrement habitée par le studio national des arts contemporains, cette école connue internationalement et installée à Tourcoing.

Lorsque j’ai obtenu de François LEOTARD le feu vert pour lancer ce grand projet, je ne m’imaginais pas retrouver Alain FLEISCHER pour inaugurer une manifestation culturelle aussi importante vingt ans plus tard. Il s’agissait à l’époque d’une part d’implanter à Tourcoing une grande école d’art régionale, et d’autre part, de sauver un patrimoine culturel original en donnant un nouveau destin à ce centre de loisirs unique en son genre qui rassemblait cinéma, catch, danse et patinage. Mercredi, j’ai eu le plaisir pour la première fois de dire en leur présence à Alain FLEISCHER que le Fresnoy avait séduit, que c’est Jean-Claude CASADESUS qui m’avait demandé de sauver à tout prix ce lieu exceptionnel où il avait enregistré deux disques.

Le résultat, c’est que Tourcoing se trouve associé en première ligne à un événement : la fin de la présidence française de l’Union Européenne. Je perçois comme une analogie entre cette aventure internationale de six mois durant lesquels le Président de la République a montré ce dont la France était capable, et cette aventure a priori insensée de vingt ans au bout de laquelle, Tourcoing a su montrer de quoi elle était capable, participer à la réalisation d’une école connue dans le monde entier, et parfois mieux connue à Banf au Canada, à Los Angeles ou à Tokyo , qu’elle ne l’est à Tourcoing même. Au cours d’une conversation, une personnalité régionale m’a défini FLEISCHER comme un génie dérangeant. C’est une excellente définition, dont « dans la Nuit des Images », donne toute la mesure, tant le choc visuel et l’immersion dans l’émotion sont puissants.

Malgré ce choc et cette émotion, je dois avouer que j’ai quand même profité de cette inauguration pour dialoguer avec Patrick de CAROLIS et lui dire tout le mal que je pensais de la loi sur l’audiovisuel, et tout le bien que je pensais de l’une des meilleures émissions du service public: Des Racines et des Ailes. C’est le programme même – réalisé- du Fresnoy. Des racines tourquennoises, et des ailes dans la grande volière parisienne du Grand Palais.

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